Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Tu sous-entends que je suis nul ? » Qin Si ne pouvait clairement pas l’accepter. Il plaça ses mains sur ses hanches d’un air suffisant. « Alors, comment se fait-il que Soeur Qiao puisse me porter ? »

Zhang Yang resta sans voix.

Bien sûr, un gros bonnet de niveau caché comme Mlle Qiao pouvait porter le Jeune Maître Qin, qui était accro au suicide. Lui, en revanche, n’était pas un gros bonnet. Le jeune maître Qin était comme une escouade de suicidaires lorsqu’il jouait. Zhang Yang n’était pas un grand joueur. Comment pouvait-il le porter ?

« Tu refuses toujours d’admettre que tu es nul… » Qin Si reporta son attention sur Ye Wangchuan après avoir marmonné.

Il vit que l’homme s’appuyait paresseusement sur le canapé en cuir et s’apprêtait à s’y enfoncer. Sa taille forte et ses longues jambes attiraient particulièrement l’attention.

Il ne put s’empêcher de penser à l’hôtesse de l’air qui avait fait de son mieux pour leur parler. Elle avait l’air moyenne, mais elle était très sûre d’elle. Elle flirtait avec Maître Wang comme une comédienne.

Il claqua la langue en pensant à Qiao Nian, puis demanda : « Maître Wang, sœur Qiao est-elle arrivée à l’hôtel ? »

« Oui. »

Ye Wangchuan posa son téléphone et le regarda de ses yeux sombres. Il dit paresseusement : « Elle est allée rendre visite à tante Chen. »

Qin Si se demanda qui était Tante Chen avant de se souvenir. « Oh, c’est la tante Chen qui l’a aidée quand elle était jeune ? »

« Oui. » Ye Wangchuan se redressa et se pencha pour prendre le verre sur la table. Il le fit tourner et prit une gorgée d’eau.

Puis, il le reposa négligemment.

Son geste fit remarquer à Qin Si le sac en papier posé sur la table. Il pencha le cou avec curiosité et demanda : « Au fait, Maître Wang, je ne t’ai pas encore posé la question. Qu’y a-t-il dans ce sac en papier ? Tu l’as spécialement sorti le matin. Qu’y a-t-il dedans ? Les affaires de sœur Qiao ? »

« Sa livraison express. Elle a quitté la maison avant qu’il n’arrive », répondit Ye Wangchuan avec désinvolture.

Gu San se retourna. Son expression hésitante était tout simplement suffocante.

C’était lui qui avait reçu la livraison express le matin. C’est également lui qui avait demandé à Maître Wang de signer pour la livraison. Il se souvenait donc très bien du nom qu’il avait vu dans la colonne des expéditeurs : Jian Jin !

Récemment, toutes les forces de Pékin qui étaient sur leurs gardes face au gros bonnet du district illégal étaient extrêmement nerveuses.

La présidente de la JC Corporation était amie avec le grand patron des diamants.

Il n’avait pas réfléchi à la première fois qu’il avait vu le nom de l’expéditeur. Il avait ensuite regardé l’adresse de l’expéditeur.

Il s’agissait de l’hôtel Four Seasons où Jian Jin séjournait.

Qiao Nian connaissait Jian Jin.

Gu San sentit que ses connaissances avaient été rafraîchies une fois de plus. Il était inquiet depuis qu’il avait pris l’avion. Il voulait demander à Qiao Nian comment elle connaissait un gros bonnet illégal comme Jian Jin.

Cependant, Maître Wang ne semblait pas l’avoir remarqué. Il avait gardé le secret et n’avait pas osé rappeler à Ye Wangchuan d’y jeter un coup d’œil.

Cependant, ce secret était comme des fourmis rampant sur son cœur. Il le rongeait et lui causait des démangeaisons. Il voulait cracher le morceau mais n’osait pas le faire.

Qin Si ne remarqua pas qu’il s’était soudainement retourné et qu’il les fixait avec une expression compliquée. Il répondit immédiatement par un « oh » lorsque Ye Wangchuan dit que le sac en papier contenait la livraison express de Qiao Nian, puis marmonna avec confusion, « Est-ce que Sœur Qiao connaît quelqu’un d’autre à Pékin ? Qui lui enverrait une livraison express ? Serait-ce ses camarades de classe du premier lycée ? »

Les yeux de Ye Wangchuan clignotèrent. La lumière extérieure de l’avion se posa sur son beau visage et se refléta sur l’arête de son nez. Il ne répondit pas à la question de Qin Si.

Son téléphone vibra à ce moment-là.

Ye Wangchuan baissa les yeux et le déverrouilla. Il vit qu’il s’agissait d’un SMS de quelqu’un qui n’avait pas de numéro.