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Chapitre 358 : Entrée, les rares survivants de l’université
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Exallion

Jour 58 – 15h04 – Université du Perpétuel Secours Dalta – Campus de Las Piñas, Route Alabang-Zapote, Barangay Pamplona Tres, Las Piñas, Metro Manila

L’Université du Perpétuel Secours, également connue sous l’abréviation UPH, était une université assez connue. Elle proposait un grand nombre de formations pour le service aux Philippines et à l’étranger. L’université comptait neuf campus dans différentes régions de Luzon et celui où Mark et son équipe s’étaient rendus cette fois-ci était l’un des deux campus de Metro Manila et le campus principal de l’UPH.

Cet endroit aurait dû être animé avec ses quelque douze mille étudiants et ses mille cinq cents membres du personnel, mais il s’était transformé en un véritable enfer. Les infectés se promenaient partout et il y avait beaucoup de mutants. Sans la clôture isolant le parking arrière du reste du campus universitaire et leur véhicule ne faisant pas de bruit comme les véhicules normaux, les infectés des autres zones les auraient déjà envahis.

« Odel, conduis le véhicule lentement. N’attire pas trop l’attention des infectés de l’autre côté de la barrière. »

Mark dit d’ignorer les personnes qu’il avait détectées.

À cause des barrières et des autres véhicules laissés sur le parking et bloquant la plupart des vues des infectés à l’intérieur du campus, le véhicule ressemblait plus à une boîte en mouvement pour eux, ce qui n’était pas très attirant comparé aux silhouettes humaines que l’on voyait au loin.

Bien sûr, tous les infectés n’avaient pas ignoré le véhicule qui circulait à l’intérieur de la clôture. Il y avait les plus sensibles, capables de détecter les humains à proximité, sans parler du fait qu’il y avait quatre médiums et deux êtres magiques à l’intérieur du véhicule. Heureusement, la fuite incontrôlable d’énergie psychique avait été atténuée par la présence de Mark, sinon d’autres infectés les auraient sûrement sentis à l’intérieur du véhicule, d’autant plus qu’Amihan utilisait constamment ses pouvoirs.

« Où allons-nous nous garer ? »

demanda Odelina.

« Entre dans le parking intérieur, l’entrée devrait être là. » Mark pointa du doigt le coin sud-ouest du parking arrière après avoir regardé la carte. « Utilise les véhicules garés comme couverture pour que les infectés rassemblés sur le terrain de l’école ne nous remarquent pas facilement. »

Odelina suivit les instructions de Mark et entra dans le parking intérieur derrière l’école. De là, ils pouvaient voir à quel point la situation était horrible de l’autre côté du parking. Heureusement, il y avait beaucoup de véhicules garés qui masquaient la vue des infectés à travers les clôtures métalliques, mais le nombre de véhicules était aussi étrange d’une certaine manière.

« Il y a trop de voitures. Je ne pense pas qu’elles appartiennent toutes à des étudiants », dit Karlene. « Regardez les infectés, il n’y en a presque aucun qui porte un uniforme. »

Devant son désarroi, Mark prit la parole.

« Regarde un peu plus autour de toi et tu comprendras pourquoi. »

En entendant cela, Karlene, mais aussi les autres, avaient regardé les environs à travers les vitres teintées du véhicule. Finalement, ils s’en aperçurent. Ils l’avaient déjà oublié à cause du temps qui passait et des signes dans les rues qui étaient obscurcis par la scène de destruction et de carnage. Cependant, ceux de cette école avaient réussi à être préservés plus longtemps et à être plus visibles.

« Ils devaient être en train d’organiser une fête de Noël à l’échelle de l’école. »

Mei prit la parole.

Les décorations des étages supérieurs des bâtiments de l’école, l’arbre de Noël penché au centre du terrain de l’école et les quelques décorations construites par les élèves indiquaient qu’une fête allait être organisée ce jour-là. Le nombre de véhicules garés sur le parking, qui devrait être inhabituel, et les vêtements décontractés, mais qui devraient être élégants, de certains des infectés donnaient la même impression sur l’endroit.

Cependant, avant qu’ils ne puissent organiser et profiter de la fête, l’épidémie avait frappé et transformé l’événement prévu en un cauchemar sanglant dont on ne sait pas quand il se terminerait.

Outre les décorations, ils avaient remarqué quelque chose d’autre. Mei se tourna alors vers Mark.

« Gege, y a-t-il encore des gens dans un endroit pareil ? »

demanda-t-elle.

