Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Zhou Hengfeng, qui était populaire dans le pays auparavant, figure également sur cette liste, mais il n’est pas classé dans le top 500. »

« Maman, sais-tu quel sera le classement de Qiao Nian si elle peut entrer en finale de cette compétition ? »

Tang Wanru prit une grande inspiration et le regarda d’un air hésitant. « Quel serait son classement ? »

« Dans le top 50. »

Après lui avoir donné un coup dur, Jiang Yao continua élégamment : « Elle peut entrer dans le top 50 du classement tant qu’elle peut passer les étapes de groupe et entrer dans le dernier tour. Elle peut entrer dans le top 20 si elle obtient un autre classement. Même Tian Chen veut débaucher les personnes du top 20. »

« Tu es en train de dire que même Tian Chen voudrait débaucher Qiao Nian ?! »

« Oui. Si Qiao Nian peut se classer dans cette compétition, Tian Chen entrera certainement en contact avec elle. Elle n’est qu’en première année. Quant à savoir si elle abandonnera ses études et entrera à Tian Chen, cela dépendra du résultat de sa conversation avec l’oncle. »

Le cou de Tang Wanru se raidit et elle ne put dire un mot. Ses yeux tremblaient violemment, clairement incapable de digérer ce que Jiang Yao lui avait dit.

La chose dont elle devrait être la plus fière dans la première moitié de sa vie était que Jiang Yao avait travaillé dur et était entré à Tian Chen.

Le jour où Jiang Yao avait réussi à entrer dans Tian Chen, non seulement elle était heureuse, mais tous les membres de la famille Jiang l’étaient également. L’année précédente, ils avaient même organisé un banquet pour célébrer l’événement.

Jiang Yao réfléchit un instant, puis lève les yeux et dit : « Maman, même si Qiao Nian perd la phase de groupe, elle aura fait honneur à son pays cette fois-ci. Tu comprends ? »

« Avant elle, personne dans le pays ne pouvait accéder à la phase de groupe ! Elle n’est qu’en première année, mais elle a battu les concurrents des 16 pays en tant que représentante du pays et a obtenu la seule place pour accéder à la finale. Pour être honnête, elle a travaillé dur cette fois-ci. »

Tang Wanru ne voulait pas du tout lui parler, principalement parce qu’elle ne savait pas quoi dire. Elle ne pouvait pas faire l’éloge de Qiao Nian pour ses capacités comme l’avait fait Jiang Yao.

Elle était sur le point de mourir de colère, d’accord ?

Elle avait déjà bien fait de ne pas se mettre en colère.

Sinon, elle ne serait pas là à écouter Jiang Yao faire l’éloge de Qiao Nian. Elle n’en pouvait plus.

« Je vais d’abord monter annoncer la bonne nouvelle à papa. »

Jiang Yao ne remarqua pas son anomalie. Il prit son téléphone et monta dans la chambre à coucher en disant : « Je réserverai une chambre privée au manoir impérial plus tard. Prenons un repas en famille. »

Tang Wanru n’eut pas le temps de l’arrêter. Jiang Yao était déjà monté à l’étage et avait fermé la porte. Il appela Jiang Zongnan pour lui annoncer la « bonne nouvelle ».

Elle était tellement en colère qu’elle ramassa le masque sur la table et le jeta par terre. Sa poitrine s’était gonflée et elle avait respiré bruyamment. Tang Wanru fit de son mieux pour la supporter après avoir cassé quelque chose. Cependant, les muscles de son visage se contractèrent, trahissant la colère et le chagrin dans son cœur.

Ha, elle avait pensé que la famille s’arrêterait après leur séparation.

Peu importe que le vieil homme remette la vieille résidence à la branche aînée. De toute façon, ils avaient déjà pris le contrôle des relations du vieil homme et s’occupaient des affaires de la famille.

Et si Qiao Nian se voyait confier l’ancienne résidence ?

Personne à Pékin ne la considérerait comme la future héritière de la famille Jiang.

Cependant, qui aurait cru que Qiao Nian serait capable de renverser la vapeur ? En un clin d’œil, une mauvaise carte lui avait été lancée, perturbant tout son plan.

Les yeux de Tang Wanru étaient sinistres alors qu’elle regardait le désordre sur le sol. Elle ordonna aux serviteurs de le nettoyer avant de se retourner et de retourner dans sa chambre avec arrogance.

Après avoir trouvé le téléphone dans le tiroir qu’elle n’avait pas utilisé depuis longtemps, elle s’assit devant la coiffeuse et hésita encore et encore. Finalement, elle ne put résister à la torture de sa jalousie. Elle trouva le seul numéro de téléphone dans le registre des communications et le composa. « …Allô ? »