Abyss Domination | 深渊主宰
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Chapitre 71 – Antiaris
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Tome 2 Chapitre 71 – Antiaris

Une fois entré dans la tribu, Soran sentit quelque chose d’étrange. Il ne pouvait pas dire ce que c’était, mais c’était assez piquant. L’environnement de toute la tribu était en désordre. Il y avait des excréments laissés par des enfants sur le sol. Même la route n’avait pas été délibérément mise à niveau. La boue noircirait même lorsque vous marchiez dessus. La tribu était composée d’abris bas. Les simples clôtures étaient inutiles pour Soran. Il pouvait voir les indigènes de la classe inférieure se rassembler de façon désordonnée. Il y avait plus de cinq ou six membres dans une famille.

Cet endroit lui donnait l’ambiance des tribus. Ils avaient des milliers d’années d’histoire, mais il n’y avait pas de civilisation!

Guerre, chaos, massacres.

L’environnement avait détruit leur espoir de civilisation. Seules les traditions et les ordres sociaux les plus anciens étaient encore maintenus, gouvernant avec apathie ces indigènes inférieurs. Les abris bas formaient un cercle. Seule la position la plus centrale de la tribu pouvait allumer une torche en résine relativement rare. Tout était si primitif et désolé. Soran pouvait même voir de simples outils de pierre. L’acier était également une ressource très rare ici. Il était principalement utilisé pour les armes et les couteaux, mais il y avait aussi un tas d’armes en bronze.

Les tribus indigènes à petite échelle étaient assez primitives, et seuls ceux qui avaient établi des villes avaient de nombreuses compétences.

La vie n’était pas aussi facile qu’on pourrait le penser.

Les nécessités de base étaient «la nourriture, les vêtements, le logement et le transport». Des vêtements étaient encore placés devant la nourriture. Peut-être que dans un continent plus civilisé, les vêtements pouvaient être facilement achetés avec de l’argent, mais aucune transaction n’avait lieu ici. Soran vit beaucoup d’indigènes mal habillés. Beaucoup de leurs enfants dormaient nus. Les vêtements des îles extérieures étaient principalement faits de peau d’animal, de lin et d’autres fibres végétales. Les peaux d’animaux étaient de plus grande valeur. Le lin avait également nécessité des échanges de plantation spéciaux. Si l’emplacement de la tribu était éloigné des villes des autochtones, de nombreuses nécessités de base ne pourraient même pas être satisfaites.

Les tissus finis ici étaient quelque chose qui pouvait être utilisé comme argent pour les transactions et la consommation! (Note: Ce système similaire à la Chine ancienne: le tissu était utilisé comme monnaie de remplacement.)

Soran vit bientôt leur nourriture.

Il n’était pas du tout surpris. C’était une sorte de bouillie mélangée à différents légumes, feuilles et autres produits divers. Il y avait un vilain pain noir sur le côté, qui ressemblait beaucoup à un bâton de bois dur. Il pouvait voir que leur nourriture était suffisante, mais il n’y avait ni huile ni eau. Ils mangèrent en désordre. Soran vit une araignée aussi grosse qu’une main. Presque toutes les maisons étaient comme ça. Les indigènes inférieurs vivaient en groupes. Même s’ils avaient des activités d’accouplement, ils n’évitaient pas leurs enfants. Lorsque les enfants avaient environ 13 ans, ils étaient considérés comme des adultes.

Soran ne resta pas trop longtemps à la périphérie.

Il suivait la route boueuse et était proche du centre de la tribu. Pour être honnête, Soran ne pouvait pas comprendre le processus de pensée des autochtones. Ils avaient tellement de main-d’œuvre. Pourquoi ne pas simplement améliorer l’état de la route? C’était peut-être parce qu’ils étaient trop habitués à vivre dans cet environnement.

Il y avait des gardes patrouillant devant.

