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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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La voiture de sport noire roulait à toute allure sur la route de montagne, faisant sursauter quelques oiseaux sauvages dans la forêt tranquille. Leurs croassements et le grondement du moteur formaient une cacophonie qui résonnait dans la forêt désolée.

Le téléphone qui avait été jeté négligemment sur le siège du passager avant se mit à sonner. Qi Yichen jeta un coup d’œil à l’identification de l’appelant et laissa le téléphone sonner. Il ne pouvait réprimer la colère que Qi Siyu avait suscitée.

Ce qui le contrariait vraiment, ce n’était pas qu’il n’arrivait pas à oublier son passé, mais que l’impuissance et la frustration d’être contrôlé par les autres avaient piétiné sa fierté alors qu’il n’avait aucun pouvoir à l’époque.

C’est pourquoi il avait travaillé dur pour gravir les échelons pendant toutes ces années. De simple soldat à plus jeune major de l’armée, il était prêt à tout pour gagner en puissance. Il ne voulait plus être malmené.

Cependant, quels que soient ses efforts, Mu Feichi l’avait toujours devancé et avait toujours été une cible qu’il ne pouvait pas atteindre ou dépasser.

Bien qu’ils aient le même âge, cet homme avait une longueur d’avance sur tout le monde, et personne ne pouvait le rattraper.

Tant que Mu Feichi serait dans les parages, il serait toujours devant lui.

Peu de temps après que le téléphone sur le siège passager avant ait cessé de sonner, il sonna à nouveau. Qi Yichen conduisit la voiture au hasard et ne répondit pas.

À l’autre bout du fil, Liang Xinyi, qui essayait de le joindre depuis longtemps, rangea son téléphone d’un air dépité. Elle se sentait si désespérée, mais personne ne pouvait l’aider.

Qi Siyu se noyait dans le sillage de Yun Xi et ne pouvait se résoudre à vivre avec. Liang Xinyi l’avait appelée plusieurs fois, mais elle ne répondait pas non plus au téléphone.

Yun Xi, qui ne s’était pas montrée du tout ces derniers temps, était comparée à la fille du Premier ministre par les journalistes. Elle recevait encore plus d’attention parce qu’elle était impliquée avec le jeune commandant.

Cette misérable fille, Yun Xi, avait atteint le statut auquel toutes les femmes de Jingdu aspiraient dans leurs rêves chaque nuit.

Liang Xinyi avait d’abord pensé que Qi Siyu l’aiderait. Au moins, elles avaient un ennemi commun. Elle voulait se servir d’elle pour s’élever et se glisser dans la haute société de Jingdu. Il n’y avait pas de prix qu’elle ne paierait pas pour atteindre cet objectif.

Cependant, personne n’avait pu vaincre cette maudite Yun Xi.

Maintenant qu’elle était devenue la mondaine la plus en vue et la femme dont le jeune commandant était amoureux, elle avait à la fois le statut et la richesse. Mais qu’en était-il d’elle ? Elle n’avait rien !

Non seulement elle n’avait rien, mais ils voulaient même qu’elle épouse Han Zhongteng, ce pervers.

Non ! Elle ne voulait pas ! Elle préférerait mourir plutôt que d’épouser ce pervers…

Si elle acceptait, elle ne pourrait jamais sortir de ce cauchemar.

Han Zhongteng n’était pas un bon parti. Il n’avait aucun espoir d’hériter du rôle de chef de famille, et son statut n’était pas aussi élevé que celui de Han Yaotian. Même si elle l’épousait, il ne pourrait pas satisfaire ses ambitions.

Ce qu’elle voulait n’était pas aussi simple que la position de Mme Han. Comparée à cette misérable Yun Xi, Mme Han n’était rien.

Qi Yichen… cet homme mystérieux et maléfique… Avant le bal mondain, il l’avait aidée et lui avait même donné son numéro de téléphone. Plus tard, elle avait découvert qu’il était le fils du Premier ministre.

Au départ, elle pensait qu’elle avait réussi à grimper dans l’échelle sociale et qu’elle pouvait enfin se débarrasser de Han Zhongteng. Elle pensait avoir attiré l’attention de cet homme, mais elle ne s’attendait pas à ce que, lorsqu’elle aurait besoin d’aide, il ne soit pas non plus joignable.

Maintenant, personne ne voulait l’aider. Que devait-elle faire ? Devrait-elle se séparer complètement de la famille Han ?

Liang Xinyi ne comprenait pas ce qui se passait avec la famille Qi et n’osait pas la provoquer. Elle n’avait pas non plus de monnaie d’échange qui pourrait les inciter à s’aligner sur elle.

Avant de trouver la prochaine famille qui la soutiendrait, elle ne pouvait pas se brouiller avec la famille Han, sinon elle serait vraiment au plus bas à Jingdu.

Rangeant son téléphone, elle courut jusqu’à sa chambre et ouvrit un tiroir. Elle trouva la boîte de gâteaux de lune et la sortit. Elle sortit le sac Ziploc transparent qui était caché sous la boîte. Elle avait compté soigneusement. Il y avait quatre pilules de plus.

Elle pouvait encore utiliser l’aphrodisiaque que l’homme lui avait donné deux fois. Cette fois-ci, personne ne l’aiderait, elle ne pourrait compter que sur elle-même.

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