L'enfant de la Lumière | Child of Light | 光之子
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Vol.4 / Chapitre 7 : Lettre d’amour vengeresse
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La jeune fille à côté de moi murmure : « C’est bien fait. »

Est-ce que je l’ai irritée ? Non. Je jette un regard déconcerté dans sa direction, mais elle feint de ne pas remarquer, et continue de s’attentionner au cours. Il me vient tout à coup l’envie de lui jouer un tour. Je condense secrètement les éléments lumineux en un petit faisceau de la taille d’un doigt. Je le passe sous mon aisselle et hop, il la touche ******.

Elle tremble un moment avant de se lever et crie de manière inattendue devant toute la classe : « Qu’est-ce que tu fais ? Professeur, il me harcèle! »

Je tombe. Je tombe violemment. Pourquoi a-t-elle une réaction si intense ? Tu ne dois pas te comporter comme ça!

Le vieux mage, dont la colère était tombée il y a quelques instants, explose une fois de plus. Il hurle avec rage, « Hé le nouveau ! Sortez et allez dans le couloir! »

Les autres étudiants de la classe me jettent des regards méprisables comme si je n’étais pas digne de ma beauté. Penser que j’harcèle cette fille, avec son genre ordinaire, elle n’est tout simplement pas conforme à mes normes! Je me lève et commence à sortir. Avant de partir, je lui lance un regard furieux. Le ridicule brille dans ses yeux, et elle me regarde impassible.

Je m’appuis contre le mur du couloir. Mince! Une petite fille vient de se jouer de moi. Je dois me venger. Je le dois tout simplement! Sa réaction était trop haineuse, mais comment puis-je me venger ? Mettre un ver dans son sac ? Utiliser de la magie pour l’humilier ? Non, aucune de ces idées n’est bonne. Elles sont trop ordinaires. Je dois penser à une façon bien meilleure de la punir. Heu!

Le cours terminé, le vieux mage m’amène dans son bureau. « Vous êtes ici pour assister au cours ou pour faire l’andouille ? »

Le vieillard est vraiment féroce. Je baisse la tête : « Je suis désolé, Professeur. Je sais que j’ai mal agi. »

– « Heu! Économisez vos actes! Désormais, je vous surveillerais de près. N’êtes-vous pas entré à l’académie grâce à des relations ? Même si vous venez ici pour vous mêler à ceux du fond, vous n’avez pas à perturber le travail des autres. Dites-moi, quel est le nom du fonctionnaire du gouvernement qui vous a donné la recommandation pour rejoindre cette académie ? » Son ton est plein de ridicule. On dirait qu’il me prend pour un noble.

Je lui réponds honnêtement : « C’est le Professeur Lao Lun Di qui m’a récemment recommandé. »

Le vieillard fronce les sourcils et dit : « Lao Lun Di, Lao Lun Di, ne me dites pas qu’il est l’estimé principal de l’Académie de Magie Intermédiaire ? »

J’acquiesce de la tête : « Oui c’est lui, ce vieil homme. Je suis son successeur. »

– « Vous êtes le successeur du Principal Di ? Même si vous l’êtes, vous ne devez toujours pas perturber les cours. Veuillez en prendre note, vous pouvez y aller maintenant. » Son ton s’est adouci. Je me réjouis; Le nom du Professeur Di a été très utile.

Je quitte son bureau et retourne directement dans la salle de classe. Les élèves sont surpris de me voir indemne. Je m’assieds encore à côté de cette fille.

Je lui chuchote : « Tu es assez féroce et tu as osé me mettre en difficulté. »

Avec un ײEuhײ froid, elle me répond : « Je t’ai mis en difficulté ? C’est juste que des pervers comme toi devraient simplement mourir. » Elle est à nouveau indignée.

Qui aurait imaginé qu’un magister magnifique comme moi serait malmené par une petite fille ? Très bien, je dois me venger. Je vais lui faire comprendre que je ne suis pas une personne que l’on traite à la légère.

Je pense tout à coup à une excellente idée. Je sors immédiatement un morceau de papier et commence à écrire. Je ne sais même pas sur quelle leçon nous sommes en ce moment. Ce n’est pas grave. En tout cas, ce dont parle le professeur n’est pas adapté à ma culture. Chaque soir, j’ai juste à méditer et c’est suffisant.

