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Les identités secrètes de Madame ont encore une fois secoué toute la ville / Madam’s Identities Shock the Entire City Again / 夫人她马甲又轰动全城了
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Chapitre 864 : Sœur Nian : J’abandonnerai mon identité
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Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Les yeux de Qiao Nian étaient devenus froids. « Tu as fini ? »

« Qiao Nian, tu dois être très jalouse de moi et détester papa et maman. Sinon, pourquoi irais-tu à l’encontre de ta famille et me chercher des noises à chaque fois que tu as quitté la famille Qiao ? C’est la même chose cette fois-ci. Tu as clairement obtenu la note maximale à l’examen d’entrée à l’université, pourquoi ne l’as-tu pas dit ? D’abord, tu as fait semblant d’avoir 0, ce qui m’a fait tomber dans le panneau, puis tu as précisé que tu avais obtenu la note maximale. Ha, n’es-tu pas ridicule ? »

Qiao Chen était en effet tellement en colère qu’elle en avait la tête qui tournait. Internet était rempli d’injures et de moqueries à son égard. Wei Ling l’avait également appelée pour la pousser à sortir.

Steven essayait également de la contacter. Inutile de dire que la raison pour laquelle il la cherchait était certainement liée au fait que Zhui Guang avait reposté l’article de l’Association de piano.

La première fois que Zhui Guang s’était levé pour la marteler, elle n’y avait pas trop réfléchi.

Cependant, la deuxième fois qu’elle avait reposté son Weibo, elle s’était montrée extrêmement impolie. Son style personnel était fort, et elle sentait que quelque chose n’allait pas.

Qiao Chen baissa la voix et fit de son mieux pour cacher sa colère. Elle dit froidement : « Qu’est-ce que Zhui Guang a à voir avec toi ? Est-ce aussi à cause de l’homme avec qui tu es ? Qiao Nian, ne peux-tu pas compter sur les autres ? Si tu en as la capacité, viens me combattre ouvertement. »

Les yeux de Qiao Nian étaient extrêmement froids tandis qu’elle tenait le téléphone portable de sa main blanche. Elle attendit patiemment que son interlocuteur finisse de parler. Regrettant déjà d’avoir pris l’appel, elle répondit nonchalamment : « Quand ai-je déjà compté sur les autres ? Je me suis toujours battue debout. »

Qiao Chen n’était-elle pas celle qui avait toujours été malhonnête ?

« Ha, quelle personne droite. Alors explique-moi ce qui se passe avec Zhui Guang. N’est-ce pas à cause de la personne avec qui tu as emménagé ? Tu oses dire qu’elle ne me connaît pas ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi aurait-elle reposté mon Weibo et m’aurait-elle parlé sur ce ton ? »

Avant que Qiao Chen ne puisse finir de parler, la jeune fille l’interrompit avec impatience. N’ayant pas peur qu’elle le sache, elle dit de façon concise : « Je t’ai martelé avec mon compte Weibo, est-ce que ça te pose un problème ? »

Je t’ai martelé avec mon compte Weibo, ça te pose un problème ?

Dès qu’elle avait dit cela, la personne à l’autre bout du fil s’était tue.

Qiao Nian regarda son téléphone. L’appel était toujours en cours. Qiao Chen n’avait pas raccroché. Elle fronça les sourcils et son expression devint froide.

Qiao Chen resta silencieuse pendant une bonne minute. Qiao Nian ne raccrocha pas non plus et attendit qu’elle digère la nouvelle.

Au bout d’un long moment, elle posa la main sur la table et frappa impatiemment.

Ce n’est qu’à ce moment que Qiao Chen demanda lentement : « Tu as dit que tu étais Zhui Guang ? » Qiao Nian était Zhui Guang ?!

Comment Qiao Nian pouvait-elle être Zhui Guang ? Elle avait des millions de fans sur Weibo. Qiao Nian n’était qu’une lycéenne ordinaire de la ville de Rao.

Comment Qiao Nian pouvait-elle être à la hauteur de Zhui Guang ?

Elle avait l’impression que le monde n’était qu’une fantaisie.

C’était tellement surréaliste qu’elle ne pouvait plus respirer.

Qiao Nian n’avait jamais eu peur que Qiao Chen découvre ce pseudonyme. De toute façon, Qiao Chen ne voulait pas qu’elle soit sous les feux de la rampe, et même si elle l’apprenait, elle ne le dirait à personne. Elle plissa ses beaux yeux noirs, purs et sombres. « Puisque tu as déjà utilisé ma composition musicale, tu ne peux pas savoir si je suis Zhui Guang ou non ? »

« Ce n’est pas la première fois que tu utilises ce qui m’appartient. Tu n’as rien senti quand tu l’as utilisé ? »

Au clubhouse de Pékin, à des milliers de kilomètres de là, Qiao Chen serra les poings dans les toilettes. Ses épaules tremblaient et elle n’arrivait pas à se remettre de ses émotions.

Bien sûr, elle l’avait senti. Comment pouvait-elle ne pas le sentir ?

À l’époque, avant d’utiliser la composition, elle avait l’impression que l’arrangement que Qiao Nian l’avait aidée à modifier était très proche du style de Zhui Guang. Cependant, le professeur l’avait exhortée, et toutes les nouvelles chansons qu’elle avait écrites avaient été rejetées. Elle n’avait pas eu d’autre choix que de prendre le risque de trouver un arrangement similaire sur Internet et d’en utiliser une partie.



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