Chapitre 75 : Super science-fiction ! Le fer de météorite d’étoile ! Une nouvelle arme !
« Bai ! »
Lorsque Han prononça ce nom, la toute première réaction de chacun fut : Ai-je bien entendu ? C’est inimaginable !
Tout le monde pensait que Han était si vieux et affaibli qu’il avait même mal prononcé le nom.
Mais un par un, ils levèrent les yeux et virent l’expression solennelle et majestueuse sur le visage de Han. Ils n’avaient donc pas mal entendu et Han ne s’était pas trompé non plus.
Pendant un instant, tous tournèrent la tête vers le coin de la salle, là où se tenait un jeune homme très discret. Il n’avait rien de remarquable et ses traits étaient d’une banalité absolue. Même parmi une foule, il appartenait à cette catégorie de gens qu’on ne remarque jamais d’un coup d’œil.
Même vêtu des somptueux habits princiers, il ne dégageait aucune aura impériale. Entouré de gens, le prince Bai était stupéfié et confus. Il n’était pas le seul. Tout le monde, y compris le plus ancien des précepteurs impériaux, était perplexe.
Aucun d’eux n’aurait pu deviner que l’héritier choisi par Han serait en réalité ce type médiocre, plus médiocre que quiconque !
« Pourquoi lui ? » Les neuf princes les plus prometteurs serrèrent secrètement les poings.
Ils étaient très confus ! Le mécontentement était là, mais Han était au pouvoir depuis des décennies. Sa réputation était connue, alors personne n’osait le contredire ouvertement.
Après un bref silence, chacun s’inclina et se retira. Le prince Bai, encore très abasourdi, fut laissé derrière.
« Prépare-toi, je n’ai pas beaucoup de temps » ajouta brièvement Han en regardant Bai
« Père… » dit Bai en hésitant, puis demanda : « Pourquoi ne pas avoir choisi mes illustres frères aînés, et m’avoir choisi moi ? »
Han répondit calmement : « Tu comprendras plus tard. »
Il n’en dit pas plus. Ensuite, il posa les bases pour gouverner le pays selon la loi, et donna à Bai un bref ensemble de directives.
Pour Bai, Han n’était en réalité pas satisfait. Il appartenait à ce genre de personnes sans le moindre talent particulier dans aucun domaine. Il était extrêmement médiocre ! À tel point que, normalement, il n’aurait jamais eu la moindre qualification pour hériter du trône.
Et pourtant, Han l’avait choisi. Bai était sans éclat, mais il possédait une qualité essentielle : celle d’écouter ! Les directives et principes que Han lui transmettait, Bai n’en contestait rien. Il hochait seulement la tête sans interruption.
La nuit venue, Huang demeurait animée comme toujours, tout semblait normal, mais sous l’eau calme, les courants souterrains bouillonnaient !
Dans leur résidence, les neuf princes les plus prometteurs avaient déjà rassemblé leurs partisans respectifs.
« Pourquoi père a-t-il choisi ce bon à rien de Bai ? Pourquoi ?! Pourquoi ?!! »
Dans le manoir de l’aîné des princes, une poterie magnifiquement façonnée fut violemment écrasée au sol par l’aîné, avec fracas.
Les gens autour restèrent silencieux. Parmi eux, il s’y trouvait des stratèges, des ministres, des généraux et des chercheurs, mais aucun n’osait prononcer un mot, car depuis l’annonce de ce matin, personne ne parvenait à en trouver la raison !
Parmi les neuf princes les plus prometteurs, le prince aîné était celui qui jouissait de la plus haute renommée, considéré comme le plus digne héritier. Cependant, comme le dit le proverbe : « Plus grande est l’espérance, plus grande est la déception ».
L’annonce de l’héritier infligea un coup dur à l’aîné.