De l’autre côté du terrain de sport rempli d’infectés, il y avait un grand bâtiment magnifiquement conçu de manière asymétrique avec l’emblème de l’école sur le mur central.

L’aile nord du bâtiment devait être le gymnase de l’école, tandis que l’autre aile pouvait accueillir des salles de classe ou des bureaux. Au deuxième étage de l’aile sud, outre les bannières décoratives, il y avait une bannière avec un grand SOS écrit verticalement, accrochée à l’une des fenêtres.

À la question de Mei, Mark acquiesça.

« Treize personnes. Essaye d’utiliser des jumelles ou la lunette du fusil de sniper, tu pourras voir une personne qui regarde la fenêtre de droite. »

En entendant cela, ils s’exécutèrent et virent quelqu’un se tenir devant la fenêtre. C’était un peu difficile à voir car la fenêtre était recouverte de quelque chose qui bloquait la vue, mais comme ils savaient qu’il y avait quelqu’un, ils avaient réussi à voir la personne. Ils avaient également remarqué qu’il semblait que la personne qui se tenait debout les observait également.

***

Jour 58 – 15h22 – 2ème étage du bâtiment de faculté , Université du Perpétuel Secours Dalta – Campus de Las Piñas, Route Alabang-Zapote, Barangay Almanza Uno, Las Piñas, Metro Manila

« Terrence, il y a une voiture sur le parking. »

La jeune fille devant la fenêtre parla d’une voix plutôt excitée alors qu’elle aperçevait un véhicule qui traversait le parking. Elle avait une vingtaine d’années, un cou court et de longs cheveux bouclés.

« Lynn, de quoi parles-tu ? Bien sûr, il y a des voitures sur le parking. Tu es malade ? »

Terrence, un homme du même âge, répondit en entendant la jeune fille. Ils étaient tous les deux aux aguets cette fois-ci, mais seule Lynn s’acquittait correctement de sa tâche.

« C’est toi qui es malade, espèce de paresseux, cria Lynn. Pourquoi ne regardes-tu pas par la fenêtre pour voir au lieu de te coucher et d’être paresseux quand Sir Edward n’est pas là ?

– D’accord ! D’accord ! Ne crie pas. Et si les zombies en bas t’entendent ? Terrence se leva enfin. Où est la voiture dont tu parles ? Tu n’as pas intérêt à plaisanter. Qui entrerait dans un endroit aussi infernal que celui-ci ? »

Terrence regarda par la fenêtre, juste pour arrêter les cris de Lynn, mais il ne la croyait pas vraiment. Jusqu’à ce qu’il aperçoive un véhicule se déplaçant dans le parking intérieur, de l’autre côté du terrain de l’école.

Cependant, comme la distance était assez grande et que le véhicule se déplaçait derrière les arbres et d’autres véhicules garés, ils n’avaient pas pu le voir clairement. Néanmoins, ils savaient qu’il y avait là un véhicule qui était entré dans le campus par l’entrée arrière.

« Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? »

Terrence n’en revenait pas.

« Je t’ai dit qu’il y avait une voiture en mouvement. Tu ne m’as pas cru tout à l’heure car tu ne fais pas ton travail correctement. Lynn le réprimanda. Devrions-nous le dire à Sir Edward ?

– Bien sûr que oui, répondit Terrence. Nous devons être prudents. Les derniers types qui sont entrés dans l’école étaient des salauds.

– C’est vrai. Lynn acquiesça. Alors, va le dire à Sir Edward.

– Quoi ? Pourquoi moi ?

– Parce que tu ne fais rien ici. Il vaut mieux que tu partes.

– Hah… D’accord. »

Avec un soupir de défaite, Terrence quitta Lynn et sortit de la pièce où ils se trouvaient.

***

« Vous êtes sûr de vous ? »

L’homme assis dans la faculté se leva après avoir entendu ce que Terrence était venu rapporter. Cela faisait presque deux mois qu’ils étaient coincés dans cet endroit et les gens qui venaient ici ne l’avaient fait qu’une seule fois. À l’époque, ils s’étaient contentés de faire confiance au groupe.

Cet événement ne s’était pas bien terminé.

« Appelez tout le monde. Nous allons nous préparer. Puisque tu as dit qu’il n’y a qu’un seul véhicule, ce ne sera sûrement pas l’armée ou la police. »

Alors que Terrence sortait précipitamment de la pièce pour informer les autres, Edward poussa un soupir. Bien sûr, il mentirait s’il disait qu’il ne voulait pas voir d’autres personnes. Cependant, la première fois qu’ils l’avaient fait, ils lui avaient fait plus de mal que de bien.