Le sol près du centre était pavé de pierres brisées. Dès que Soran se faufila dans les environs, il entendit une série de halètements rapides, de bosses et de gémissements, qui ne venaient pas d’un seul endroit. Peut-être à cause des habitudes de vie de «travailler au lever du soleil et de se reposer au coucher du soleil», les autochtones n’avaient pas d’autres activités de divertissement la nuit, donc leur seul plaisir la nuit était l’accouplement. En tant que combattants de rang supérieur dans la tribu, ils bénéficieraient de plus de nourriture, plus de ressources et plus de conjoints.

Tout dans cette zone était bien meilleur que l’extérieur. Il y avait même des sculptures décoratives et sous les poutres étaient accrochés du bacon, du poisson et des pattes de cerf, etc. Les combattants qui vivaient ici étaient des professions qui avaient un pouvoir de combat plus fort, étaient soutenus par le peuple indigène inférieur et détenaient l’autorité de parler dans la tribu.

Le nombre de combattants était indéterminable.

Cependant, selon les estimations de Soran, au moins cinq personnes étaient nécessaires pour soutenir un combattant. Si cette tribu n’absorbe pas d’autres tribus, le maximum serait d’environ 300 combattants autochtones.

Les chiffres n’étaient pas une menace pour Soran!

Parce qu’il avait amené de nombreux pirates ici et qu’ils pouvaient tous prendre part à la bataille. Mais il y avait beaucoup de vieilles, de faibles, de femmes et d’enfants dans cette tribu indigène.

Alors qu’il se rapprochait de plus en plus du centre.

Soran sentit un danger dans son cœur. Il s’approcha prudemment et put voir plusieurs grandes et majestueuses architectures. L’un des bâtiments était si luxueux que même le sol était recouvert de fourrure. Devant la porte se trouvaient deux grands gardes autochtones. Ce devait être la résidence du chef tribal des autochtones. Cela ne semblait pas pire que la plupart de ces aristocrates dynastiques. On y entendait des servantes qui marchaient. Soran pouvait entendre les bruits aléatoires des gens et leurs pas mais ne savait pas ce qui se passait à l’intérieur.

À part cette résidence luxueuse, il n’y avait qu’une grande cour à proximité.

La source du malaise de Soran était la cour. À en juger par les statues étranges devant la porte et toutes sortes de motifs mystérieux, il ne serait pas surprenant que cet endroit soit l’endroit où le shaman vivait. Soran sentit une légère impulsion de magie, mais il n’osa pas l’approcher négligemment car un lanceur de Sort pouvait poser un piège. C’était un piège très difficile à enlever. Il était possible que dès qu’il se soit rapproché, l’autre partie l’ai trouvé avec un sort piège.

Il y avait une forte odeur médicinale près de la cour du shaman!

Une très forte odeur médicinale.

Cette odeur médicinale était un peu piquante, ce qui rendait les gens un peu mal à l’aise. On aurait dit que si on restait trop longtemps, on serait empoisonné. Les maisons voisines étaient toutes plus loin d’ici. Il semblait que les autres membres de la tribu indigène craignaient le chaman plus qu’ils ne les respectaient. Autour de la cour, il y avait de nombreuses plantes étranges, des racines et des parties du corps séchant au soleil, que même Soran ne pouvait pas reconnaître pour la plupart. Mais cela ne l’empêcha pas de confirmer que le shaman dans la cour était un maître médical!

Au moins dans la branche médicinale de «Toxicologie» , il était un maître de première classe.

Les autochtones utilisaient bien le poison.

Cette connaissance était principalement entre les mains du shaman, qui en enseignait une partie, mais les parties fondamentales étaient transmises verbalement à d’autres shamans. En raison d’une exposition à long terme aux potions, beaucoup de ces shamans avaient une Résistance aux Poisons, certains avaient même des constitutions qui étaient immunisées contre les poisons, et ils avaient aussi des capacités de sorts similaires à la magie noire, y compris des sorts de malédiction étranges.

