Le Salon de Discussion des Cultivateurs | Cultivation chat group | 修真聊天群
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Chapitre 188 – Le disciple d’un Prêtre est un Moine ?
Chapitre 187 – C’est comme frapper quelqu’un qui est déjà à terre! Menu Chapitre 189 – Technique daoïste, technique daoïste!

Song Shuhang passa ses examens tranquillement ce matin-là, comme la veille.

Puisqu’il avait du temps libre, il ouvrit la page du Groupe des Neuf Provinces #1.

Dans l’historique des conversations, il vit un selfie envoyé par la Fée Litchi, magnifique au-delà des mots. Elle semblait avoir emménagé dans une nouvelle crypte et avait pris de nombreux selfies, tous étant un régal pour les yeux.

En commentaire, les aînés du groupe la félicitaient.

Mais sans les chefs de l’armée de l’ombre, le Cultivateur Solitaire Rivière du Nord et Triple Impétueux au Sabre Fou, le salon était bien silencieux.

Une fois connecté, le Véritable Monarque Mont Jaune s’en aperçut immédiatement.

– « Jeune ami Shuhang, comment se porte le Vénérable Blanc ces jours-ci ? »

– « Tout va bien. » Il se remémora son expérience difficile de la veille dans le désert. « Mais depuis qu’il est un Vénérable spirituel de Septième Rang, il avait également acquis une compétence de création d’une “réalité illusoire”. Cette compétence est puissante. Extrêmement puissante! »

Le Véritable Monarque répondit d’un 😰.

Ces derniers temps, il se sentait bouleversé chaque fois qu’il parlait à Song Shuhang. Il lui semblait qu’il était toujours sur le fil du rasoir et que sa vie quotidienne tournait autour d’expériences potentiellement mortelles.

❄️❄️❄️

À ce moment-là, le Maître Praticien, qui était à des milliers de kilomètres, referma calmement son téléphone.

Quand il avait remarqué que le jeune homme était en ligne, il avait voulu lui envoyer un message pour lui demander si tout allait bien et l’avertir que, quelques jours plus tard, il rentrerait chez lui. Mais sa vitesse de frappe était trop lente…

Quand il arriva enfin à la moitié, Song Shuhang déclara que l’Aîné Blanc avait saisi la “réalité illusoire”. Par conséquent, le Maître Praticien effaça consciencieusement tout ce qu’il avait tapé avec difficulté.

Il resta plongé dans le silence, prétendant ne pas l’avoir vu en ligne.

Après quoi, il cria : « Brume Pourpre, vous êtes là ? »

– « Toujours. » Sa voix venait du rez-de-chaussée.

Elle était dans un état second, fixant l’écran de l’ordinateur sur lequel se jouait la scène où le Maître Praticien rangeait son téléphone. Elle avait installé une caméra cachée quelque part, une des plus modernes. Elle y avait même ajouté toutes sortes de sorts. Son pauvre Maître n’en savait encore rien.

Avec un disciple comme elle, il devait passer par des périodes difficiles.

– « Je vais accueillir un invité, un ami de longue date. Allez acheter quelque chose à manger et après ça, allez récupérer une cruche de notre meilleur vin céleste. »

– « Du vin céleste ? » Elle acquiesça. Ce vin médicinal était très précieux, et même lui refusait généralement d’en boire sans y réfléchir à deux fois. Et là, il était même prêt à en présenter une cruche entière à un ami. Visiblement, cette personne avait une place importante dans son cœur.

– « Homme ou femme ? » demanda-t-elle. C’était la grande question!

– « C’est un homme! » répondit-il calmement, clairement habitué.

– « Très bien, j’y vais tout de suite. » Et elle éteignit son ordinateur.

❄️❄️❄️

Peu de temps après, l’ami arriva.

Un homme au comportement digne, aux cheveux blancs et au teint légèrement rosé. Son nom était inscrit dans les documents officiels. Par conséquent, au quotidien, il pouvait porter des vêtements de Daoïste.

En entrant, il éclata de rire : « Maître Praticien, quel plaisir! »

Son hôte s’approcha et lui offrit une chaleureuse étreinte.

