Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Il ne le savait pas, et Qiao Nian non plus.

Mais pour elle, qu’il s’agisse du banquet de promotion de l’école ou du banquet de fiançailles, il s’agissait simplement de prendre un repas avec tout le monde.

Elle n’avait pas l’intention de rester dans la résidence des Jiang.

Elle voulait juste aller prendre un repas avant.

Elle n’avait aucune objection à ce que les aînés veuillent le faire plus tôt.

Jiang Li réfléchit un instant. Il ne savait toujours pas pourquoi son grand-père était si anxieux. Il ne put s’empêcher de leur dire : « Je vais appeler et demander. »

Il se dépêcha de sortir.

Gu San était très perspicace. Il trouva immédiatement une raison et le suivit.

En un instant, il ne resta plus que Qiao Nian et Ye Wangchuan dans le salon.

Ye Wangchuan regarda la fille allongée sur le sofa avec une expression froide. Il sourit et demanda d’une voix rauque : « Tu vas mourir si tu arrêtes d’être cool ? »

Qiao Nian n’avait même pas bougé ses sourcils. Elle regarda dans sa direction et resta impassible. Elle dit d’un ton fatigué : « Ah, elle a utilisé mes affaires, et maintenant elle me dit que même si un orage la frappe, elle le traitera comme de la simple boue et ne cédera pas. Si ce n’est pas agir de manière cool, qu’est-ce que c’est ? Je le demande sincèrement. Je ne veux rien dire d’autre. »

« …Tu lui demande « sincèrement ». Je suppose qu’elle sera stupéfaite pendant un moment et qu’elle ne te répondra pas de sitôt. »

Ye Wangchuan disait la vérité. Si Qiao Chen répondait maintenant, cela reviendrait à demander à Qiao Nian de la gifler. Seul un idiot répondrait.

Qiao Nian prit la bouteille d’eau posée sur la table, dévissa le bouchon et but une gorgée. Ses lèvres étaient belles et leur couleur brillante. Boire de l’eau attirerait davantage l’attention.

Les yeux de Ye Wangchuan s’assombrirent lorsqu’il vit cela. Il s’approcha soudainement et bloqua la

fille.

Il lui passa les bras autour du cou et ses yeux brillèrent. « En parlant de ça, les résultats de l’examen d’entrée à l’université sont également sortis. N’as-tu pas dit que tu me donnerais une réponse ? »

Qiao Nian ne s’attendait pas à ce qu’il mentionne cela et resta silencieuse un moment.

Voyant qu’elle était silencieuse, Ye Wangchuan demanda d’un ton taquin : « Tu n’as pas encore décidé ? »

Voyant qu’il se rapprochait de plus en plus, Qiao Nian sut qu’elle ne pourrait pas réussir le test si elle ne lui donnait pas une réponse définitive aujourd’hui. Elle répondit : « …Ce n’est pas que je n’y ai pas réfléchi. »

Son téléphone s’était allumé.

Voyant que son attention était portée sur le téléphone, Ye Wangchuan plissa les yeux et faillit jeter son téléphone.

Cependant, le Jeune Maître Ye se retint et attendit qu’elle réponde à l’appel.

Puisqu’il avait déjà attendu si longtemps, un appel ne ferait pas de différence.

Qiao Nian était en fait assez frustrée par la pression, alors quand son téléphone sonna, elle poussa un soupir de soulagement. En voyant l’identité de l’appelant, elle s’énerva à nouveau.

Elle n’aurait jamais répondu à cet appel à un autre moment.

Cependant, il y avait un loup devant et un tigre derrière. Prendre l’appel lui permettrait au moins de réfléchir quelques minutes de plus.

Elle décrocha lentement.

« Allô. »

« Qiao Nian, quelles astuces as-tu utilisées pour que Zhui Guang prenne ta défense ? Ne crois pas que je ne le sais pas. Tu as dû inciter Zhui Guang à me répondre sur Weibo, n’est-ce pas ? Tu me prends toujours pour cible. Est-ce que ça sert à quelque chose ? »

La voix de Qiao Chen était remplie de colère, de mauvaise volonté et de frustration.

« Es-tu à ce point jalouse de moi ? Tu es si jalouse que tu veux ruiner ma réputation. »

Initialement, Qiao Nian pensait encore à la question de Ye Wangchuan et était un peu distraite. En entendant sa question énervée, elle retroussa ses lèvres et dit avec dédain : « Je suis jalouse de toi ? Qiao Chen, tu te trompes. »

« Tu sais très bien si tu es jalouse de moi ou non ! Depuis que nous sommes jeunes, j’ai toujours été meilleure que toi et j’ai été choyée à la maison. Je sais que tu as toujours été malheureuse, mais à l’époque, tu ne savais pas encore que tu n’étais pas l’enfant biologique de Père et Mère. Tu m’as toujours cédé et tu as fait semblant de ne pas être en compétition pour obtenir l’amour de Père et de Mère. En fin de compte, personne ne t’aimait, Qiao Nian. Personne ne t’aimait ! »