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Chapitre 231 – Une fessée jusqu’à ce qu’il en chie partout !
Chapitre 230 – Monsieur Cao, quelqu’un veut vous voir Menu Chapitre 232 – Un fou du volant déguisé en pékinois

Le vieil officier de police prit le dossier des mains du petit moine et commença à le parcourir. Plus il lisait, plus ses yeux brillaient !

Il tendit brusquement la main et pointa Cao Delian du doigt en hurlant : « Arrêtez-le ! Au poste, immédiatement ! »

Grâce à ces informations, non seulement ils pouvaient prouver qu’il était un trafiquant d’êtres humains, mais ils avaient également de quoi suivre de nombreuses pistes pour attraper de nombreux individus “honorablement” connus ! Avec un peu de chance, ils pourraient infliger un coup sévère à un immense réseau de criminels. Ce Cao Delian était la clé pour cela. Il ne devait pas s’échapper !

Les deux autres policiers s’approchèrent, comme des bêtes féroces devant un petit agneau.

– « Merde ! » Il poussa la portière de la voiture et s’enfuit.

Dès que le petit moine avait sorti tous ces papiers, il avait décidé de prendre la poudre d’escampette. Il ne se laisserait pas avoir si facilement. Bien que n’étant pas particulièrement fort physiquement, il avait fait quelques préparatifs en vue d’une cavale. Son activité professionnelle présentait après tout certains risques. Ainsi, pour éviter de se faire attraper par la police, il avait passé un long moment à s’entraîner au parkour. Cao Delian était un coureur incroyable et avait même mis en ligne de nombreuses vidéos incroyables sous le nom de “Masked Stranger”.

Les deux policiers en restèrent bêtes. Ils l’avaient vu accélérer et tendre les mains vers la voiture d’à côté pour s’en servir de support à une magnifique pirouette aérienne. Ensuite, continuant à courir, il fonça vers un mur de trois mètres de haut. Il accéléra. Il compta sur sa vitesse pour prendre appui sur la surface verticale et la dépassa en grimpant comme un singe.

Au moment où il disparut, les deux policiers venaient à peine de contourner la première voiture !

– « Putain ! » jurèrent-ils colériquement. Eux aussi s’entraînaient. Mais ils ne faisaient pas partie des forces spéciales. Courir en ligne droite, pourquoi pas ? Toutefois, face à un tel acrobate, ils n’avaient aucune chance d’attraper celui-ci.

Le petit moine cligna des yeux, tourna la tête et dit au vieil officier : « Monsieur, voulez-vous rattraper Monsieur Cao ? »

– « Oui, mais non… » Il poussa un soupir. Après avoir vu ses mouvements si agiles, il savait que la poursuite était vaine. Le mieux qu’ils pouvaient faire était de le mettre sur la liste des personnes recherchées.

– « Oh. Avez-vous besoin de mon aide ? »

– « Comment ? » s’exclama-t-il, confus.

– « Après avoir soigné mes hémorroïdes, j’avais l’intention de le traîner par la force dans un temple bouddhiste dans une montagne lointaine et de lui raser la tête. Je l’y aurais laissé vivre reclus le temps qu’il se repente de tous ses péchés. Mais bon, je pense que le laisser entre vos mains n’est pas une mauvaise idée. »

L’instant d’après, le vieux policier le vit sauter. Ses deux petites jambes le portèrent avec légèreté, donnant l’illusion qu’il volait plus qu’il ne courrait. Dans un souffle, il laissa derrière lui les deux autres policiers.

Quant au mur de trois mètres de haut, il le sauta comme rien.

– « Que diable… ?! » crièrent à nouveau les deux hommes.

Cao Delian étant un pro du parkour les avait déjà surpris. Et ce petit garçon était encore plus impressionnant ! Il ne paraissait pas avoir 7 ou 8 ans, et il se tenait devant une paroi très haute !

… Ce n’était déjà plus du parkour. Était-ce… du kung-fu chinois ?

– « Chef ? Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »

Le vieux policier se gratta la tête. « Attendons ! »

❄️❄️❄️

Sur la voiture, Doudou avait la queue entre les pattes. « Qu’est-ce que ce petit moine vient de dire ? Il voulait l’amener dans une montagne éloignée et le faire vivre en moine ? Où ce gamin a-t-il appris ce genre de choses ? Il n’a que 6 ans et il est déjà si tordu. »

Après avoir pesé un moment le pour et le contre, il conclut que les cultivateurs comme le crétin du Mont Jaune étaient les meilleurs choix.

Les êtres humains avaient tendance à fermer les yeux sur les méfaits de leurs proches sans pardonner les plus petites erreurs des étrangers.

Et, les monstres-chiens n’étaient pas différents. Doudou en avait même oublié que le Véritable Monarque avait créé des centaines de comptes factices pour se foutre cruellement du Prêtre Daoïste Nuage Opaque.

Environ 2 minutes plus tard, le petit moine repassa le mur de trois mètres de haut tout en traînant une personne d’une main.

La cigarette dans la bouche du vieux policier tomba sur le sol. Il leur apportait comme un sac de patates le marchand d’esclaves, Cao Delian !

Un Maître des Arts Martiaux !

Ces mots bloquèrent les pensées de l’officier comme une publicité dans un jeu mobile dont la croix n’apparaissait pas.

– « Comme promis, je vous le confie. » Le petit moine Guoguo jeta son paquetage avec désinvolture devant les trois policiers. Ceux-ci regardèrent l’homme évanoui, une expression de panique tordant encore ses traits, et déglutirent.

Le plus vieux fut le premier à reprendre ses esprits.

– « Arrêtez cet homme et amenez-le au poste ! »

Les deux plus jeunes le menottèrent aussitôt.