Ils s’assirent. Brume Pourpre Fluviale était sur son 31 en leur servant du vin. Devant des étrangers, elle montrait toujours le respect dû au Maître Praticien et se mettait parfaitement dans la peau du disciple bien élevé et obéissant.

– « Du vin céleste. Wu Yinzi, c’est votre préféré. » Il leva son verre et trinqua avec son invité.

– « Hehe! Il n’y a que chez vous que je peux en déguster, » dit-il, mélancolique.

Après trois tournées, Wu Yinzi était légèrement éméché. « Maître Praticien, vous avez réussi à conserver votre apparente jeunesse. Mais moi, j’ai vraiment vieilli. »

La main de son interlocuteur se raidit. Il poussa un léger soupir.

Ils étaient tous deux de la même génération, mais le talent de son invité était meilleur que le sien. Problème, dans ses premières années, Wu Yinzi avait subi une blessure si grave qu’elle avait gravement endommagé ses fondations et réduit son espérance de vie.

Il était coincé au Quatrième Rang, incapable de progresser après deux cents années d’efforts. S’il ne trouvait rien pour avancer, sa vie prendrait bientôt fin.

– « Vous n’avez pas à vous sentir triste pour moi. Cela fait si longtemps. Je me suis fait à cette idée, » rit son ami. Il fit un léger signe de tête à la jeune femme, qui lui servit du vin. « Votre disciple est vraiment adorable. »

Celle-ci sourit, satisfaite de sa prestation.

Le Maître Praticien rit également, mais pas pour les mêmes raisons.

Son vieil ami ajouta : « J’ai récemment pris un disciple qui ne cesse de me donner des problèmes et de terribles maux de tête, j’ai une de ces envies de le frapper! » En parlant du sien, il avait plutôt l’air constipé.

– « Wu Yinzi, depuis quand avez-vous un disciple ? » demanda le Maître Praticien, perplexe.

– « C’était il y a plus de dix ans. Je suis enfin tombé sur un candidat en mesure de porter mon héritage. Vous connaissez ma situation, j’en cherchais un depuis longtemps, sans jamais réussir. Comme je n’ai plus beaucoup de temps, peu importent les conséquences, je l’ai accepté. »

Peu importent les conséquences ? La perplexité du Maître Praticien s’accentua : « Il a quelque chose d’inhabituel ? »

– « Eh bien… c’est un occidental. Mais après être devenu mon disciple, il s’est installé en Chine. »

– « Effectivement, c’est quelque peu inhabituel. Après tout, nous n’avons jamais accepté d’occidentaux comme disciples. Mais votre situation est particulière. Je suis sûr que tout le monde comprendra. »

Mais même s’il venait d’aussi loin, cela n’aurait pas dû suffire à lui causer tant de maux de tête et de problèmes, non ?

– « J’ai accepté cet imbécile comme disciple, et j’étais sur le point de lui transmettre mes techniques de cultivation pour ses Fondations. Et vous savez ce qu’il m’a dit ? » Il termina son verre cul sec. « Cet imbécile m’a dit : Les véritables arts martiaux chinois, c’est des techniques Shaolin. Il m’a dit vouloir les apprendre! Bouclier d’Or, Tissu de Fer! Les 72 Arts! »

Le Maître Praticien grimaça.

– « J’étais tellement en colère que je l’ai roué de coups… Je suis un Prêtre Daoïste! » cracha Wu Yinzi entre ses dents serrées. « Et vous savez quoi ? Après s’être fait battre, il est allé chez le coiffeur le soir même et s’est fait raser la tête, puis est revenu me voir, tout heureux. Vous y croyez ? Un moine venu d’Occident dans ma Secte… Si ce n’était pour préserver ma réputation, les autres auraient viré cet imbécile il y a bien longtemps! Pour transmettre mon héritage, j’ai toléré ses singeries. Après l’avoir fait pratiquer, il a difficilement réussi à construire des Fondations décentes. J’ai alors organisé une cérémonie officielle pour en faire mon disciple. Mais savez-vous quelle condition cet imbécile a exigé ? Il m’a dit de lui faire des cicatrices sur son crâne chauve! Il a dit : “Les moines ne doivent-ils pas recevoir des marques circulaires?” Des marques… Vous avez déjà vu des Prêtres avec des points sur le front ?! Ce crétin m’a harcelé pendant une année entière! À bout, j’ai cédé et je lui en ai fait quatre. »

