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Gao Wu Après que mes souvenirs aient été exposés toute la nation a versé des larmes pour moi | 高武 記憶曝光後 全國為他流淚
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Chapitre 132 – Y a-t-il Encore de l’Espoir ?
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Auteur : Le Vent du Soir est Apaisant ()

Traductrice : Moonkissed

D’un simple geste de la main, il déclencha une tempête dévastatrice, soulevant des rochers géants et réduisant des montagnes en poussière sur son passage.

Mais cette brise, cette mystérieuse brise, échappa à son pouvoir.

Car ce vent était immatériel, insondable, et n’appartenait à aucun élément…

Il n’était qu’un porteur de conscience.

Il pouvait être le vent, l’eau, l’air, ou n’importe quoi d’autre…

Ainsi, il était invulnérable à toute attaque.

« Je comprends maintenant… C’est cette terre qui le protège… »

« Maudit soit-il ! Il a obtenu la faveur de cette terre et du ciel ! »

Le vieil ancien de la nation de Sakura murmura avec une amertume croissante, sentant une vague de peur et d’anxiété l’envahir.

En tant que maître du Royaume des Cieux Changeants, il comprenait mieux que quiconque à quel point il était redoutable d’obtenir la bénédiction d’une terre.

Avec toute la fortune de ce monde convergeant vers lui, chaque acte de cet individu serait observé par le ciel et la terre.

D’après ses connaissances, en mille ans d’histoire du Grand Xia, seuls deux individus avaient reçu une telle faveur.

Le premier était Da Yu, et le second, l’Empereur.

Et maintenant, Shi Yan était devenu le troisième…

L’ancien du royaume de Sakura sentit ses doigts trembler légèrement, comme s’il percevait un avenir terrifiant qui l’attendait.

« Bah, je pense que je réfléchis trop. »

« Il est déjà mort, son corps n’est plus que poussière dans le vent, je refuse de croire qu’il puisse revenir. »

L’ancien du royaume de Sakura soupira, jetant un regard moqueur vers le Domaine de la Paix, avant de s’éloigner.

Il savait qu’il n’avait plus rien à faire ici. Le Domaine de la Paix, refuge créé par l’Empereur pour le Grand Xia, restait imprenable pour le moment.

Plutôt que de perdre son temps, il valait mieux rejoindre les autres pour tenter d’éliminer tous les pratiquants du Royaume des Cieux Changeants des trois nations.

Sur la plaine désertique.

Au moment où Shi Yan ferma les yeux, Yun Xian ressentit une forte contraction au cœur, suivie d’une accélération de son rythme cardiaque, comme si un mauvais pressentiment la submergeait.

« Yan’er… »

Des larmes commencèrent à couler sur le visage de Yun Xian.

Le lien entre une mère et son enfant la fit immédiatement comprendre que quelque chose n’allait pas.

Un nuage noir surgit alors, interrompant ses pensées.

« Meurs ! »

Pleine d’inquiétude, Yun Xian libéra toute sa puissance, désespérée à l’idée de retrouver Shi Yan.

Le combat devint de plus en plus intense, les cinq grands rois révélèrent leur forme véritable, colossale et terrifiante, et repoussèrent peu à peu les ombres du nuage noir.

Mais aucun d’eux ne semblait satisfait. Au contraire, leurs expressions se faisaient de plus en plus graves.

Le chef des tribus obscures s’assit en tailleur et commença à réciter des incantations.

En un instant, toute la terre fut enveloppée d’un épais brouillard noir, annonçant l’arrivée imminente d’un grand danger.

Les cinq grands rois tentèrent de stopper l’invocation, mais les trois autres chefs des tribus obscures se sacrifièrent pour les en empêcher, les maintenant à distance.

Quelques secondes plus tard, une gigantesque silhouette prit forme.

Elle mesurait des centaines de mètres de haut, son visage était indistinct, impossible à déchiffrer.

Mais l’aura de puissance qui s’en dégageait poussa immédiatement les cinq grands rois à fuir sans hésitation.

« Qui m’a invoqué… »

Une voix rauque et ancienne se fit entendre, comme si elle avait dormi pendant des millénaires avant d’être brutalement réveillée.

« Ô divinité ! Nous vous supplions d’anéantir ces cinq personnes. Nous vous offrons des millions d’âmes en échange. »

Les membres des quatre tribus obscures tombèrent à genoux, prononçant ces mots avec une dévotion absolue.

La divinité baissa la tête, les regardant avec mépris.

« J’accepte l’échange. »

Après ces mots, il leva un doigt et le pointa vers l’avant.

Ce geste, aussi calme et insignifiant qu’il paraissait, n’engendra aucun phénomène extérieur.

