Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

La cabine entière avait été stupéfaite dès qu’il avait fini de parler.

La première réaction de tout le monde était que sa réponse était trop extravagante.

Et alors si elle était Qiao Nian ?

Alors qu’ils y pensaient… Bo Jingxing et Qin Si écrasèrent cette pensée.

Ils se rappelèrent ce qui s’était passé autour de Qiao Nian. Les gens autour d’elle s’étaient tus, puis s’étaient tus collectivement.

C’est bien cela. Avant que Qiao Nian n’arrive à la capitale, tout le monde pensait qu’elle n’était qu’une personne ordinaire de Rao.

Et puis ?

Ensuite, il y avait eu Wei Ying, Wei Ling, Jiang Xianrou, Liang Lu… Tous ceux qui avaient méprisé Qiao Nian avaient été battus par le grand patron.

Le nom de Qiao Nian n’était pas génial. Ce qui l’était, c’était la personne qui l’avait prononcé.

…

Hôtel Intercontinental, 18ème étage.

Les personnes vivant à cet étage venaient du pays M.

Mas et l’assistant du Pays M vivaient à cet étage.

Suite 1808.

Un homme élancé de plus de 1m80 se dirigea du bar vers le canapé avec une bouteille de champagne.

« Pourquoi es-tu venu me voir ? »

Il avait les cheveux noirs, la peau bronzée et des yeux d’un vert profond. Les traits de son visage étaient également relativement bien définis, mais son visage était trop rugueux, avec un menton légèrement plus long. La forme de son visage était plus proche de celle d’un cheval, ce qui ne correspondait pas à ses beaux yeux.

Il portait le peignoir de l’hôtel.

Il refusait de serrer correctement la fine ceinture qui lui enserrait la taille. Une grande partie de sa peau était exposée, ce qui lui donnait un air frivole.

Mas avait porté le champagne jusqu’au canapé et s’était assis. Il posa ses longues jambes sur la table basse et déboucha le champagne. Il buvait à grandes gorgées.

En face de lui était assise une fille arrogante, Qi Lanyin. Qi Lanyin fronça les sourcils et dit d’un ton désagréable en voyant ses actions débridées : « Pourquoi dois-tu t’asseoir ainsi ? Tu ne peux pas t’habiller correctement ? »

Mas la regarda froidement et répondit nonchalamment : « C’est ma chambre. Tu peux sortir si tu n’aimes pas ça. »

« Toi ! » Le visage de Qi Lanyin devint instantanément rouge.

« Ça suffit. »

Heureusement, une femme l’appela à voix basse à ce moment.

Bien que Qi Lanyin soit mécontente de l’attitude de son interlocuteur, elle avait très peur de cette femme. Elle se contenta de serrer les poings et de crier tristement : « Tante ! »

La femme d’âge moyen la regarda. Elle ne dit rien, mais Qi Lanyin n’osa rien dire.

« Mas. Nous sommes venus te voir pour parler affaires. »

La femme avait une quarantaine d’années et semblait gracieuse. Sa robe de satin blanc argenté lui collait au corps, soulignant ses courbes et son apparence charmante. Chacun de ses mouvements dégageait une forte aura féminine.

Mas se retint et se redressa, mais il semblait toujours impatient. « Qu’est-ce que c’est ? Vas-y. »

La femme d’âge moyen sourit et prit une cigarette dans le paquet. Elle l’alluma et la tint entre ses doigts, puis déclara sans ambages : « Aiden a abandonné. »

Mas la regarda, un peu surpris. « Comment cela se fait-il ? »

Il n’avait pas beaucoup d’estime pour Aiden, mais il ne s’attendait pas à ce qu’il soit si timide.

« Tu réfléchis trop. Il ne s’est pas retiré de la compétition à cause de toi. » La femme d’âge moyen souleva ses paupières et le regarda avec un léger sourire. Voyant que son expression avait changé, elle continua sans se presser : « Il est tombé sur la fille du pays Z en bas et s’est immédiatement retiré de la compétition. Mas, il semble que la pression que tu dégages soit inférieure à celle d’une fille ordinaire du Pays Z. »