« Père, j’admets avoir été surpassé par le troisième et le huitième, mais… à vos yeux, serais-je donc inférieur à ce déchet de Bai ? »
Le visage du prince aîné se tordit de haine : « Père, vous êtes vieux, vos yeux se sont obscurcis, votre lucidité s’est éteinte ! Vous n’êtes même plus capable de juger les hommes ! »
« Pour le bien de ce pays, je dois désormais faire les choix qui s’imposent. »
De telles paroles, ouvertement sacrilèges, ne soulevèrent pourtant aucune réaction dans l’assemblée. Depuis la désignation de l’héritier, chacun savait que, à moins d’oser un acte de rébellion, il n’existait aucune autre voie.
« Commandant Xing. »
Le prince aîné leva les yeux vers un grand général à la stature imposante, et demanda : « Parmi les troupes que tu commandes, combien sont prêtes à m’obéir ? »
« Sur les 10 000 gardes impériaux, 5000 sont sous mes ordres directs », répondit le commandant Xing.
Les gardes impériaux constituaient une unité chargée de protéger les portes du palais. Ils comptaient quatre commandants, chacun à la tête de 2 500 hommes. Et parmi eux, Xing était le plus expérimenté.
« Et les 5 000 autres ? »
Le commandant Xing jeta un coup d’œil au prince aîné avant de poursuivre : « Certains n’ont pas été ralliés, d’autres l’ont été par d’autres princes, mais leur nombre reste négligeable, sans danger pour nous. »
« Mais il reste encore la garde personnelle de Sa Majesté… », fit remarquer un conseiller.
« La garde impériale de Sa Majesté ne compte qu’un millier d’hommes. Certes, ce sont des troupes d’élite, mais leur nombre est trop limité », répondit Xing sans inquiétude.
« De plus… » Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, empreint d’orgueil : « Dans l’armée de garnison de la ville, j’ai également mes hommes. Simplement… ils ont un appétit un peu trop grand. »
« Tant qu’il accepte d’agir, nous lui accorderons tout ce qu’il désire ! » s’exclama soudain le prince aîné, le visage déformé par la haine
« Avec vos paroles, Votre Altesse, tout devient plus facile à gérer », répondit le commandant Xing en souriant.
« Père… Ce n’est pas que votre fils manque de piété filiale, mais vous jugez mal les hommes. Votre fils ne pense qu’à l’intérêt de tout le royaume de Xia ! » murmura le prince aîné.
Puis, soudain, son expression s’assombrit, ses yeux perçants balayant l’assemblée : « Messieurs, préparez-vous à agir ! »
« Cette nuit marquera le changement ! »
À cet instant, des pas précipités retentirent soudain à l’extérieur. Puis la voix paniquée d’un garde personnel : « Votre Altesse ! C’est terrible ! Notre manoir a été pris d’assaut ! »
« Comment ?! »
Le prince aîné et ses partisans furent saisis d’effroi ! Le commandant Xing s’élança jusqu’à la porte, l’ouvrit brusquement et rugit : « Quelle armée est-ce ?! »
« C’est l’armée Huang ! » répondit le garde en tremblant.
« L’armée Huang ?! »
Tous restèrent stupéfaits. Naturellement, personne n’ignorait son existence. Mais sa gloire appartenait au passé. Aujourd’hui, elle n’était plus connue que comme une simple garnison chargée de garder le mausolée royal.
« Où est la garde impériale ?! Où sont nos hommes ?! » s’empressa de demander Xing.
« Ils ont été vaincus… Tous battus ! Nos soldats n’ont pas eu la moindre chance ! » ajouta le garde, hagard.
À la 42e année du règne de Han pendant l’hiver, la lutte des neuf dragons pour l’héritage impérial atteignit son paroxysme !
…
Après que Han eut désigné son successeur, les tensions éclatèrent.
Cette nuit-là, les neuf princes complotaient tous en secret pour s’emparer du trône par la force ! Parmi eux, le prince aîné, le troisième prince et le huitième prince disposaient des factions les plus puissantes.
Dans toute la ville de Huang, presque toutes les forces militaires avaient été ralliées à leur cause !
