Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Je viens d’apprendre par les membres de la faculté de médecine chinoise qu’ils prévoient d’organiser une danse solo de style ethnique traditionnel pendant la cérémonie d’ouverture. La chanson d’accompagnement est ‘Nirvana’ de Zhui Guang ! »

Le cœur de Jiang Xianrou battit la chamade.

Comme eux ?

Comme on pouvait s’y attendre.

Zhao Ruoqi dit également au téléphone : « La chanson qu’ils ont choisie est exactement la même que la nôtre. Je me demande si c’est intentionnel. »

Puis, elle poursuivit immédiatement après avec un sourire suffisant : « C’est aussi bien. Notre spectacle attirera certainement le plus d’attention avec ton frère à la cérémonie d’ouverture. Ce sera parfait s’ils insistent pour nous affronter. Nous les mettrons dans l’embarras ! »

« Sais-tu qui jouera cette chanson ? » Jiang Xianrou ne se souciait pas des ragots et avait déjà une idée.

Zhao Ruoqi dit d’un air indifférent : « Je sais. Je pense qu’il s’agit de la nouvelle élève de leur département cette année, celle qui a particulièrement bien réussi l’examen d’entrée à l’université. Quel est son nom déjà… »

« Qiao Nian. » La voix de Jiang Xianrou était froide, et ses beaux yeux l’étaient également.

Elle se demandait pourquoi Jiang Li revenait pour décharger sa colère sur elle. C’est donc ce qui s’était passé.

Héhé, Qiao Nian avait également choisi la chanson de Zhui Guang. Par coïncidence, c’était la même chanson qu’elle avait choisie. Elles avaient toutes les deux choisi ‘Nirvana’ !

Jiang Li avait dû se rendre compte qu’elles avaient choisi la même chanson et avait voulu prendre la défense de Qiao Nian, alors il était revenu en courant pour lui demander de la changer !

Les lèvres de Jiang Xianrou étaient extrêmement froides, sans aucune trace de chaleur, et son expression était perçante.

À l’autre bout du fil, Zhao Ruoqi réalisa soudain que la personne sur scène était sans aucun doute Qiao Nian. Sa voix devint encore plus froide. « Zhao Ruoqi, fais-moi une faveur… »

Zhao Ruoqi ne réfléchit pas trop. Elle dit directement sans réfléchir, « Senior, dis simplement ce dont tu as besoin. Il n’y a pas besoin de demander. »

Jiang Xianrou lui dit ce qu’elle voulait faire.

Zhao Ruoqi accepta sans hésiter.

Après la fin de l’appel.

Jiang Xianrou avait regardé son téléphone portable et avait souri froidement, les yeux remplis de dédain.

Jiang Li lui avait dit de changer de chanson, sinon elle le regretterait.

Ah !

Elle aurait pu envisager de la changer si elle n’avait pas su que Qiao Nian avait choisi la même chanson. Maintenant, elle voulait voir qui le regretterait si elles se rencontraient !

…

Le lendemain.

L’avion de Ye Wangchuan arriva à l’aéroport de la capitale à cinq heures du matin.

Ils arrivèrent à l’appartement à cinq heures et demie.

Il ne réveilla pas Qiao Nian en rentrant. Il retourna dans sa chambre pour prendre une douche froide et dormit paisiblement sur son territoire.

Il était presque deux heures de l’après-midi lorsqu’il se réveilla.

Ye Wangchuan se leva de bonne humeur et enfila ses vêtements d’intérieur avant de quitter sa chambre.

Dans le salon.

Gu San était déjà debout. Il posa immédiatement ce à quoi il était occupé et le salua lorsqu’il le vit descendre les escaliers. « Maître Wang, tu es debout. Veux-tu manger quelque chose ? »

« Oui, prends-en un peu. »

Ye Wangchuan baissa les yeux et réalisa que Qin Si était également présent. Il racontait à Qiao Nian ce qui s’était passé lors de la vente aux enchères.

Il était extrêmement excité lorsqu’il arriva à la partie intéressante.

« Sœur Qiao, c’est dommage que tu n’y sois pas allée. Vraiment, je t’emmènerais certainement voir cette vente aux enchères si tu y étais allée. »

Qiao Nian bailla, n’étant manifestement pas de bonne humeur. Elle fronçait également les sourcils de temps à autre. Elle était manifestement agacée par Qin Si.

Ce dernier n’était pas de cet avis et se contenta de claquer des lèvres. « Tu sais qu’il y a un autre gros bonnet dans la zone illégale ? »

La jeune fille sembla légèrement intéressée lorsqu’il mentionna cela. Elle leva les yeux vers lui et s’appuya paresseusement sur l’accoudoir du canapé. « Je ne sais pas ».