Il y avait une rangée d’arbres près de la cour.

C’était un type d’arbre qui semblait un peu inhabituel. Ils faisaient environ 25 mètres de haut et leurs feuilles n’étaient pas très larges. Ils ressemblaient à un type d’arbre facilement reconnaissable avec des écorces grisâtre. Soran jeta un coup d’œil, et son expression devint peu à peu sérieuse. Il s’approcha doucement. Puis, sa paume avait soudainement un couteau de lancer supplémentaire.

«C’est…?!»

Soran découpa soigneusement un petit trou dans le coffre, et regarda attentivement, seulement pour voir un flux de liquide blanc laiteux s’écouler, et une légère odeur pénétrait l’air.

Son expression était sérieuse alors qu’il murmurait «Antiaris? Arbre aux Flèches Empoisonnées?»

Antiaris.

Un type d’arbre naturellement hautement toxique était appelé Arbre à Flèche Empoisonnées. C’était commun dans la forêt tropicale. Si le poison blanc laiteux touchait une blessure, il pourrait rapidement paralyser le cœur de l’individu empoisonné, sceller les vaisseaux sanguins, coaguler le sang, et finalement ils suffoqueraient et mourraient. Le poison était extrêmement dangereux. Si la dose de poison était relativement élevée, même un individu avec une Constitution Extraordinaire pourrait ne pas être en mesure de le supporter. Quant aux pirates ordinaires sous Soran, s’ils étaient empoisonnés, ils devaient être traités avec des antidotes, sinon, les chances de survie en fonction de leurs capacités seraient assez faibles.

«On dirait que ma décision était juste!»

Le corps de Soran ne put s’empêcher de transpirer de la sueur froide. Il était secrètement heureux d’avoir décidé de venir ici en personne aujourd’hui et de ne pas laisser ses subordonnés se battre avec les tribus indigènes. Autrement, quand il s’agirait de l’opération réelle, les pertes de son peuple seraient très lourdes. Sans parler des autres moyens du peuple indigène, cette toxine mortelle pourrait faire souffrir beaucoup de gens. Si ce n’était pas le cas, ils ne pourraient même pas les voir invoquer des Esprits Élémentaires et la plupart des pirates sous Soran seraient déjà morts.

«On dirait que je dois planifier davantage! Si nous nous battons, nous devons les prendre au dépourvu!»

La silhouette de Soran se cachait dans le noir. Il regarda profondément la cour devant lui et se tourna vers l’extérieur de la tribu.

Le shaman était le plus gênant!

S’ils voulaient s’occuper des tribus indigènes, ils devaient commencer à assassiner. Vivian et lui devaient prendre les devants en tuant le shaman en premier. Bien qu’il soit impossible de déterminer son niveau de profession, il ne devrait pas dépasser le rang 4. Il y avait très peu de shamans légendaires dans les îles extérieures, et même s’il y en avait, ils auraient également fait partie de grandes tribus autochtones avec des dizaines de milliers de personnes . Cette tribu indigène semblait avoir beaucoup de ressources, que ce soit la taille de la population ou la terre, ou d’autres matériaux.

Même ces Arbre à Flèche Empoisonnées étaient d’une grande utilité pour Soran!

Le voyage de Soran cette fois.

Avait déterminé la menace de cette tribu indigène, et réaffirmé sa détermination à les éradiquer.

Comment pourrait-on tolérer que quelqu’un d’autre ronfle à côté de son lit!

Ces aborigènes étaient si dangereux que Soran ne leur permettrait jamais de vivre sur cette île. Tout comme les autochtones auraient une attitude similaire envers ces étrangers. C’était seulement parce qu’ils n’avaient pas encore compris les origines de Soran pour le moment et ne se précipitèrent pas pour lancer une attaque.

Les deux camps étaient condamnés à n’avoir qu’un seul survivant!



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