Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Quoi qu’il en soit, l’Association médicale d’outre-mer avait été entraînée dans sa chute par Jiang Xianrou.

À cette idée, Qin Si dit à voix basse : « Le procès de Jian Xianrou a lieu mercredi prochain. Tu vas le regarder ? »

Qiao Nian n’avait pas encore réfléchi à cette question. Elle avait touché sa casquette avant de rétracter sa main. Une trace de frustration se lisait dans ses yeux tandis qu’elle répondait nonchalamment : « Nous en parlerons le moment venu. »

* * *

La famille Ye.

Ye Wangchuan avait contacté le vieux maître Ye dès qu’il était descendu de l’avion.

À cet instant, le salon de la vieille résidence était rempli de monde. Presque tous les principaux membres de la famille Ye étaient arrivés.

Chacun tenait une copie des informations détaillées que Gu San leur avait distribuées.

Ye Shan et Ye Keji étaient parmi eux.

Tout le monde avait la tête baissée et feuilletait tranquillement les informations. Ye Wangchuan n’avait pas fourni beaucoup d’informations, mais le processus principal et les résultats avaient été documentés.

Bientôt, la plupart d’entre eux avaient fini de le lire et se regardaient les uns les autres. Personne ne voulait être le premier à prendre la parole.

Ye Shan, au contraire, posa le document, pencha la tête pour regarder le jeune homme assis à côté du vieux maître Ye, et dit en souriant : « Wangchuan, je ne m’attendais pas à ce que tu trouves toutes ces marchandises aussi rapidement. Tu es jeune et prometteur. Le plus prometteur parmi la jeune génération de la famille Ye. Je ne t’ai pas mal jugé ! »

À l’époque, quand les marchandises avaient été volées, c’est elle qui avait causé le plus d’ennuis.

Maintenant que Ye Wangchuan avait retrouvé les marchandises, elle était la première personne à dire des choses gentilles.

C’était un peu hypocrite, quel que soit le point de vue.

Les coins des yeux de l’aîné Ye tressaillirent. Il admirait son courage à ce moment critique.

Il toussa et jeta un coup d’œil sur le côté.

L’homme était vêtu d’une chemise noire. Ses yeux et ses sourcils étaient exquis, et son tempérament était unique. Ses doigts blancs comme de la porcelaine tenaient la tasse de thé tandis qu’il baissait la tête pour en boire une gorgée. Puis, il posa lentement la tasse et leva les yeux dans la direction de Ye Shan. Il avait l’air calme et détendu, mais son regard était plein d’oppression !

« Je me souviens que tu as dit que si Wang Fei ne trahissait pas la famille Ye, tu t’excuserais personnellement auprès de lui ». Après avoir dit cela, Ye Wangchuan leva le doigt avec indifférence et appela la personne qui se tenait dans le coin. « Wang Fei. »

« Oui, Maître Wang. » Un homme maigre se leva. Il était jeune et son tempérament était insouciant. Il n’avait pas l’air fiable, mais il était intelligent et faisait les choses rapidement.

Ye Wangchuan l’avait spécifiquement distingué devant tout le monde.

De façon inattendue, Ye Shan pinaillait encore, pensant qu’il avait organisé l’entrée de ses hommes.

« Tante, la personne se tient ici. Excuse-toi. » Ye Wangchuan ne pouvait pas se donner la peine de discuter avec elle. Cependant, Ye Shan avait touché son point sensible précédemment. C’était quelqu’un de rancunier. Il y avait des choses qu’il ne pouvait pas oublier.

Son ton était paresseux et décontracté.

Cependant, personne dans la vieille résidence n’osa respirer fortement.

Ye Keji fut encore plus choqué de réaliser que l’aura de son neveu devenait de plus en plus terrifiante.

On aurait dit que Ye Shan avait donné un coup de pied dans une plaque de fer la dernière fois qu’elle avait parlé de sa petite amie.

« Tante ? » Voyant que la personne assise là ne bougeait pas, Ye Wangchuan demanda avec impatience : « Tu veux que je t’invite ? »

Ye Shan reçut une gifle sur le visage, qui devint chaud et sec. Elle était tellement embarrassée qu’elle souhaitait trouver un trou pour se cacher.

Cependant, c’était elle qui avait dit cela. S’il voulait discuter avec elle, elle ne pourrait que retenir son souffle et se lever avec colère. Comme si elle s’étouffait, elle releva les coins de sa bouche et s’excusa sèchement. « Ah, Wang Fei, je suis désolée. Je me suis mal fait comprendre. Ne le prends pas à cœur. »

Wang Fei savait que maître Wang était en train de le venger. Il baissa les yeux et dit poliment : « Ce n’est pas grave. Je ne suis pas important. Si le chef de branche me comprend mal, il me comprendra mal. Je ne suis que du menu fretin. C’est bon. »

Ses paroles étaient pleines de sarcasme.