Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

En ce moment, dans une usine chimique abandonnée du Continent O, Pays M.

Qi Lanyin avait été ligotée et jetée de côté. Non loin d’elle se trouvait une jeune femme grande et sexy, vêtue d’un blouson et d’un pantalon de cuir de moto noir.

La femme avait l’air courageuse de l’extérieur. Elle attirait tous les regards.

Elle ignora le regard de Qi Lanyin du début à la fin et marcha tranquillement sur le côté pour trouver un tabouret intact dans le tas de ferraille. Elle le sortit ensuite et trouva un morceau de papier pour l’essuyer avant de s’asseoir.

Qi Lanyin regarda avec horreur l’autre partie sortir lentement une petite tablette et l’assembler rapidement pour en faire un petit ordinateur. Elle commença alors à surfer sur Internet devant elle.

Elle se mordit la lèvre. Ses yeux papillonnèrent un long moment avant qu’elle ne trouve enfin le courage de parler. « Qui êtes-vous ? »

La jeune femme semblait s’être connectée à une application de tchat. Elle se retourna et lui lança un regard aux sourcils haussés en entendant sa question.

Elle ne remarqua même pas l’écran d’ordinateur ouvert qui la couvrait.

« Vous… » Qi Lanyin s’efforça de voir clairement, mais malheureusement, elle était loin. Le petit ordinateur de l’autre partie semblait être recouvert d’un film anti-piratage. Elle ne voyait qu’un écran blanc et ne pouvait pas voir quel type de logiciel de tchat l’autre partie avait utilisé.

Elle n’avait eu d’autre choix que de se mordre à nouveau la lèvre. Elle avait détourné le regard avec indignation, puis son regard s’est posé sur la jeune femme. Elle baissa la voix et menaça : « Pourquoi m’avez-vous enlevée ? Savez-vous qui je suis ? Je vous conseille de me relâcher rapidement. Sinon, quand ma tante et mon père me trouveront ici, ils ne vous laisseront certainement pas partir. »

« Oh. »

La jeune femme la regarda avec désinvolture, comme si elle n’était pas du tout intimidée. Elle était même d’humeur à sourire.

Elle la regarda gentiment et chaleureusement et dit : « Mlle Qi, as-tu déjà pensé que je pourrais te tuer avant qu’ils ne te trouvent ? »

Quel ton doux !

Qi Lanyin était si effrayée qu’elle en pâlit !

« Tsk, je ne faisais que plaisanter. Ne t’inquiète pas, je n’ai pas le dernier mot concernant ta vie. Tu peux toujours vivre tant que quelqu’un ne veut pas que tu meures. »

La jeune femme croisa les jambes, ses beaux yeux s’assombrissant. Son ton changea. « Bien sûr, si elle veut ta mort, tu ne pourras probablement pas voir le soleil demain. »

« Qui est la personne dont tu parles ? » Qi Lanyin paniqua. Il était évident qu’elle n’avait jamais rencontré une telle situation auparavant et était en fait très effrayée.

« Hmm. » La jeune femme lui jeta un coup d’œil, ses lèvres rouges se retroussant. Elle ne lui répondit pas directement, mais dit lentement : « Quelqu’un que tu ne peux pas te permettre d’offenser. »

Qi Lanyin refusa d’abandonner. Elle voulait en demander plus, mais son interlocutrice n’avait pas la patience de jouer avec elle. Elle lui rappela ‘précieusement’ : « Mlle Qi, je vais devoir te trouver une chaussette malodorante pour te faire taire si tu continues à dire autant de bêtises. Es-tu sûre de vouloir continuer à poser des questions ? »

Qi Lanyin avait été gâtée depuis son plus jeune âge et avait développé une personnalité fière.

Avec sa nature fière, elle préférait mourir plutôt que de voir quelqu’un lui fourrer des chaussettes malodorantes dans la bouche.

Ainsi, son expression changea encore et encore avant qu’elle ne se taise avec tact.

Il n’y avait que cette usine chimique abandonnée à des dizaines de kilomètres de là, et il n’y avait qu’eux deux dans cette usine chimique abandonnée.

Après que Qi Lanyin se soit calmée, l’énorme usine chimique se calma également.

Satisfaite, la jeune femme retourna à son mini-ordinateur.

Qi Lanyin n’entendait que le bruit de la frappe sur le clavier. Elle ne savait pas qui son interlocutrice contactait, ni pourquoi elle l’avait kidnappée…