L'enfant de la Lumière | Child of Light | 光之子
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Volume 2, Chapitre 31 : J’ai tué
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Je retourne au dortoir. Tous mes colocataires sont sortis, je suppose qu’ils sont tous rentrés chez eux. Je fais rapidement mes affaires car je veux aussi rentrer chez moi.

Mon sac fait, je vais dans une pièce voisine. Ma Ke est toujours là et il a presque complètement récupéré de ses blessures.

En me voyant entrer, il se lève du lit, « Boss, tu es revenu. Comment ça va ? »

– « Assez bien, et toi ? Je suis sur le point de rentrer chez moi. »

Il me tend son bras, « Pas de problème, je  suis juste remis. Je suis sur le point de partir aussi! »

– « Alors, faisons nos adieux de cette fin de trimestre. Je veux rentrer rapidement chez moi, j’ai le mal du pays. »

– « Attends-moi un peu, je dois encore emballer quelques affaires. Partons ensemble. »

Ma Ke emballe d’autres choses et, un instant plus tard, nous sortons du dortoir ensemble.

– « Ma Ke, Hai Ri est-il venu ? » Après tout, je n’ai pas respecté ma promesse, celle de le défier une fois de plus.

– « Il est venu. Il a demandé comment allaient tes blessures et a dit que tu étais vraiment féroce. J’estime même qu’il se peut qu’il ne gagne pas contre toi. Il y aura de nombreuses occasions à l’avenir. Il n’y a vraiment rien à regretter. Tu as donné un grand spectacle avec le match. »

– « Hé hé. J’attendrai le prochain trimestre. Il devrait y avoir de nombreuses occasions de le défier alors. »

À l’entrée de l’académie, lorsque nous sommes sur le point de partir  chacun  de notre côté, « prends soin de toi ». Je lui tape sur l’épaule. Les yeux de Ma Ke sont rouges.

– « Boss, les jours que nous avons passés ensemble étaient vraiment heureux. Prends-soin de toi également. Ma maison dans la capitale. Je te vois au prochain trimestre. »

– « Je te verrai alors. » Je me retourne et je cours le plus vite possible. J’ai peur d’hésiter à partir.

Non loin de moi, j’entends une personne m’appeler, « Zhang Gong! »

Je tourne la tête pour voir, et je suis immédiatement très ému, « Professeur Xiu, vous êtes vraiment venu. Je pensais que vous n’alliez pas venir me chercher! »

Il est toujours le même, mais il a une trace d’émotion sur son visage sérieux. « Comment pourrais-je ne pas venir? Allez, nous rentrons à la maison. »

« Ensemble, le Professeur Xiu et moi-même nous mettons en route. »

– « Professeur, avez-vous vu ma mère et mon père dernièrement ? »

– « Avant de partir, je leur ai rendu visite. Ils se portent bien, mais vous leur manquez vraiment. Comment ça va à l’académie ? »

– « Très bien. Est-ce que je ne me suis pas placé le premier dans les examens d’entrée ? Je suis classé premier des étudiants de deuxième année à l’académie! »

– « Est-ce vrai ? Vous êtes le premier de toutes les deuxièmes années ? »

– « Oui. Je me suis aussi fait un très bon ami. Son nom est Ma Ke. » Je déchaîne un torrent d’informations ininterrompu sur mon temps à l’académie. Nous discutons joyeusement sur la route. Seulement, je cache le fait que j’ai lancé le sort du partage de vie afin de sauver Xiao Jin. Je ne veux pas qu’il s’inquiète. Je ne veux pas non plus que ma famille le sache. Le Professeur sait que je suis devenu le disciple du Professeur Di. Avec grande admiration, il continue à féliciter ma chance. Il répète également à plusieurs reprises qu’il faut étudier la magie avec diligence sous la tutelle du Professeur Di. Il dit aussi que ce dernier est en effet l’un des plus grands mages du continent. Je ne sais pas à quel point je suis chanceux.

Nous prenons un court repos. Quand plus personne n’est autour, nous utilisons la magie de téléportation pour avancer. Rapidement, nous parcourons les deux tiers environ du chemin. C’est lorsque nous atteignons une forêt inconnue qu’un petit problème survient.

Environ une douzaine d’hommes détalent du milieu de la forêt, nous barrant la route. Ils ont tous l’air plutôt costaud.

