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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Alors que Yun Xi continuait à transmettre ses ordres, elle se retourna et remarqua Jiang Chenghuan debout près d’une fenêtre fermée de l’escalier. Dehors, dans le jardin enneigé, se trouvait Mu Feichi avec la même expression inquiète sur le visage que le chef de la famille Jiang.

S’ils avaient affronté de vrais ennemis, ils auraient été capables de trouver un moyen de combattre 100 personnes à eux seuls. Mais face à une menace invisible comme un virus, ils ne pouvaient que suivre les ordres de Yun Xi.

Les deux hommes étaient suffisamment proches de Yun Xi pour entendre tout ce qu’elle disait.

« Second Maître Jiang, tu m’entends aussi ? » Yun Xi cria à Jiang Chenghuan alors qu’elle se tenait sur le balcon.

« Oui, je l’entends. De quoi as-tu besoin ? » répondit le chef de la famille Jiang.

« Il y a plusieurs choses que j’aimerais que tu fasses. Tout d’abord, rassemble autant de médecins et d’équipements médicaux que tu le peux et vide une maison de retraite où nous pourrons placer le vieux maître Jiang afin de guérir sa maladie. Peu importe l’argent ou les relations que tu utiliseras, fais-le ! Oh, et assure-toi que nous puissions nous rendre à cette maison de retraite en hélicoptère.

Ensuite, je veux que tu t’assures que personne ne l’apprenne. Nous ne pouvons laisser personne rendre visite au vieux maître tant qu’il n’est pas guéri. Toute personne entrant ou sortant de la maison de retraite doit être étroitement surveillée. Nous devons contenir les cas primaires et secondaires du virus avant de mettre au point le vaccin. Je suis sûr que tu ne veux pas non plus faire de vagues, n’est-ce pas ? Trouve n’importe quelle excuse… »

« Je le ferai ! Je peux m’occuper de tout cela facilement. »

En tant que chef de la famille Jiang, Jiang Chenghuan aurait perdu sa position depuis longtemps s’il ne pouvait pas gérer des demandes aussi basiques.

« Bien ! Je t’enverrai une liste des équipements médicaux dont nous aurons besoin. Nous n’avons pas besoin de beaucoup de médecins et d’infirmières, mais tu dois t’assurer qu’ils sont très discrets. Si la nouvelle se répand, nous dirons simplement que le vieux maître Jiang est très malade. Nous ne voulons surtout pas que tout le monde apprenne l’existence du virus par le bouche à oreille et que cela provoque une panique. »

« Je comprends. Je vais chercher l’équipement tout de suite. »

Yun Xi acquiesça et se tourna vers Mu Feichi, qui se tenait toujours dehors dans la neige. Même s’ils étaient séparés par un étage entier, elle hésitait encore à s’approcher de lui.

Elle regarda l’homme qui se tenait à l’extérieur. C’était comme si elle pouvait sentir ses inquiétudes et son anxiété dans l’air qui les séparait.

Yun Xi se mordit les lèvres et s’agrippa à la rambarde métallique glacée. Seule la froideur du métal pouvait atténuer sa peur de ce virus inconnu et de la mort.

Lorsqu’elle s’était réincarnée, Yun Xi pensait avoir reçu la bénédiction de Dieu en rencontrant un homme prêt à tout pour elle.

Elle avait grandi et était devenue plus forte pour cet homme afin d’avoir le droit de se tenir à ses côtés un jour.

Elle s’était battue de toutes ses forces, sans peur et avec courage.

Ce n’est que maintenant que Yun Xi avait appris que les gens craignaient davantage la mort lorsqu’ils étaient amoureux.

Ils n’avaient pas peur de la mort, ni de la douleur qu’ils devaient endurer, mais ce qui les terrifiait vraiment, c’était la dure vérité qu’ils pourraient devoir quitter la personne à laquelle ils tenaient le plus… qu’ils ne pourraient pas vieillir ensemble.

« Jeune commandant, si c’est un nouveau virus, suivras-tu mes ordres cette fois-ci ? »

Yun Xi ne pouvait pas expliquer à Mu Feichi pourquoi elle connaissait ce nouveau virus, car elle ne pourrait pas lui faire comprendre qu’elle avait des souvenirs de sa vie passée à ce sujet.

Même si elle n’avait pas été infectée par le SRAS dans sa vie antérieure, le taux de mortalité élevé du virus lui donnait des frissons.

Ce qui inquiétait le plus Yun Xi, c’était qu’elle ne savait pas comment développer le vaccin. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était utiliser le peu de connaissances qu’elle avait sur le virus, et elle n’était pas tout à fait sûre de réussir.

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