Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Sur le téléphone portable se trouvait un numéro qu’elle n’avait pas contacté depuis longtemps, Qiao Nian n’avait écrit qu’un seul mot : « Zhou ».

Un rare regard de surprise apparut sur son visage lorsqu’elle vit l’expéditeur du message. Elle haussa les sourcils et cliqua sur le message.

[Zhou : Es-tu sur le Continent indépendant ?]

Qiao Nian se pencha en arrière sur sa chaise et regarda le message. Elle ne répondit pas pendant un long moment.

Peu de temps après, cette personne envoya un autre message.

[Zhou : Guan Yan l’a dit. Elle a dit que tu étais sur le Continent indépendant.]

[Zhou : Où es-tu ? J’ai fini mon travail, donc je peux venir te chercher.]

Cette personne avait ensuite envoyé un emplacement.

Qiao Nian avait cliqué dessus et avait vu que la personne n’était qu’à une rue d’elle.

Bientôt, un autre message avait été envoyé.

[Zhou : Gros bébé, ne me dis pas que tu ne veux pas me voir ?]

Les doigts de Qiao Nian avaient tapé sur l’écran, et sa paupière avait tremblé en voyant le « gros bébé » effronté. Elle avait résisté à l’envie de mettre l’autre partie sur liste noire, puis avait répondu sans expression.

Puis, Qiao Nian jeta son téléphone de côté et se leva pour se changer.

Cinq minutes plus tard.

Elle prit son téléphone portable et sa carte de chambre, enfila sa casquette de baseball et quitta la chambre d’hôtel.

L’hôtel Intercontinental était l’un des hôtels les plus luxueux du Continent indépendant.

Beaucoup de gens vivaient ici.

Qiao Nian sortit de l’ascenseur et se dirigea directement vers un café voisin sans regarder autour d’elle.

C’était le centre d’affaires du Continent indépendant. Le café était situé en face de la route à l’extérieur de l’hôtel Intercontinental, dans un endroit relativement calme.

« Bienvenue. »

Elle poussa la porte et entra. Immédiatement, un serveur en uniforme s’approcha et demanda : « Bonjour, Madame. Avez-vous rendez-vous ? Allez-vous seulement boire un café aujourd’hui ou allez-vous aussi manger ? »

« Je cherche une amie. »

Le serveur ne put s’empêcher de la regarder. Cependant, la jeune fille portait une casquette de baseball. Il ne pouvait voir qu’un contour exquis et juste. Elle semblait être une jeune fille plutôt jeune.

Stupéfait pendant un moment, il revint à ses sens et se tourna immédiatement sur le côté pour lui faire de la place.

« Merci. »

Qiao Nian le remercia et entra.

Il y avait beaucoup de monde dans le café et de nombreux sièges étaient occupés. Il y avait des hommes et des femmes. Certains semblaient être là pour le thé de l’après-midi, tandis que d’autres avaient apporté leur ordinateur pour discuter.

Chacun avait ses propres occupations et prêtait rarement attention à qui entrait et qui sortait.

Elle entra et aperçut bientôt la personne qui l’avait appelée depuis un siège près de la fenêtre dans le coin.

La femme portait un coupe-vent gris clair qui soulignait sa silhouette élancée et grande. Ses cheveux châtains étaient ondulés et son maquillage était exquis. Ses lèvres rouges étaient encore plus captivantes. Elle ressemblait beaucoup à une renarde.

Deux tasses de café étaient devant elle, et elle s’appuyait sur ses coudes comme si elle attendait quelqu’un.

Ses yeux couleur fleur de pêcher s’illuminèrent en voyant Qiao Nian. Elle poussa immédiatement l’une des tasses de café vers elle et sourit. « Je l’ai commandé pour toi. Une tasse de Blue Mountain sans sucre. »

Qiao Nian s’assit en face d’elle et posa son téléphone sur la table. Elle tenait sa tasse de café d’une main et demanda avec désinvolture : « Pourquoi m’as-tu appelée ? »

Elle avait autrefois formé une organisation appelée le Mandala Noir pendant ses années de collège.

C’est également à cette époque qu’elle s’était fait quelques amis partageant les mêmes idées.

Guan Yan était l’un des membres qu’elle avait fait entrer dans le Mandala Noir.

Le Mandala Noir comptait également d’autres membres.

Peu de gens, juste quelques-uns.

La femme en face d’elle était l’une d’entre eux. Ils étaient généralement dispersés à travers le monde et n’avaient pas souvent l’occasion de se réunir.

Cependant, leur relation avait toujours été bonne.

Ils pouvaient être considérés comme des amis.