Le Professeur Xiu me regarde et murmure : « Zhang Gong, je vais voir ce que c’est. Attendez-moi ici. Quand j’aurai fini de parler, nous partirons. »

– « Messieurs, y a-t-il un problème ? »

Le meneur, costaud, frétille de la bouche, « Il n’y a pas de problème, c’est juste qu’il nous manque de l’argent lorsque nous voulons jouer avec de jolies filles. En vous voyant comme ça, vous devez être des mages. Je vous conseille de ne pas résister ou bien, hé hé, nous, les grands frères n’allons pas jouer gentiment. Obéissez et venez nous remettre votre argent. »

– « Gentlemen sans le sou, ici, j’ai dix pièces d’or. Pourquoi ne les prendriez-vous pas pour aller boire et vous nous laissez passer ? »

Le chef costaud s’énerve : « Pensez-vous que nous sommes des mendiants ? Vous pensez que cela suffit pour vous laisser passer ? Eh bien non. Donnez-moi tout! » Les dix hommes semblent prêts à se jeter sur nous.

– « D’accord d’accord. Alors, attendez-moi, je vais chercher cela. » Le professeur Xiu me rejoint rapidement et chuchote, « Zhang Gong, les fluctuations magiques de ces bandits ne sont pas fortes. Montrez à votre Professeur les fruits de vos efforts. »

– « Quoi ? Vous  voulez que je  me batte? Professeur  Xiu, je  ne  peux  pas. Pourquoi  pas  vous ? » C’est la première fois que je rencontre ce genre de situation, j’ai vraiment peur.

– « Hors de question. La magie utilisée en combat réel permet de s’améliorer. Je serai à vos côtés pour vous protéger. Luttez sans crainte. » Le professeur cesse de sourire et relève son visage.

Méritant vraiment d’être appelé le Professeur diabolique, je sais que je ne peux y échapper. Je ne peux que prendre sur moi et m’approcher. « Messieurs, regardez-nous, nous n’avons pas d’argent. Pourriez-vous nous laisser partir ? »

– « Assez de foutaises. » Avoir dit ça c’est comme l’avoir giflé, l’incitant à venir. Par réflexe, je me téléporte à cinq mètres de là. Je me jette immédiatement plusieurs sorts de défense.

– « Un Mage! Cet enfant est vraiment un Mage. Tout le monde se rassemble! » Le groupe de dix grands hommes nous charge.

Que fais-je ? Je n’ai jamais connu de combat réel, je panique. Oubliez tout. Je vais me battre! Je vais leur lancer un sort puissant et ce sera fini. Je commence à utiliser des téléportations instantanées pour changer de position, puis je lance  mon  sort  d’attaque  le  plus  puissant. « Oh, grands éléments de Lumière, permettez-moi  d’emprunter votre formidable force, laissez briller la lumière infinie de la Terre. » Avec moi en son centre, le Brillant Empire laisse sortir une brillance aveuglante et accablante.

– « Wa, utiliser un sort aussi puissant. » Près de moi, le Professeur Xiu se téléporte immédiatement   pour se mettre hors de danger.

Parce qu’il n’y a pas de barrière protectrice, le Brillant Empire peut se manifester pleinement. Tout ce qui se trouve dans un rayon de deux cent mètres est entièrement enveloppé par les rayons lumineux éblouissants. Les dix hommes costauds, à l’intérieur de mon puissant sortilège, sont déjà changés en cendres. Donc, il est impossible de les retrouver entièrement.

Le regard vide je  supprime  le  sortilège. A  cet  instant, le  Professeur  Xiu m’a  déjà  rejoint. « Zhang Gong, votre magie est formidable. Quel était ce sort que vous venez d’utiliser ? Cela m’a fait peur. Pourquoi avez-vous utilisé un sort si puissant pour vous occuper de si petites vermines ? L’utilisation de vos flèches de Lumière renforcées aurait suffi. »

– « J’ai vraiment eu peur. Je n’ai pas pu m’empêcher d’utiliser le Brillant Empire. C’est le sort le plus puissant que je puisse jeter. Professeur Xiu, où sont-ils allés ? » J’ignore complètement que je les ai déjà tués.

– « Ils… Ils se sont transformés en cendres. Avez-vous pensé que c’était l’académie ? Ces hommes n’étaient que des mages avancés. »

– « Quoi ? Je les ai tués ? ».

– « Laissez tomber. En tout cas, ce n’était que des vilains. » Le Professeur me console. J’ai tué mais ça n’a pas d’importance. Tout d’abord, ils n’étaient que des bandits. Deuxièmement, je ne suis encore qu’un enfant. Enfin, le point le plus important, c’est que je suis un étudiant exceptionnel à l’Académie Royale de Magie Intermédiaire. Je suis un pilier de la nation. J’ai certainement des privilèges. De plus, comment quelqu’un d’autre pourrait-il savoir que j’ai déjà tué des gens ? Hé hé.



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