– « Jeune homme, me feriez-vous l’honneur de connaître votre nom ? » demanda le vieil officier sur le ton de quelqu’un qui essayait de lécher des bottes.

– « Guoguo, mais je n’ai pas encore de nom de dharma. L’abbé a dit que je n’étais pas assez vieux. »

– « Et dans quel temple vous êtes-vous entraîné ? »

Le petit moine fronça les sourcils, en plein dilemme.

L’abbé lui avait répété qu’il ne devait pas divulguer des informations sur le Temple Errant Lointain. Cependant, les moines bouddhistes n’étaient pas censés mentir ! Comment répondre ?

A ce moment-là, Doudou, sur le toit de la voiture, renifla. Une voix glaciale résonna directement dans l’esprit du vieil officier. « Il y a des questions que vous ne devriez pas poser ! Ouaf ! »

Il fut pris de court, regarda autour de lui, et il ne vit personne. Il reprit immédiatement ses esprits et s’excusa : « Je suis désolé, mon garçon. J’ai été impoli. »

Était-ce le maître de ce petit moine qui l’avait prévenu ? Cependant… que signifiait ce “ouaf” ? Peut-être n’était-ce pas un ouaf, finalement, mais juste une étrange façon de terminer ses phrases ?

Ainsi, il salua le jeune moine et partit avec ses collègues et leur prisonnier.

En fait, il aurait vraiment voulu rester pour discuter avec l’enfant. Même s’il n’avait pu assembler que des bribes de son savoir, il aurait été heureux. Du kung-fu chinois ! Du vrai de vrai !

Malheureusement, quelqu’un veillait jalousement sur lui. Par conséquent, il n’avait aucun moyen de réaliser ce souhait. Mais en y réfléchissant, il conclut que c’était tout naturel. Si un si petit enfant quittait son temple, il était évident qu’un moine plus ancien devait le suivre pour le protéger !

❄️❄️❄️

Guoguo regarda, confus, le vieux policier qui s’en allait et toucha sa tête chauve brillante.

– « Je ne sais pas pourquoi il s’est excusé. En plus, j’avais enfin trouvé quoi lui répondre. »

Il lui a fallu un certain temps pour y réfléchir, et il aurait dit : “je suis désolé, mais l’abbé m’a interdit de dire le nom du temple aux étrangers.”

Une excellente réponse.

Malheureusement, le vieux policier s’était brusquement rétracté et avait pris congé. Il n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche.

– « Ehem, ouaf ! » Doudou aboya doucement, révélant sa présence.

Le petit moine, surpris, tourna la tête et regarda la voiture. Un pékinois était vautré sur le toit, une patte soutenant sa tête. Dans l’autre, il tenait un trousseau de clés. Il était allongé exactement comme un être humain, dans une pose vraiment cool.

– « Doudou ! » s’écria joyeusement Guoguo.

Mais alors, il baissa la tête, honteux. Il demanda prudemment : « Doudou, comment se fait-il que vous soyez là ? »

– « Peuh ! Si je n’étais pas là, comment Shuhang se sentirait-il ? »

– « Je suis désolé… »

– « Ce n’est pas à moi qu’il faut dire ça. Vous feriez mieux de bien réfléchir à quoi dire à Shuhang quand vous le verrez ! Ouaf ! » Après quoi, Doudou sortit un téléphone de sa fourrure. « Approchez, je vais vous montrer quelque chose d’intéressant. »

Le petit moine inclina la tête et regarda le téléphone. Le monstre-chien lui montra alors une courte vidéo, enregistrée avec la plus grande discrétion.

Sur l’écran, Song Shuhang serrait le poing, dominé par la rage. « Ce petit con ! Il me cherche, c’est ça ?! Et ce PS… PS sa soeur ! Hémorroïdes ou pas, il ne paie rien pour attendre. Je lui donnerai une fessée jusqu’à ce qu’il en chie partout ! »

Je lui donnerai une fessée jusqu’à ce qu’il en chie partout !

… chie partout !

… partout !

Le petit moine se tenait là, figé, comme un idiot. Puis, il toucha ses fesses. Son expression solennelle devint aigre.

– « Hum… Voulez-vous revoir la vidéo ? » Doudou appuya avec sa patte sur l’écran, et la scène se rejoua…

Je lui donnerai une fessée jusqu’à ce qu’il en chie partout !

Je lui donnerai une fessée jusqu’à ce qu’il en chie partout !

Le gamin eut envie de pleurer.

– « Et je vais vous révéler un secret : Wenzhou est la ville natale de Song Shuhang. Il prévoit de venir ici dans deux jours. » Doudou prenait un malin plaisir à regarder le visage affolé de l’enfant. Tout son corps était raide.

– « Doudou, que dois-je faire ? » demanda-t-il au bord des larmes.

– « Vous auriez dû y réfléchir à deux fois avant de vous enfuir ! Fuguer est une chose terrible ! Savez-vous à quel point vos proches sont inquiets ?! » Doudou le gronda en toute sincérité, oubliant qu’il était lui-même connu comme le cabot qui fuyait constamment le domicile de son maître.

– « Je suis désolé… »

Doudou lui tapota les épaules : « Courage. Il reste encore du temps avant que Song Shuhang ne vienne à Wenzhou. En attendant, réfléchissez bien à comment vous excuser pour atténuer sa colère. »

Le petit moine fit un effort pour hocher la tête.

– « D’abord, cherchons un hôtel où nous installer. » Il descendit du toit de la voiture. « Allez, montez ! »

– « Hein ? Mais je ne sais pas conduire ! »

– « Laissez-moi le volant ! » déclara Doudou héroïquement ! Il voulait essayer… Et il en avait enfin la chance. Il avait même la clé dans la patte ! N’était-ce pas errer que de laisser échapper une telle opportunité ?

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