Cependant à l’instant même où la rébellion allait éclater, nul n’aurait pu imaginer que l’armée Huang, cantonnée depuis longtemps dans les montagnes du mausolée royal, serait soudain mobilisée, se précipiterait dans la ville, encerclerait les résidences des neuf princes, et, coup sur coup, écraserait l’armée de garnison ainsi que les gardes impériaux venus en renfort !
Cette nuit-là, les têtes tombèrent par centaines. L’armée Huang se livra à un massacre ! Les neuf princes, y compris le prince aîné, aucun n’en réchappa ! Tous leurs partisans furent également exécutés sur-le-champ ! Cette lutte sanglante pour l’héritage impérial venait ainsi de prendre fin.
« Un homme trop clément ne peut jamais devenir un bon empereur ! »
Du haut de la terrasse du palais, Han contemplait les flammes embrasant la ville, et dans son cœur résonnaient encore les paroles jadis prononcées par Qi.
Le lendemain, Han s’éteignit dans son sommeil. Les générations suivantes portèrent un jugement favorable sur Han. Certes, on estimait qu’il avait perdu, sur la fin, la maîtrise des affaires du royaume. Mais à l’instant ultime, il avait montré toute la poigne d’un empereur.
Trancher net les désordres ! Sans la moindre faiblesse, il avait fait exterminer ses neuf fils. Il avait ainsi ouvert la voie à l’accession de Bai au trône. Et c’est ainsi que le prince Bai, sous les regards incrédules de tous, monta officiellement sur le trône impérial.
Sous son règne, Jiang Fan n’intervint plus en rien. Bai ignorait même l’existence de Jiang Fan. La légende du « Père Divin » resta une légende.
Pour le royaume de Xia, une nouvelle ère commençait comme Han l’avait prédit, Bai demeurait parfaitement ordinaire, dépourvu de tout talent ou moyen digne d’un empereur. Mais il avait une qualité : il obéissait. Il gouverna exactement selon les directives laissées par Han !
La dérive aveugle de la médecine fut corrigée ! Et les autres disciplines purent lentement relever la tête.
Le règne de Bai ne dura pas longtemps, à peine 20 ans. Durant cette période, toutes les disciplines progressèrent, certes, mais d’une lenteur extrême. Cela se voyait déjà dans la croissance démographique.
À la mort de Han, la population du royaume de Xia dépassait 1,3 million d’habitants. À la mort de Bai, 20 ans plus tard, elle n’avait augmenté que d’à peine de 100 000 !
Cette période n’apporta donc presque aucun résultat majeur. Le royaume, dans son ensemble, ne changea guère, semblable à ce qu’il avait été sous Han et Qi.
Dans le domaine de la recherche théorique, les trois grandes académies : l’Académie Kewu, l’Académie de Médecine et l’Académie Tiangong accaparaient plus de 90 % des ressources. On pouvait dire qu’elles monopolisaient tout !
La seule chose qui éveilla vraiment l’intérêt de Jiang Fan fut que, dans une région sauvage de l’Étoile Bleue, on découvrit un nouveau métal. Son apparence ressemblait beaucoup au fer et ses différentes propriétés étaient proches de celui-ci.
Mais par rapport au fer, il était bien plus performant ! On pouvait dire que c’était une version améliorée et doublée de celui-ci !
Lorsqu’il fut envoyé au palais, Bai le nomma personnellement : Fer de météorite d’étoile. L’apparition de ce fer fit franchir à l’industrie du royaume de Xia un immense pas en avant !
Il remplaça le fer, devenant un matériau indispensable dans la composition de la plupart des équipements et des armes.
Comparé au vibranium, le rôle du fer de météorite d’étoile paraissait moins spectaculaire, mais il s’avéra en réalité encore plus essentiel !
Certaines armes qui n’étaient encore que des concepts purent enfin être forgées comme les arquebuses et les canons !
