Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Il avait jeté un coup d’œil à ses lèvres humides et s’était arrêté un instant. Cependant, il ne l’avait pas dit explicitement. Il s’était contenté de dire : « Ce n’est rien. Tu le sauras à l’avenir. »

Qiao Nian le trouvait inexplicable. Il ne parlait qu’à moitié, et lorsqu’elle lui posait la question, il était si mystérieux qu’il refusait de s’expliquer clairement.

Elle n’était pas quelqu’un qui aimait s’attarder sur les choses. Ye Wangchuan n’en avait dit que la moitié, et elle était trop paresseuse pour enquêter sur le reste.

« Oh », répondit-elle volontiers. « Alors nous en parlerons plus tard ! »

Le regard de Ye Wangchuan était profond. Voyant que la jeune fille était sans défense, son sourire s’accentua. Il prit la serviette et lui redressa les épaules. « Assieds-toi. Je vais te sécher les cheveux. Il est facile d’attraper froid avec des cheveux mouillés. »

Qiao Nian avait rarement été prise en charge de cette façon. Elle avait aussi l’habitude de se débrouiller seule. Ses épaules se raidirent, mais elle ne bougea pas. « Mm. »

Il essuya les gouttes d’eau sur ses cheveux et dit : « N’oublie pas de boire ce verre de lait. »

Un peu fatiguée par le doux séchage de ses cheveux, Qiao Nian rétrécit ses yeux endormis et répondit paresseusement, sans vouloir bouger.

Elle ne bougea pas.

Elle n’avait pas vraiment envie de le boire.

Cependant, il pensait toujours à son âge. Il l’encouragea doucement : « Sois sage. Lève-toi et bois un peu. Juste un peu. Tu es encore en pleine croissance. Tu ne seras pas obligée de le boire l’année prochaine. »

Il avait encore parlé de l’année prochaine. Elle voulait lui demander ce qui se passerait l’année prochaine, mais elle était tellement endormie qu’elle avait vite oublié cette question.

Bien qu’elle soit réticente, elle avait attrapé le verre de lait et en avait bu la moitié avec désinvolture.

* * *

La famille Jiang.

Au cours des derniers jours, la maison avait été occupée par le processus de déménagement. Les choses étaient empilées partout dans la villa de quatre étages. C’était un véritable désordre.

« Xianrou, tes résultats d’évaluation pour l’association de pharmacie sont sortis ? Comment ça se passe ? » Tang Wanru vidéoappellait Jiang Xianrou alors qu’elle était assise sur le canapé du salon.

Jiang Xianrou venait de descendre du deuxième étage lorsqu’il avait entendu sa voix enjouée.

« C’est bon. J’ai obtenu la première place. »

« Tu as obtenu la première place ?! » Tang Wanru s’était levée et avait dansé avec excitation. Elle était encore plus heureuse que sa fille. « C’est super. Je savais que tu pouvais le faire. Tu es la meilleure. »

Du coin de l’œil, elle avait vu Jiang Yao descendre les escaliers. Elle ne put s’empêcher de sourire et appela : « Jiang Yao, viens vite. Ta sœur a obtenu la première place à l’évaluation de l’Association des pharmaciens cette fois-ci. Veux-tu lui dire quelques mots ? »

Dans le passé, Jiang Yao la félicitait certainement et l’encourageait à continuer à travailler dur.

Cependant, il était exceptionnellement froid cette fois-ci. Il se dirigea directement vers l’entrée et dit : « Vous pouvez continuer à bavarder. Je vais voir Jiang Li. »

Les paupières de Tang Wanru avaient tressailli. Elle voulait le réprimander, mais elle était encore en appel vidéo avec sa fille et ne pouvait pas parler.

Elle ne pouvait que regarder le jeune homme quitter la maison.

Naturellement, Jiang Xianrou avait entendu leur conversation. Elle venait de sortir de l’association de pharmacie et se dirigeait vers le dortoir. Son expression joyeuse était devenue froide, mais elle était restée calme. « Est-ce que frère est en colère contre moi ? »

« Ne t’inquiète pas pour lui. Il a un mauvais caractère. Il est probablement de mauvaise humeur parce que les choses ne se sont pas bien passées avec Tian Chen. Cela n’a rien à voir avec toi. Ne réfléchis pas trop. »

Tang Wanru n’était pas contente et avait changé de sujet. « Au fait, j’ai entendu dire que le pays avait une place pour aller sur le Continent Indépendant cette fois-ci. Je me demande qui l’obtiendra. »