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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Yun Xi rit légèrement, réprimant les vagues de chaleur qui avaient envahi son corps. Elle serra les dents, son emprise sur Mu Feichi se resserrant progressivement.
Cela semblait être le seul moyen de contrôler ses actions et son cerveau, qui commençait à s’embrouiller.
« Dès que Niao est entré, elle s’est retirée dans le meilleur endroit où elle pouvait observer… »
En tant que garde du corps, elle savait quelle était la meilleure position pour observer la scène. Si elle devait les protéger tous les deux, elle devait absolument être en état d’alerte aujourd’hui. Tant qu’il avait un moyen de la contacter, cela fonctionnerait.
« Il n’y a donc qu’une seule possibilité. Elle est entièrement concentrée sur les environs et sur notre sécurité. Ou peut-être avais-tu déjà planifié cela à l’avance, et avais-tu déjà discuté avec elle de ce qu’il fallait faire… »
Elle savait que Mu Feichi ne mènerait jamais une bataille qu’il n’était pas sûr de gagner. Même s’il était venu seul pour une telle occasion, il aurait été parfaitement préparé.
Comme prévu, il venait de tapoter un message en code morse sur son dos. Il était manifestement préparé.
Les lèvres de Mu Feichi se retroussèrent légèrement, mais il n’y avait plus de sourire dans ses yeux. Il l’entraîna dans leur danse vers Fenghuang Niao qui se frayait un chemin dans la foule avec un verre de vin.
Fenghuang Niao était vraiment bien entraînée. Elle tenait son verre de vin tout en se déplaçant parmi les invités au rythme de la musique. Elle se dirigea vers l’endroit où Mu Feichi s’apprêtait à marcher, ses yeux perçants parcourant rapidement la foule. Alors que personne ne la regardait, elle fit soudain comme si quelqu’un l’avait poussée par derrière et tomba sur le tapis.
Le vin rouge qu’elle tenait dans sa main éclaboussa la jupe de Yun Xi, qui tomba à terre.
« Ah… » Fenghuang Niao se releva péniblement. Voyant qu’ils avaient tous deux arrêté de danser, elle tira volontairement sur sa jupe et se leva maladroitement.
« Jeune commandant, je suis désolée, je suis désolée… Je ne l’ai pas fait exprès. Je ne sais pas qui m’a poussée… »
Personne ne pensait qu’un tel accident pouvait se produire. Mu Feichi et Yun Xi s’arrêtèrent de danser. La musique s’arrêta également, et les invités qui les entouraient les regardèrent tous.
Yun Xi regarda le vin rouge qui avait éclaboussé l’ourlet de sa robe et tira légèrement dessus. Elle se calma et sourit doucement. « C’est bon, ne t’inquiète pas. Tu ne t’es pas fait mal, n’est-ce pas ? ».
« Je vais bien. Je suis vraiment désolée. Je ne l’ai vraiment pas fait exprès… »
Mu Feichi baissa la tête pour regarder sa robe tachée de vin rouge. Il regarda les invités qui l’entouraient et dit : « Je suis désolé, tout le monde. Nous allons maintenant partir. Continuez à vous amuser pendant ce temps… »
Tout en parlant, il entraîna Yun Xi à l’extérieur. Fenghuang Niao suivit derrière, s’excusant avec impuissance.
« Jeune commandant, comment puis-je vous aider… »
Les invités commencèrent à bavarder entre eux. Plusieurs mondains virent l’infortune de Yun Xi et se mirent à rire aux éclats. Ils pensaient tous que l’une des mondaines avait été jalouse et l’avait intentionnellement aspergée de vin rouge, mais ils s’en moquaient éperdument. Le banquet redevint rapidement animé.
Zhao Yumo était sur le point d’aller aider Yun Xi lorsqu’elle fut arrêtée par Jiang Chenghuan. Il l’informa à voix basse : « Cette femme est la cousine de Mu Jinzhi. Il a dû se passer quelque chose, alors elle a utilisé cette méthode pour les éloigner. »
« Ah ? C’est donc ça… » Zhao Yumo mit un certain temps à réagir. Elle regarda la porte par laquelle ils avaient disparu et se sentit mal à l’aise.
« Devons-nous aller les aider ? Il s’est vraiment passé quelque chose ?
– Mu Jinzhi a amené des gardes du corps avec lui à la villa. Ils s’occuperont de tout. Il y a tant d’yeux qui nous observent, nous ne devons pas paniquer. »
Si quelque chose leur arrivait, tout le monde dans la salle de banquet le découvrirait. L’un d’entre eux était le jeune commandant du pays et l’autre était la plus grande mondaine. S’ils faisaient une scène maintenant, ils se mettraient dans l’embarras.
Zhao Yumo comprit enfin ce qui se passait. Elle hocha la tête et regarda les invités dans la salle de banquet. Inconsciemment, elle devint plus alerte.
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