La fille à côté de moi voit que je m’attentionne à écrire des choses, elle ne peut pas s’empêcher de me regarder, déconcertée. Je fais en sorte qu’elle ne voit pas.

Je mets la moitié du cours à écrire. Voilà, c’est enfin terminé. Après un long soupir je tiens le papier blanc et le lis depuis le début. J’ai une certaine satisfaction.

Je frappe légèrement l’épaule du camarade de classe assis devant moi. Il se retourne et fronce les sourcils avant de me dire impatiemment : « Qu’est-ce que tu veux ? » Alors, je fais apparaître une pièce de diamant dans les airs. Son visage se décrispe et il demande gentiment, « Quelle est la question ? »

Je pousse un petit rire et je lui murmure : « Tu dois me dire le nom de cette fille violente, assise à côté de moi, et cette pièce sera à toi. »

Il jette un œil furtivement sur elle et me dit à l’oreille : « Elle s’appelle Mu Zi Mo. » Je ricane en moi. On dirait que le pouvoir de l’argent opère toujours aussi bien. Après ça, j’écris rapidement quelques mots de plus au sommet du papier.

Mu Zi me voit agir très secrètement et est curieuse. Elle veut jeter un coup d’œil sur mon papier. Je la regarde froidement, « Tu veux regarder ? »

Elle est choquée et recule immédiatement, en disant : « Qu’est-ce que tu veux ? »

Je lui remets le papier blanc et lui réponds : « Voici. Tu ne veux pas l’examiner ? » Sa curiosité la pousse à le prendre. Après avoir lu, elle rougit. Même si elle n’est pas très belle, son visage rougit avec éclat, comme celui d’une pomme rouge. A la regarder, vous avez envie de la croquer.

Voici ce que dit mon papier blanc : « Bonjour, Mlle Mu Zi. Depuis mon premier regard sur vous, j’ai l’impression que nous sommes faits pour être ensemble. Vos grands yeux m’ont attiré, je suis alors tombé inconsciemment amoureux de vous. Bien que vous ayez toujours agi froidement envers moi, et m’avez sorti de mon siège, je ne vous en veux pas du tout. Vraiment. Pas fâché du tout. (… Omission de 2000 mots…) J’ai continué à vous taquiner, en souhaitant tout simplement attirer votre attention, pour vous montrer que j’existe. Je suis trop embarrassé pour dire cela devant vous, car j’ai peur de votre refus. Je ne peux qu’utiliser cette lettre d’amour pour vous faire part de mes sentiments. Acceptez-vous de sortir avec moi ? Avec un amour sincère pour vous, Zhang Gong. »

C’est le meilleur plan que j’ai. N’a-t-elle pas dit que je l’ai harcelé ? Tout d’abord, je la fais tomber amoureuse de moi avant de commencer à me venger. Hé hé. Cette idée est plutôt bonne.

Après avoir lu ma lettre d’amour, elle n’ose étonnamment pas tourner sa tête vers moi. Après  un  moment  de  tranquillité, sa  rougeur  disparaît. Elle  tourne  alors  la  tête  et dit : « Comme c’est ennuyant. Arrêtes d’utiliser des trucs si bon marché pour jouer avec moi. » Elle froisse la lettre et me la renvoie. C’est le résultat que j’avais prévu. Avec sa mauvaise impression me concernant, se ferait-elle dupée ? Ne t’inquiètes pas, prends ton temps. Tôt ou tard, je t’aurais dans mon piège.

Je baisse la tête, feignant d’avoir mal au cœur et j’essaie de défroisser la lettre d’amour. Je la plie comme il faut et la mets dans ma poche. Puis je ne dis plus rien, et regarde vers le tableau, mais mon esprit cogite quant à comment provoquer son affection, et par la même, me venger.

Mu Zi me regarde, ses yeux pleins d’émotions compliquées.

La sonnerie de la fin du cours retentit, mais je ne bouge pas la tête. Je ne sais pas si elle est émue par mon comportement cool. Oublions ça. Je dois d’abord trouver Ma Ke. Ce garçon ne m’a toujours pas donné son identité.



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