Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Su Huaiyuan appartenait à la ville de Rao. Le pouvoir de la famille Xu était également réparti entre cette ville et celle de Shuangjiang. Il ne concernait pas Pékin.

Xu Jishen n’était donc pas proche du cercle de Pékin.

De plus, il n’était pas facile d’y entrer. Il était étranger à ce groupe et ne pouvait pas se résoudre à s’abaisser devant les autres. Il n’avait échangé qu’avec Jiang Yao et n’avait pas beaucoup interagi avec les autres forces de la capitale.

Il n’était même pas entré dans la périphérie de la capitale, et encore moins entré en contact avec le petit cercle de Qin Si.

Xu Jishen avait entendu parler de Qin Si et l’avait rencontré à de nombreuses reprises, mais il ne lui avait jamais parlé.

Il ne s’attendait pas à ce qu’il réussisse à entrer dans le cercle de la capitale de cette façon.

C’était quelqu’un que Qiao Nian avait attiré. Qin Si lui avait donné un visage et avait commencé à discuter. Zhang Yang s’était également joint à eux.

Tang Ning venait de la ville de Rao.

Ils étaient tous jeunes. Au bout d’un moment, ils avaient appris à se connaître.

Qiao Nian n’avait pas dit grand-chose. En fait, elle les avait écoutés discuter et avait feuilleté les objets de son sac à dos de jeu.

Qin Si avait discuté avec Xu Jishen pendant un moment avant de commencer le jeu.

Les compétences de Xu Jishen en matière de jeu n’étaient pas mauvaises, et avec Qiao Nian à la tête de l’équipe, ils avaient gagné en moins de 20 minutes.

Qiao Nian quitta le jeu après un tour en voyant que Ji Nan avait répondu. Elle leur dit : « Attendez-moi. Je vais répondre à un message. »

Qiao Nian était partie et avait commencé à taper un message.

De l’autre côté, Ye Lan et Bo Jingxing avaient presque fini de discuter.

Elle était venue dans la matinée principalement pour demander à Ye Wangchuan quelques détails sur le Continent Indépendant. Elle ne s’attendait pas à ce que Bo Jingxing soit là.

Elle avait de bonnes relations avec Bo Zheng, alors elle s’était enquise de la santé de ses aînés.

Tout le monde avait bavardé pendant un moment.

Elle avait vu que Qiao Nian avait fait des jeux avec Qin Si et les autres, alors elle n’avait pas interrompu le divertissement des jeunes.

Il se trouve que Qiao Nian ne jouait plus.

Ye Lan lui demanda rapidement : « Nian Nian, es-tu libre vendredi ? »

« Vendredi ? » Qiao Nian regardait toujours son téléphone, l’esprit ailleurs.

Ye Lan connaissait sa personnalité et n’y fit pas attention. Elle sourit et dit : « Oui, notre entreprise organise une réunion annuelle ce vendredi. Nous irons à la plage pour jouer. Veux-tu y aller ? Je vais réserver une chambre pour toi. »

Après l’entrée de la capitale dans le mois d’octobre, le temps s’était progressivement refroidi, surtout ces derniers jours. On était presque en novembre, le temps était donc encore plus froid.

Ye Lan avait toujours eu l’habitude d’aller dans le sud pour prendre des vacances en hiver. Cette fois-ci, elle avait décidé de se rendre sur une île pour la réunion annuelle de l’entreprise.

Le temps y était agréable et relaxant. C’était un endroit idéal pour des vacances.

Elle avait prévu d’emmener Ye Qichen, mais il avait fait tout un foin en disant qu’il voulait que sa sœur l’accompagne à nouveau. Sinon, il n’irait pas.

Elle voulait aussi partir en vacances avec Qiao Nian, alors elle lui avait demandé.

Après avoir préparé deux tasses de café, Ye Wangchuan en prit une pour lui et tendit l’autre tasse à la jeune fille. « Prends du café chaud. »

Il y avait encore une pointe de confusion dans les yeux de Qiao Nian. Elle était encore en train de penser aux arrangements de vendredi quand elle fut rapidement ramenée à la réalité par la tasse de café devant elle.

Elle tendit la main pour la prendre, mais Ye Wangchuan lui retira la tasse et la posa sur la table à côté d’elle.

De la fumée blanche s’élevait encore du café fraîchement préparé. Toute sa main se réchauffait lorsqu’il la tenait.

Qiao Nian ne portait qu’un pull bleu clair. Ses paumes étaient légèrement froides, tout comme le bout de ses doigts.

Maintenant qu’elle tenait une tasse de café chaud dans sa main, tout son corps se réchauffait…