Partie 6
Trois soldats marchaient dans une rue froide et nocturne.
« Haha, c’est du gâteau. Mais quel gâchis de beauté pour une ville comme celle-ci. »
Le soldat fit tinter le sac contenant l’argent.
« Aa~. Mais j’ai entendu dire qu’ils allaient tuer tous les habitants pour les empêcher de parler. »
« Il y a d’importantes ruines à proximité… Hehehe, amusons-nous un peu avant de les tuer. »
Ils parlent, leurs souffles blancs se perdent.
Alors qu’ils pénètrent dans la ruelle, un garçon apparaît.
« Ya~a.”
Le garçon sourit légèrement. C’était un garçon ordinaire aux cheveux et aux yeux noirs.
« Bâtard, tu es celui de tout à l’heure. »
« Oh, regarde qui c’est, le petit garçon pathétique qui s’est fait exploser d’un seul coup. »
« Haha, tuons-le »
Sans hésiter, le soldat brandit son épée.
Mais le garçon n’était plus là.
« Il est parti !?”
« Ah !? Où est-il allé ?”
« Whoa, il est derrière ! »
Le garçon était derrière eux.
Il se tenait là, l’air de rien.
« Je vais te tuer de toute façon, avec le style de la Ville Sans Loi. »
Puis il a hoché la tête, « un-un. »
« Oi, qu’est-ce que tu as fait ? »
« Il y a quelque chose de bizarre chez ce type. »
« N’aie pas peur ! »
Le soldat abat son épée.
Mais le garçon a disparu.
« Encore disparu ? »
« Alors la conversation est très simple. »
Seule la voix du garçon pouvait être entendue de quelque part.
« Où… gofu ?”
Le garçon était de nouveau derrière lui. Dans sa main, il tenait le cœur du soldat.
Du sang frais tomba sur la neige.
« C’est un mensonge, n’est-ce pas ? Il a pris le cœur à mains nues ! »
« P-Pourquoi, tout à l’heure, d’un seul coup… »
C’était un mouvement qui semblait couler.
Le garçon jeta le cœur, qui dégoulinait encore de sang, et transperça la poitrine du soldat en fuite par derrière.
« Gohyu ! Ah… Il… aide-moi… »
Puis il écrasa le second cœur. Une fleur de sang s’épanouit.
« Je suis désolé ! Je suis désolé de t’avoir frappé ! »
Le garçon pointe son bras taché de sang vers le dernier.
« Dans la Ville Sans Loi, le plus fort est le plus juste. »
« H-Hi~ih ! Aidez-moi… »
Et il le transperce. Le sang se répandit dans la ruelle.
« Cela signifie que je suis la justice. »
La lumière de la lune se déversa, illuminant les trois cadavres avec des trous dans la poitrine.
« Forteresse et ruines… Tu parles de choses intéressantes. »
Le garçon jeta le cœur et ramassa le sac d’argent. ( … Tu pourrais le rapporter à Marie hein ? )
Il loucha ensuite sur la forteresse au loin.