C’était un projet que les chercheurs de l’Académie Kewu et de l’Académie Tiangong avaient imaginé depuis longtemps. Surtout depuis la grande compétition. De nombreux chercheurs avaient montré un vif intérêt pour l’utilisation de la poudre noire. Ils avaient imaginé toutes sortes d’armes, mais faute de minerai de fer, ces projets n’avaient jamais pu être expérimentés !
Après la mort de Qi, peu à peu, de moins en moins de chercheurs osèrent se lancer dans ce domaine. Or, les armes forgées de fer de météorite d’étoile s’avéraient naturellement bien supérieures à celles faites en fer ordinaire !
Au palais impérial, on arrivait à nouveau à la plus grande épreuve que doit affronter chaque empereur sur son lit de mort : le choix de l’héritier ! Bai, affaibli, était adossé à son siège, regardant faiblement ses fils agenouillés devant lui.
Soudain, il eut comme une révélation quant à la raison pour laquelle Han l’avait choisi pour lui succéder.
Peut-être que, dans l’état actuel du royaume de Xia, il n’avait pas besoin d’hommes ambitieux et avides de gloire, mais simplement de quelqu’un qui suivrait le cours des choses. Et le pays avancerait ainsi, naturellement, de manière stable. De ce fait, il en fut ainsi.
Bien que le règne de Bai fût d’une grande faiblesse, le royaume de Xia, en 20 ans, avait tout de même progressé. Un progrès discret, certes, mais bien réel.
Fort de cette pensée, Bai prit sa décision. Il désigna comme héritier un prince semblable à lui : « Yu », un fils insignifiant, sans éclat, presque invisible.
Mais, Bai n’avait pas la vision de Qi ni de Han. Cette fois, il s’était trompé dans son jugement. Yu paraissait loyal et honnête, mais en réalité, il nourrissait de grandes ambitions ! Son esprit bouillonnait d’idées et de projets. Pour le dire avec les mots des générations futures : il avait les yeux plus gros que le ventre ! Après avoir choisi son successeur, Bai s’éteignit.
L’évaluation postérieure de son règne divisa les historiens. Certains estimaient que Bai fut un empereur conservateur, un gardien du royaume. D’autres considéraient que le développement prometteur du Xia avait été gâché par son inaction. Tout extrême appelle son contraire.
Un empire longtemps uni finit toujours par se diviser, et un pays divisé finit par toujours par s’unifier. C’est la loi de l’Histoire. Même le royaume de Xia ne pouvait y échapper.
Sans l’intervention de Jiang Fan, Yu succéda au trône du royaume de Xia. Au début de son règne, il se montra appliqué, extrêmement prudent, gardant en mémoire les dernières volontés de Bai. Il n’osait pas agir outre mesure. Mais au fil du temps, les problèmes accumulés sous Bai éclatèrent au grand jour !
Face à ces conflits, Yu surestima ses capacités, et voulut tout résoudre d’un seul coup. L’un de ces problèmes concernait les ressources pour la technologie et la recherche.
Après tant d’années, ces 3 académies n’étaient plus de simples institutions dédiées au savoir et à la science. Elles étaient devenues des bastions, où les classes sociales étaient nettement marquées, et chaque école représentait un fief pour une faction particulière.
Les descendants des chercheurs pouvaient y entrer sans difficulté. Mais pour les gens du peuple, même si 10 sur 10 000 y parvenaient, c’était déjà un exploit !
La 10e année du règne de Yu, à l’occasion d’une cérémonie grandiose, il décida de s’attaquer à cette « noblesse académique ». Il commença par fonder une nouvelle académie ! Cette décision suscita naturellement une opposition farouche de la part des membres des trois grandes académies, mais Yu resta ferme.
Par la suite, une vague de mesures de répression s’abattit les unes après les autres. Et à ce stade, les académies comprirent enfin clairement que Sa Majesté allait les attaquer. Les nombreuses factions des académies, qui avaient profité de privilèges pendant des décennies, comment pouvaient-elles accepter d’être ainsi livrées au couteau ?
