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Les identités secrètes de Madame ont encore une fois secoué toute la ville / Madam’s Identities Shock the Entire City Again / 夫人她马甲又轰动全城了
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Chapitre 1587 : Preuves à l’appui
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Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

L’attitude de Jiang Xianrou n’était ni servile ni dominatrice. Elle était très sûre d’elle.

Même Jiang Zongnan fronça les sourcils et regarda Qiao Nian. Après un moment d’hésitation, il dit : « Nian Nian, tu te trompes ? Je ne pense pas que Xianrou ait appelé Xiao Li. »

« Heh, tu crois que je dois demander des preuves à Jiang Li ? »

Qiao Nian avait fixé le visage de Jiang Xianrou de ses yeux exquis. Les commissures de ses lèvres se retroussèrent d’un air moqueur. Elle avait souri et avait sorti son téléphone. Devant les quatre membres de la famille Jiang, elle avait trouvé l’enregistrement et avait jeté le téléphone sur la table.

La voix de Jiang Xianrou sortit clairement du téléphone.

« Sais-tu que Qiao Nian a kidnappé Qi Lanyin à cause de toi ? », demanda-t-elle.

« Parce que Qiao Nian a kidnappé Qi Lanyin, la famille Qi est venue dire à papa qu’elle voulait passer par des procédures légales. Jiang Li, sais-tu à combien d’années elle sera condamnée pour l’enlèvement ? »

« …Si la famille Qi veut vraiment passer par la procédure judiciaire avec elle, elle sera la seule à en souffrir ! »

« N’oublie pas, ne dis pas que je te l’ai dit. Je ne veux pas provoquer une folle comme elle. »

L’enregistrement de l’appel téléphonique avait été comme une gifle retentissante sur le visage de Jiang Xianrou. Elle avait pâli et ses lèvres avaient perdu leur couleur.

Une fois l’enregistrement terminé, Qiao Nian se pencha et décrocha le téléphone posé sur la table. Son regard acéré balaya les visages des membres de la famille Jiang, dépassant Jiang Zongnan et les autres. Son regard s’était posé sur Jiang Xianrou, dont les doigts tremblaient. Elle avait rabattu le bord de sa casquette, et ses yeux sombres étaient froids. Avec un faible sourire, elle demanda : « Jiang Xianrou, la famille Qi veut passer par les procédures légales avec moi ? »

« … » Jiang Xianrou s’était pincé les paumes et n’avait rien dit.

Les yeux de Qiao Nian étaient féroces et arrogants, tout en étant décontractés. « Si je ne m’arrête pas maintenant, la famille Qi suivra les procédures légales. Je serai la seule à souffrir ? »

« Je veux savoir comment la famille Qi et toi comptez me faire souffrir. »

Chaque mot que Qiao Nian prononçait maintenant était comme une gifle retentissante au visage de Jiang Xianrou. Son visage pâle devint progressivement rouge tandis qu’elle lançait un regard féroce à la fille qui ne lui accordait pas le moindre visage.

Cependant, Qiao Nian ne se souciait pas du tout de son regard féroce. Au lieu de cela, elle avait légèrement relevé son menton parfait et l’avait regardée froidement et avec impatience. Sa voix était basse et frivole. « Jiang Xianrou, à combien d’années veux-tu me condamner ? »

Jiang Xianrou s’était presque mordu la lèvre à mort.

C’était la première fois en 20 ans que quelqu’un l’humiliait aussi directement.

Tout le sang de son corps lui monta à la tête, et son visage devint pâle. Ses joues étaient si chaudes qu’elles étaient sur le point de brûler. Cependant, Qiao Nian avait jeté l’enregistrement de son appel avec Jiang Li.

Elle se pinça la paume de la main jusqu’à ce que ses ongles menacent de se casser. Elle n’arrivait pas à trouver une occasion de discuter.

Elle commençait à comprendre.

Qiao Nian utilisait délibérément les preuves pour la gifler !

Jiang Zongnan et Jiang Yao avaient depuis longtemps été choqués sans voix par ce que Jiang Xianrou avait dit au téléphone.

Seule Tang Wanru avait entendu les paroles d’humiliation de Qiao Nian à l’égard de Jiang Xianrou. Les veines de son cou étaient apparues et elle avait interrompu à voix basse : « Même si – même si Xianrou a appelé son frère, et alors ? Devons-nous te donner une explication juste parce que notre famille a passé un appel ? Qiao Nian, sais-tu que tes actions ont déjà impliqué la violation de la vie privée d’autres personnes ? De quel droit enregistres-tu leurs appels téléphoniques ? Ce que tu fais est illégal. Je peux appeler la police ! »

« Tu ne viens pas d’appeler la police ? » Qiao Nian l’avait finalement ignorée pour la première fois. Ses yeux sombres étaient féroces et arrogants alors qu’elle demandait : « …Tu veux que j’appelle le 110 pour toi ? ».



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