Il fit alors la tête d’un suicidaire. « Et il m’a dit : “À la télévision, les moines n’ont-ils pas six marques ?” Et a insisté pour que j’en ajoute deux. J’étais tellement en colère que je l’ai cogné dans les règles. Mais le lendemain… Cet imbécile est allé s’en faire deux autres lui-même! Je l’ai battu, encore une fois! Bref… Après beaucoup de difficultés, il a réussi à ouvrir trois acupoints. Mais je n’y arrivais plus. J’ai organisé une cérémonie pour mettre fin à son apprentissage et le laisser partir. Normalement, notre Secte exige qu’un disciple atteigne le Troisième Rang avant de le laisser partir, mais le Maître de Secte était si fatigué de sa présence qu’il a organisé cette cérémonie avec moi! Je lui ai donné une robe magique de prêtre pour le garder en sécurité, ainsi qu’une épée magique. »

Continuant son récit, il se répandit en lamentations. « Mais cet imbécile… Il est allé jusqu’à ajouter un kesa à sa robe! Et, il a discrètement échangé l’épée volante avec des membres de la secte contre une autre arme, un vajra merdique! Je suis presque devenu fou à cause de la colère! Et donc, je l’ai battu, encore une fois. Quelques années plus tard, je suis allé le voir. Cet imbécile avait appris les Écritures bouddhistes, et avait même obtenu un Soutra du Voeu du Bodhisattva Kishitigarbha. Il a également aidé de nombreuses âmes perdues à passer de l’autre côté, et a ainsi accumulé beaucoup de lumière vertueuse grâce à ses bonnes actions. Sans ses Fondations de Prêtre, qui ne le verrait pas comme un disciple d’une Secte Bouddhiste ?! J’ai vraiment trop honte de le ramener dans la nôtre! » Wu Yinzi remplit à nouveau sa coupe à ras bord.

Ce disciple suivait deux voies différentes ? Prêtre à l’intérieur et Moine à l’extérieur ?

En entendant toute l’histoire, l’expression du visage du Maître Praticien s’accentua.

Une telle coïncidence était-elle possible ? Il pensa au récit de Song Shuhang du jour où un Moine occidental avait pris sur lui un meurtre horrible dans un train et avait été glorieusement arrêté…

S’agissait-il du disciple de son ami ?

Il demanda donc, l’air de rien : « Et maintenant, où est-il, votre idiot de disciple ? »

– « En prison, depuis peu. » Wu Yinzi grinça des dents. « Une fois que j’en ai entendu parler, j’ai utilisé mes relations pour le faire sortir. Mais qui aurait cru qu’il était accro à la vie en prison ? Il a refusé de la quitter, disant qu’il voulait terminer son Saut par la Porte du Dragon et passer au Deuxième Rang. Il m’énerve! Quand il en sortira, je le ferai capturer et je le battrai pendant 10 jours et 10 nuits d’affilée! »

Le Maître Praticien leva la tête et expira longuement. Il n’en pouvait plus, il avait peur d’éclater de rire devant son vieil ami. Ce qui aurait été impoli.

Le disciple de Wu Yinzi était bien ce fameux moine blanc évoqué par Song Shuhang.

Quelle coïncidence…

❄️❄️❄️

Le temps passa, et avec lui une autre journée d’examens.

Song Shuhang rentra chez lui et ouvrit doucement la porte d’entrée.

Il n’entra pas immédiatement, mais jeta d’abord un coup d’œil prudent. Tout dans l’arrière-cour était normal. Il soupira.

Puis il entra à moitié dans la maison, une main toujours fermement accrochée à la porte principale.

Après s’être assuré que tout était comme d’habitude, il entra.

– « Jeune ami Shuhang, bon retour, » le Vénérable Blanc était justement dans la cour. Il semblait l’avoir attendu avec impatience.

L’étudiant se raidit, puis sourit : « Aîné, vous ne vous entraînez pas aujourd’hui ? »

– « J’ai déjà fini. Shuhang, quelles techniques de cultivation avez-vous apprises ? Je m’impose à vous depuis quelques temps maintenant, alors je pensais vous aider dans votre pratique aujourd’hui! »

Le jeune homme faillit sauter de joie!

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