En surface, elles manifestaient une opposition farouche, mais dans l’ombre, elles se préparaient au pire. La recherche sur la poudre noire fut relancée. C’était pourtant, à l’époque, une chose que Qi avait formellement interdite sur son lit de mort ! Plus tard, Han avait même complètement scellé toutes les informations relatives à son sujet ! Les trois grandes académies avaient aussi dissous tous les groupes de recherche concernés.
Mais à présent plus personne ne se souciait de ces interdits, car leur vie et leur survie passaient avant tout. Le principe de la poudre noire n’était pas difficile à comprendre. De nombreuses écoles en avaient gardé des traces. Très vite, la poudre noire fut de nouveau redécouverte. Et aussitôt, vint la question de son usage à grande échelle !
Grâce aux trois grandes académies et aux diverses forces qui investirent sans compter, les progrès liés à la poudre avancèrent à une vitesse fulgurante. On pouvait dire que cela progressait à pas de géant, chaque jour ! Peu de temps après la redécouverte de la poudre noire, une poudre jaune, plus puissante encore et bien plus pratique, vit le jour !
Des sacs de poudre, des mousquets, des canons et autres armes furent fabriqués successivement. Bien entendu, ces armes, à leur stade initial, étaient encore très rudimentaires ! Elles n’avaient pas encore la puissance de celles des générations futures. Mais elles posaient néanmoins une base solide pour l’apparition d’armes à feu plus puissantes !
Dans le même temps, les recherches secrètes menées par les trois grandes académies finirent par être découvertes par Yu !
Il fit alors un choix que personne ne pouvait comprendre. Non seulement il ne mit pas fin à ces recherches, mais au contraire, après avoir vu la difficulté de tirer avec un mousquet et l’explosion d’un canon, il en conclut intérieurement, avec certitude, que ces armes à poudre jaune ne pouvaient en aucun cas accomplir de grandes choses.
Il se contenta même de rire avec dédain face aux gens des trois grandes académies. Et il les laissa poursuivre leurs recherches. Durant les 15 années de règne de Yu, la poudre noire n’était pas aussi pratique que l’arc et les flèches de l’Étoile Bleue.
Les arcs de l’Étoile Bleue étaient en effet le fruit de technologies extrêmement avancées, renforcées par le fer de météorite d’étoile et le vibranium. Face à de tels arcs, les premières armes à feu n’étaient naturellement pas de taille !
Dans ses dernières années, Yu promulgua encore de nombreux décrets. À ce stade, on pouvait dire qu’il était devenu vieux et quelque peu aveuglé. Ces décrets plongèrent le Xia déjà instable dans un chaos encore plus grand. Et cela posa les bases des grands troubles à venir du royaume de Xia !
Après la mort de Yu, ce fut le prince aîné Tao qui monta sur le trône ! En effet, dans le choix de son successeur, Yu n’avait pas suivi les dernières volontés de Bai, mais s’était fié à sa propre conception.
Il choisit d’installer l’aîné, et non le plus vertueux ! Or, il n’était pas seulement ambitieux et imbu de lui-même, mais encore, il était d’une extrême arrogance et d’une indulgence excessive envers lui-même !
De plus, dans l’environnement turbulent du royaume de Xia, la chute du royaume était inévitable.
« Ainsi donc, le moment est venu ! Même le royaume le plus brillant finit toujours par connaître son crépuscule. »
Voyant cela, Jiang Fan ne put s’empêcher de soupirer.
Mais il n’avait nullement l’intention d’intervenir. C’était là le cours naturel de l’évolution des choses. Le royaume de Xia actuel ressemblait à une mare d’eau trouble. Seul le changement pouvait lui donner une chance d’espérer !
Au même moment, sur le deuxième continent, les actions des pythons géants à six pattes devinrent de plus en plus fréquentes ! Ils commencèrent à envahir sans cesse le territoire de Dong, multipliant les provocations. Comme si, ils s’apprêtaient à défier officiellement la domination de Dong !!
