Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Ye Wangchuan regarda les personnes bruyantes dans le salon en prenant la tasse de café à côté de lui et en baissant la tête pour en boire une gorgée. Il les regarda de ses yeux profonds et demanda sans ambages : « Vous ne devriez pas partir ? ».

« Je viens juste d’arriver- » Qin Si était abasourdi.

Où devraient-ils aller ?

Cependant, Ye Wangchuan ne lui avait pas laissé la moindre chance. Il sortit son téléphone et dit : « Je me souviens que tante Qin m’a dit avant-hier de garder un œil sur des candidats convenables pour toi. À ce propos, je me souviens soudain de quelques bons… »

Qin Si se leva avant d’avoir pu finir de parler et dit immédiatement à Qiao Nian : « Eh bien, sœur Qiao, je me suis soudain souvenu que j’avais quelque chose à faire à la maison. Je ne vous dérangerai plus. Je vais partir le premier. »

Il avait ramassé ses affaires et s’était éclipsé en parlant.

Zhang Yang était quelqu’un d’intelligent. Il fut le deuxième à se lever en disant qu’il avait quelque chose à faire chez lui.

Il était inutile que Bo Jingxing reste puisque Qin Si et Zhang Yang partaient. Il était donc parti avec Zhang Yang.

En un clin d’œil, il ne restait plus que Ye Lan.

Elle avait hâte que les deux jeunes gens passent plus de temps ensemble. Comment pouvait-elle rester et être la troisième roue du carrosse ? Elle ramassa son sac et dit qu’elle avait une réunion à l’entreprise avant de partir.

En un clin d’œil, toutes les personnes étaient parties. Le salon bruyant était devenu silencieux.

Gu San était lui aussi très perspicace. Il avait immédiatement commencé à préparer ses affaires. « Maître Wang, je vais nettoyer cet endroit. »

Ensuite, il avait attrapé les tasses à café et à thé qui se trouvaient sur la table et les avait mises dans l’évier de la cuisine.

En un clin d’œil, il ne restait plus qu’eux deux dans l’immense salon.

Qiao Nian décrocha son téléphone et se leva, puis prit la tasse de café qu’il lui avait donnée et dit naturellement : « Je vais monter répondre à un message. »

Pendant l’interlude de tout à l’heure, Ji Nan lui avait envoyé un message la pressant. Il semblait être pressé, elle avait donc prévu de le rappeler pour s’enquérir de la situation.

Ye Wangchuan devina qu’elle montait pour répondre au message de Ji Nan. Il hocha légèrement la tête et ne l’empêcha pas de partir. Au lieu de cela, il murmura : « Si tu veux partir, je t’accompagnerai cette fois-ci. »

« Nous verrons bien. » Qiao Nian fronça les sourcils et le regarde à nouveau. « Je ne suis pas sûre d’y aller. J’ai été très occupée ces derniers temps. Je n’aurai peut-être pas le temps. »

Cependant, elle devait une énorme faveur à Ji Nan depuis qu’elle s’était rendue sur le Continent Indépendant précédemment.

Par conséquent, elle ne pouvait pas ignorer cette question.

« Je vais d’abord lui demander ce qu’il en est. »

Dans un manoir isolé du continent indépendant.

Ji Nan était sorti pour répondre à un appel.

Au bout d’un moment, Xie Yun était également sorti.

Voyant qu’il avait terminé l’appel et qu’il revenait sur ses pas, elle l’arrêta et lui demanda nonchalamment : « Qui a appelé ? »

« Un de mes amis. »

Ji Nan venait de terminer l’appel avec Qiao Nian. Il lui avait grossièrement parlé de l’état de santé de Xie Tingyun. Qiao Nian ne lui avait pas répondu immédiatement. Elle avait seulement dit qu’elle y réfléchirait et qu’elle reviendrait vers lui.

Pour une raison ou une autre, Ji Nan avait l’impression qu’elle viendrait jeter un coup d’œil à sa tante.

Il se détendit enfin après avoir été tendu ces derniers jours. Il regarda sa mère et lui demanda doucement : « Tante dort ? »

« Oui, elle a pris des médicaments et vient de s’endormir ». Xie Yun eut l’air inquiète à la mention de sa sœur. Elle soupira et dit : « C’est la première fois qu’elle s’endort ces derniers jours. Ces analgésiques ne servent à rien. Que devons-nous faire si cela continue ? »

Ji Nan se sentait également désolé pour sa tante. Après tout, Xie Tingyun était l’une des nombreuses personnes de la famille à l’avoir soutenu lorsqu’il ne voulait pas apprendre la technologie de la poudre noire….