Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Demain matin. Ji Nan est très inquiet et m’a demandé instamment de le faire. J’irai dès que possible jeter un coup d’œil sur l’état physique du parent dont il a parlé. Je l’aiderai si je le peux. Je me débrouillerai aussi si je ne peux pas. »

Ye Wangchuan acquiesça et dit de façon concise : « Je vais prendre des dispositions. Nous nous mettrons en route demain soir et arriverons une demi-journée plus tard que toi. Je demanderai à Mo Nan et aux autres de venir te chercher. »

Qiao Nian ouvrit la bouche, voulant dire qu’il n’était pas nécessaire de se donner tant de mal, mais la voix affectueuse de Ye Wangchuan la devança. « Sois sage. Je suis inquiet. »

Elle ravala les mots de rejet qui étaient sur le bout de la langue.

D’accord, s’il voulait y aller, ils pourraient y aller ensemble.

Cependant, elle enquêterait seule sur le premier institut de recherche.

* * *

À cet instant, dans un manoir luxueux du continent indépendant, les lumières étaient vives comme le jour.

Ji Ziyin venait de sortir de la villa lorsqu’elle vit un homme entrer précipitamment avec un sac en cuir jaune sous le bras.

« Mademoiselle Ji. » L’homme s’arrêta et la salua poliment en la croisant.

Ji Ziyin avait hoché la tête et l’avait regardé avec ses beaux yeux en amande, puis avait demandé avec désinvolture : « Qu’est-ce que tu… ? »

He Lin sourit et dit poliment : « Je suis ici pour livrer quelque chose au chef de clan. »

« Oh, d’accord. Entre vite. » Ji Ziyin avait pris un air éclairé et l’avait immédiatement poussé à entrer.

He Lin était en effet pressé de livrer quelque chose à Ji Lingfeng, aussi ne tarda-t-il pas davantage. Il avait hoché la tête poliment et était entré rapidement.

Ji Ziyin se pinça les lèvres. Son sourire s’était légèrement effacé, et ses yeux s’étaient rapidement assombris. Elle fronça les sourcils, se sentant mal à l’aise. « Aurait-il pu le trouver ? »

Ji Ziyin était entrée dans la famille Ji à l’âge de huit ans et avait toujours été le génie le plus accrocheur de cette génération.

Cependant, elle savait très bien que la famille Ji avait autrefois un génie plus talentueux qu’elle.

C’est juste que pour une raison inconnue, cette personne était devenue un tabou dans la famille et presque personne ne la mentionnait.

Ji Ziyin savait que Ji Lingfeng avait mis He Lin à la recherche de quelqu’un pendant toutes ces années.

Elle n’avait réussi à trouver quelques indices que grâce aux relations de Ji Xiao. Ji Lingfeng avait ordonné à He Lin de chercher le descendant du génie de la famille Ji, mort il y a longtemps !

À en juger par les pas pressés de He Lin aujourd’hui, se pourrait-il qu’il les ait trouvés ?

Ji Ziyin se pinça les paumes et se força à se calmer. Reprenant ses esprits, elle sortit rapidement du manoir.

Sa voiture était une luxueuse voiture de sport noire. Cette ligne de voitures de sport était lisse et cool.

« Mademoiselle Ji. » Le chauffeur lui ouvrit la portière.

« Mmh. » Ji Ziyin était montée dans la voiture distraitement. Puis, elle avait sorti son téléphone, baissé la tête et hésité un instant, mais elle n’en avait finalement rien dit à Ji Xiao.

Elle savait au fond d’elle-même que la raison pour laquelle Ji Xiao et les autres la soutenaient inébranlablement était que Ji Nan, un descendant direct de la famille Ji, n’avait aucune réalisation dans le domaine de la poudre noire. C’était le genre de personne qui n’avait aucune aspiration pour l’avenir…

Bien qu’elle ne soit pas issue d’une famille noble et qu’elle ne provienne que d’une branche secondaire de la famille Ji, elle était la personne la plus talentueuse de cette génération en matière de poudre noire.

De plus, Ji Lingfeng avait toujours été bon avec elle… C’est pourquoi elle avait tant de partisans.

Si Ji Lingfeng trouvait une lignée qui s’était égarée à l’extérieur…

La famille Ji aurait alors un descendant direct de plus.

Si cette personne avait un peu plus de talent en poudre noire, aurait-elle encore un pied dans la famille Ji à l’avenir ?

Ji Borgne rétrécit férocement les yeux.

Réprimant la suspicion et le malaise dans son regard, elle leva les yeux et ordonna au chauffeur d’une voix grave : « Rentrons à la maison ! ».