Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Je vais envoyer un message à sœur Nian pour lui demander. »

Jiang Tingting gloussa et retourna s’asseoir. Elle avait oublié de poser la question.

Le lendemain, avant que Qiao Nian ne monte dans l’avion, elle vit un message de Jiang Tingting lui demandant si elle était Zhui Guang.

Elle avait baissé les yeux et s’apprêtait à répondre lorsque quelqu’un lui avait tendu une canette de café chaud. « Il fait froid. Prends un peu de café pour te réchauffer. »

Elle leva les yeux et rencontra le regard profond d’une certaine personne. Son regard était trop chaud. Les coins de sa bouche ont tressailli et elle avait d’abord détourné le regard. Elle rangea lentement son téléphone et prit la canette de café qu’il lui tendait. « Merci. »

Elle était très polie !

Ye Wangchuan sourit et fit semblant de ne pas remarquer sa gêne. Il lui prit la canette de café des mains et dit : « Je vais t’aider à l’ouvrir. »

Qiao Nian : « … » Alors pourquoi n’avait-il pas ouvert la canette avant de la lui donner ?

Malgré cela, elle lui tendit la canette paresseusement.

L’homme baissa la tête et ouvrit la boîte avant de la lui rendre. Son regard se posa à nouveau sur elle, et il vit son cou fin. Il lui demanda : « As-tu froid ? »

Gu San était allé acheter du café avec lui. Ye Wangchuan lui avait aussi acheté une canette. Il faisait chaud, et la température dans sa main était parfaite. Cependant, lorsqu’il vit le couple se tenir non loin de là, il sentit instantanément que le café n’était plus parfumé !

« Hein ? » Qiao Nian tint inconsciemment la canette et prit une gorgée de café chaud. Puis, elle baissa ses yeux exquis et réagit. Elle dit lentement : « Je vais bien. Je n’ai pas froid. »

Ye Wangchuan ne dit rien. Il tendit la main et prit celle de la jeune fille, pinçant le bout de ses doigts légèrement froids. « Tes doigts sont si froids, mais tu dis toujours que tu n’as pas froid. »

« … » Qiao Nian leva les yeux et lui lança un regard diabolique.

N’en faisait-il pas un peu trop ? Il avait juste avoué hier, mais aujourd’hui, c’était comme s’il était en service avec un certificat. Il ne cessait de faire de petits gestes.

Ye Wangchuan enleva l’écharpe autour de son cou et l’enroula à nouveau. Il l’attacha autour de son cou et dit : « Il fera plus froid à la ville de Rao. Mets-la d’abord, ne t’enrhume pas. »

Son écharpe était chaude au toucher. Elle était assez chaude autour de son cou, et elle ne semblait pas avoir aussi froid qu’avant.

Qiao Nian baissa les yeux et accepta silencieusement ses actions. Elle n’enleva pas l’écharpe.

Gu San claqua des lèvres et but une gorgée de café en silence.

Le café étant amer, il valait mieux être célibataire que de regarder les autres montrer leur amour !

À ce moment, une annonce leur demanda de se préparer à monter dans l’avion.

Gu San jeta la boîte de conserve dans la poubelle sur le côté et s’approcha. Il s’arc-bouta et interrompit le temps doux de son patron.

« Maître Wang, il est temps d’embarquer. »

Ye Wangchuan lui jeta un coup d’œil. Il était grand et attirait particulièrement l’attention dans la salle d’embarquement. De nombreuses filles lui jetaient des coups d’œil. Il ne les regarda pas du tout et concentra toute son attention sur la fille à côté de lui. Il leva la main et aida la jeune fille à lisser son écharpe avant de baisser la tête.

Il lui prit la main et dit : « Retournons à la ville de Rao. »

L’avion avait atterri à l’aéroport de la ville de Rao trois heures plus tard.

Après la descente de l’avion, quelqu’un était venu les chercher.

Qiao Nian n’était pas retournée à la villa pour ranger ses affaires. En effet, elle n’avait rien emporté à Pékin, et il n’y avait pas grand-chose à ranger. Elle dit donc à Ye Wangchuan d’aller directement à l’hôpital de la ville.

À l’hôpital, l’oncle Chen était toujours le même. En la voyant, il était devenu beaucoup plus énergique.

Qiao Nian l’accompagna un moment. Quand elle vit qu’il était de nouveau abattu et fatigué, elle se leva pour le laisser se reposer et alla chercher son médecin traitant pour comprendre la situation.

Chen Yuan l’appela dès qu’elle quitta l’hôpital.

« Je viens de voir ton message… Sœur Nian, tu es descendue de l’avion ? »