D’un simple geste, il fit tomber les cinq rois du ciel, leur sang éclaboussant le sol.

« Ne me dérangez plus. Souvenez-vous de votre promesse. »

Après cela, la silhouette de la divinité se dissipa lentement, comme si elle allait à nouveau sombrer dans un sommeil sans fin.

« Pfff ! »

Le chef des tribus des esprits sombres cracha un flot de sang noir, son regard s’éteignant peu à peu.

Il était évident que forcer l’invocation d’une entité divine avait causé d’énormes dommages à son corps et à son esprit.

Trois jours plus tard.

Ji Changhe, You Lan, et d’autres revinrent.

Avec eux étaient rentrés cinq anciens du royaume de Bear et deux anciens du royaume de Baling.

Mais tous étaient gravement blessés, leur énergie vitale considérablement affaiblie, certains étant même à l’article de la mort.

Tianqi était également dans un état critique. En tant qu’unique soutien sacré, elle était devenue la cible prioritaire des neuf nations.

Si Ji Changhe et les autres n’avaient pas risqué leur vie pour la protéger, elle serait déjà morte.

En plus de cela, un ancien du Grand Xia et un autre du royaume de Bear avaient péri. Leurs corps furent enveloppés dans des drapeaux de guerre et enterrés dans le Champ des Héros.

Lorsque Ji Changhe apprit la mort de Shi Yan, il fut si furieux qu’il cracha plusieurs fois du sang noir, le cœur lourd de tristesse.

À cet instant, mille façons de détruire la famille Lin lui traversèrent l’esprit, mais il ravala finalement sa colère.

Car, dans son état actuel, il ne pouvait pas affronter Lin Huaiyuan.

Il devait attendre que tout le monde se rétablisse avant de pouvoir éliminer cette bande de parasites du Grand Xia !

« Maître, mon frère… »

La voix de Xiao Lingxi était faible et rauque. Chaque fois qu’elle pensait à Shi Yan, elle ne pouvait retenir ses larmes.

« Je sais tout… »

You Lan, le visage marqué par la tristesse et le désespoir, répondit avec amertume.

En une nuit, elle avait vieilli. Ses longs cheveux d’un bleu océanique étaient désormais parsemés de mèches blanches.

Assise au sommet de la montagne, elle contemplait le vide du ciel.

Après un long moment, elle murmura : « Il reviendra sûrement, car nous avons besoin de lui, le Grand Xia a besoin de lui, cette terre a besoin de lui… »

Dans la forêt des brumes.

Mikaela était retournée auprès de son peuple.

Depuis cette terrible épreuve, son visage ne montrait plus aucun sourire, seulement une froideur et une tristesse infinie.

Son lien avec Shi Yan s’était rompu à l’instant de sa mort.

Mais une question la hantait : pourquoi n’était-elle pas morte avec lui, selon les termes de leur pacte ?

« Shi Yan a rompu le pacte lui-même. Avant notre départ, il m’a demandé comment le faire, » répondit Raphaël.

« Oh… » murmura Mikaela en hochant doucement la tête, alors que des larmes silencieuses coulaient sur ses joues.

Ji Yunfan, quant à lui, s’enferma dans une retraite solitaire.

Il voulait devenir plus fort, atteindre le Royaume des Cieux Changeants.

Il comptait rendre au centuple les souffrances que sa famille avait endurées, en anéantissant les membres de la famille Lin et ces anciens qui n’avaient pas répondu à l’appel.

Et il jurait d’envahir la terre du royaume de Sakura pour massacrer l’ancien qui avait porté le coup fatal à son frère Yan.

Ji Hongyue, elle, fut profondément affectée par ces événements. Elle quitta la maison et disparut, sans que l’on sache où elle était partie.

Avant son départ, elle laissa un message : « Ne me cherchez pas. Quand j’aurai tout surmonté, je reviendrai… »

L’âme résiduelle de Shi Yan dérivait dans le vent, voyageant à travers de nombreux endroits.

Parfois, il se trouvait dans des vallées, écoutant le chant des oiseaux et respirant l’air plein de vie.

Parfois, il dérivait près des lacs, écoutant le doux murmure de l’eau et observant les poissons bondissant joyeusement.

D’autres fois, il traversait des déserts, contemplant l’immensité aride et la désolation de la nature.

Ou encore, il passait au-dessus des champs, humant l’odeur sucrée du riz et le parfum de la terre.

Le temps s’écoulait ainsi, trois ans passèrent…

Ce vent, portant avec lui l’âme de Shi Yan, parcourut chaque parcelle de la terre du Grand Xia.



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