Edward quitta son siège et entra dans une autre pièce. Dans cette pièce, il y avait un lit de fortune et quelques objets de première nécessité qu’il possédait personnellement.

Sur le lit était allongée une femme de petite taille. Elle était endormie, non pas naturellement, mais à cause des médicaments qui lui avaient été administrés. Edward s’assit sur le lit et caressa la tête de la femme.

« Il y a de nouveau des gens ici, Emi. J’espère seulement que cela se terminera bien cette fois-ci. Je ne veux pas que ce qui t’est arrivée avant se répète. »

Laissant un baiser sur la joue de la femme endormie, Edward prit un fusil à pompe caché dans une armoire médicale ainsi qu’un sac de balles avant de quitter la pièce. En refermant la porte, il jeta un dernier regard à la femme. Ses yeux étaient remplis de la résolution de protéger ce qui lui restait.

Lorsqu’Edward sortit du couloir, tout le monde était déjà là, à l’exception de l’étudiante en médecine nommée Lynn qui était toujours aux aguets. En ce moment, il y avait onze personnes dans le couloir. Trois d’entre elles, dont Edward, faisaient partie du personnel de l’école, trois autres étaient des étudiants de la division secondaire du campus et les autres étaient des étudiants de l’université avant l’épidémie. Tous se tenaient inquiets dans le couloir et chacun d’entre eux était armé d’une arme à feu. Il était étrange qu’ils aient ces armes alors qu’ils ne devraient pas en avoir.

« Edward, qu’allons-nous faire ? »

Un homme plus âgé, Phillip, qui était instructeur médical avant l’épidémie, demanda.

« Nous ne ferons rien pour l’instant. Mettez-vous en position et gardez les entrées. Nous ne savons pas si ces gens vont venir ici ou même s’ils pourront le faire, mais nous devons rester sur nos gardes. S’ils ont réussi à venir ici, j’irai d’abord leur parler et vous devrez tous être prêts à faire face à tout ce qui peut arriver. »

En entendant les instructions d’Edward, tout le monde acquiesça. Ils partirent tous en groupe et se dirigèrent vers les positions qui leur avaient été désignées. Bien sûr, ces positions étaient les deux escaliers qu’ils avaient déjà bloqués, le seul moyen d’accéder au toit et les fenêtres accessibles depuis l’arrière du bâtiment. Quant à Edward, il partit avec Terrence et se rendit là où se trouvait Lynn.

***

« Sir Edward ! »

Lynn l’accueilla en voyant Terrence revenir avec Edward.

« Comment ça va ? »

demanda Edward.

« La voiture s’est déjà arrêtée mais nous ne pouvons pas la voir clairement d’ici car elle s’est arrêtée derrière un arbre.

– Tu n’as pas utilisé tes jumelles ?

– Si, Monsieur, mais… je ne sais pas. C’est vraiment difficile à voir même avec les jumelles car la voiture s’est déplacée derrière les voitures garées là. Cela peut paraître étrange mais je pense qu’ils savent qu’ils sont observés.

– Bien sûr, les gens sauront que nous sommes ici puisque nous avons cette bannière à l’extérieur. »

Terrence ajouta un fait qu’aucun d’entre eux ne pouvait réfuter. Cependant, ils ne pouvaient pas se contenter d’enlever la bannière. Après l’épidémie, ils avaient vu des hélicoptères militaires voler non loin du campus et cela ne s’était pas produit qu’une fois ou deux. Même si cela ne se produisait plus, ils souhaitaient que si un autre hélicoptère militaire passait, il verrait la bannière de détresse qu’ils avaient accrochée à l’extérieur.

En enlevant la bannière, ils réduiraient sûrement les chances d’être attaqués par d’autres personnes, mais en même temps, ils réduiraient à zéro les chances d’être secourus. C’était soit risquer, soit gagner. Ils devaient juste être prêts pour les deux occasions.

« Les gens sont sortis ! »

s’exclama Lynn en utilisant à nouveau ses jumelles. Bien qu’elle ne puisse pas voir clairement le véhicule depuis sa position, elle avait vu plusieurs personnes sortir du véhicule en courant vers le bâtiment le plus proche du parking.

En utilisant ses propres jumelles, Edward avait également réussi à voir la même scène.

« On dirait qu’ils se rendent à la faculté de médecine. » supposa Edward. « Mais comment peuvent-ils s’aventurer à plusieurs dans un endroit aussi risqué ? »

Il s’interrogea. C’était parce qu’il n’y avait que sept personnes qui étaient sorties du véhicule. Trois d’entre elles étaient même des enfants.

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