Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Cependant…

Gu San jeta un coup d’œil à l’homme d’âge moyen et rétracta son regard en silence.

La famille Jiang n’avait que ces deux merdes de rat, mais il n’y avait rien à redire sur les autres.

Jiang Zongnan avait également beaucoup contribué au banquet de promotion de l’école de Mlle Qiao. Dans l’ensemble, Mlle Qiao n’avait pas fait de cadeau à la mauvaise personne.

…

Après avoir quitté le manoir impérial, Qin Si, Zhang Yang et les autres étaient rentrés.

Qiao Nian suivit Ye Wangchuan jusqu’à l’appartement Rhine.

Elle avait séjourné dans cet appartement lorsqu’elle était venue à l’Université de Qing pour l’examen. Ce n’est pas que Ye Wangchuan n’avait pas d’autres propriétés à Pékin. Il craignait plutôt qu’elle ne s’habitue pas à son nouvel environnement. De plus, cet appartement était proche du campus de l’université de Qing, il n’avait donc pas changé d’endroit.

Elle avait demandé à Gu San de la conduire à l’appartement Rhine.

En chemin, Qiao Nian semblait avoir quelque chose en tête. Elle n’arrêtait pas d’envoyer des messages sur son téléphone et gardait la tête baissée en répondant aux messages.

Ye Wangchuan ne la dérangeait pas. Il jouait seulement avec ses doigts de temps en temps et les pinçait. Qiao Nian était encore plus agitée. Elle leva les yeux et le regarda plusieurs fois, mais il fit semblant de ne pas la remarquer.

Cet air calme et posé était presque agaçant pour Gu San !

Enfin, ils arrivèrent à destination. La berline entra directement.

Ce n’était pas la première fois que Qiao Nian venait chez Ye Wangchuan. En arrivant, elle tint son sac en bandoulière et demanda : « Je suis toujours dans ma chambre d’origine ? »

L’appartement de Ye Wangchuan n’était pas petit. Outre les trois pièces nécessaires, il y avait deux chambres d’amis, un salon et une salle à manger.

La décoration était moderne et luxueuse. Elle était subtile mais élégante.

Par exemple, le canapé qu’il avait placé dans le salon était noir et n’avait pas l’air d’avoir de motifs particuliers. Qiao Nian l’avait pourtant reconnu. Elle avait vu une photo du même canapé sur un site Internet de luxe à l’étranger. Son prix était suffisant pour acheter une petite maison dans la banlieue de Pékin.

Le prix du canapé n’était pas le plus important. L’essentiel était qu’un canapé aussi luxueux ne serait pas expédié en Chine. En d’autres termes, si quelqu’un voulait l’acheter, il devrait prendre un avion pour le transporter.

Elle ne jeta qu’un coup d’œil au canapé avant de détourner le regard. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle venait ici. Elle y avait séjourné quelques jours auparavant et connaissait la plupart des choses qu’elle devait connaître.

« C’est à toi de voir. » Ye Wangchuan enfila ses pantoufles et entra. Voyant que la fille était plutôt paresseuse, il se dirigea vers le frigo et lui donna une bouteille d’eau. Après la lui avoir passée, il baissa les yeux et dit : « Tu peux choisir n’importe quelle chambre ici. Tu peux rester dans celle que tu veux. »

« N’importe laquelle ? » Qiao Nian haussa les sourcils et le regarda de travers. Ses yeux étaient malicieux, comme si elle avait quelque chose à dire.

Elle pouvait même rester dans sa chambre ?

Elle voulait le dire, mais ce n’était qu’une blague. Cependant, alors qu’elle parlait, elle pensa à la personnalité d’une certaine personne qui devenait de plus en plus intrépide ces derniers temps et se força à se retenir.

À sa grande surprise, bien qu’elle se soit retenue, ce quelqu’un semblait avoir perçu ses pensées. Il leva ses lèvres minces et dit d’une voix rauque : « La chambre principale est très bien aussi. Ma chambre est juste assez grande pour deux personnes. »

Qiao Nian prit l’eau qu’il lui tendait et serra les poings, muette. Elle arrêta de boire l’eau et la lui rendit. « Je reste dans ma chambre d’origine. »

C’était comme si elle s’échappait. « Je vais d’abord y déposer mes affaires. »

…

Lorsque Ye Wangchuan vit que l’eau était revenue dans ses mains, il baissa la tête et sourit. Il semblait être de bonne humeur lorsqu’il revint et posa la bouteille sur la table.

Gu San observa silencieusement la façon dont son maître Wang taquinait Mlle Qiao. Il se pinça les lèvres et les claqua secrètement.

Parfois, l’adjectif « effronté » convenait parfaitement à ce maître Wang.