Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Tout le monde était présent.

Jiang Zongjin, qui était resté silencieux pendant un long moment, se leva le premier et dit sans ambages : « Tout le monde est de retour, alors je vais le dire directement. »

Il était toujours habillé de la même façon. Le bouton inférieur de sa chemise était soigneusement boutonné jusqu’au bouton supérieur, ce qui lui couvrait bien le cou. Il portait une paire de lunettes sur l’arête du nez. Il avait l’air trop strict, mais il était évident qu’il était froid à l’extérieur et chaud à l’intérieur.

Jiang Zongjin jeta un coup d’œil à Jiang Xianrou, qui était revenu hébétée, et son humeur était extrêmement compliquée. D’un seul coup d’œil, il détourna le regard, puis regarda son propre jeune frère et dit avec concision : « J’ai appelé tant d’aînés aujourd’hui, y compris papa, pour leur dire une chose. Il s’agit de la séparation de notre famille. »

« Grand frère ?! » Jiang Zongnan était une autre personne que Qiao Nian qui ne prêtait pas attention à l’opinion publique en ligne. Il s’était levé avec un visage plein de choc en entendant ce que Jiang Zongjin avait dit. « Pourquoi dis-tu cela tout d’un coup, que s’est-il passé ? »

!!

Tang Wanru se pinça la paume de la main. Son visage devint bleu et rouge, et il était brûlant comme si quelqu’un l’avait giflé douloureusement.

Jiang Li venait de faire une déclaration sur Internet de sa propre initiative, disant que Jiang Xianrou prétendait être Zhui Guang, et que Qiao Nian était la vraie Zhui Guang. Jiang Zongjin avait ensuite rassemblé tous les membres de la famille et avait déclaré qu’ils allaient se séparer. N’était-ce pas là une gifle publique pour le couple mère-fille ?

Jiang Zongjin l’ignora. « En fait, mon père avait déjà séparé la famille il y a 18 ans. Mais à cette époque, ma femme est morte dans un accident, et ma fille qui venait de naître a également été perdue… À ce moment-là, toutes mes pensées étaient perdues. Je voulais juste éviter ces souvenirs douloureux, et je ne me suis donc pas préoccupé de ces choses. De plus, je l’ai fait pour la paix de la famille ».

Jiang Zongnan se calma peu à peu et le regarda en fronçant les sourcils, un peu abasourdie.

« Je l’ai ignoré parce que je n’étais qu’une seule personne, et que ni l’argent ni les biens immobiliers ne signifient quoi que ce soit pour moi. »

L’expression de Jiang Zongjin était calme alors qu’il regardait Qiao Nian. Il ne la regarda qu’une seule fois, puis retira son regard. Ses yeux devinrent progressivement plus fermes, et il continua son discours, « Mais maintenant, c’est différent, j’ai trouvé ma fille biologique ! Au fil des ans, je n’ai pas été un père compétent. Elle a beaucoup souffert à l’extérieur. En tant que père, je n’ai qu’une idée en tête : à partir de maintenant, je ne veux plus qu’elle soit maltraitée ! Je me vengerai de quiconque maltraite ma fille. Même s’il s’agit d’un membre de ma famille. »

Avant de revenir, Jiang Xianrou pensait que Jiang Zongjin l’avait rappelée à cause de ce qui s’était passé sur Internet, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il l’exécute publiquement devant le vieux maître Jiang et les anciens de la famille !

Ses yeux se mirent à trembler de panique, et la main qui pendait à son côté se serra en poings. Elle sentait les yeux des aînés et de son père fixés sur elle.

C’est de la folie, c’est de la folie !

Son oncle n’était pas comme ça avant. Il l’aimait plus que tout depuis qu’elle était enfant. Elle était la seule fille de la famille. Il revenait rarement, mais il la traitait mieux que Jiang Li et son frère aîné.

Il lui achetait toujours les plus belles robes, de délicieux bonbons et des jouets…

Ils avaient partagé 18 ans de relation, mais à cause de Qiao Nian, il ne lui avait pas sauvé la face et l’avait même pointée du doigt devant toute la famille.

« Papa, je veux diviser la famille et récupérer la propriété qui m’appartenait à l’origine. » Jiang Zongjin regarda le vieux maître Jiang et s’exprima calmement. « Si je me souviens bien, l’ancienne maison de la famille est à mon nom. Je veux récupérer la maison. »