Auteur : Brother Ling
Traductrice : Moonkissed
Tang Wanru était tellement en colère qu’elle s’était mise à rire. Elle serra les dents et ses tempes se bombèrent, même sa main trembla. « Vous ne me laisserez pas entrer, n’est-ce pas ? D’accord, je vais appeler la police et les laisser s’en occuper. »
Elle appela immédiatement la police. « Allô, 110 ? Je suis dans la section des patients hospitalisés de l’hôpital de la ville. Le problème, c’est que… »
Tang Wanru avait appelé la police, mais le garde du corps vêtu de noir avait complètement ignoré ses actions et avait continué à lui bloquer le passage. Il semblait que tant que Tang Wanru n’essayait pas de faire irruption, peu importait à quel point elle piquait une crise.
La police avait pris l’appel très au sérieux et avait immédiatement dit qu’elle enverrait quelqu’un.
Le visage de Tang Wanru était devenu sombre lorsqu’elle avait raccroché l’appel. Elle se mit sur le côté et dit froidement : « Heh, j’ai déjà appelé la police. Je veux voir si tu as encore la capacité de m’arrêter après l’arrivée de la police. »
Le garde du corps en noir ne l’avait même pas regardée. Il avait simplement considéré qu’elle lui faisait une scène.
***
Au poste de police.
Le jeune policier qui avait reçu l’appel de Tang Wanru ramassa sa casquette et se prépara à partir voir ce qui se passait.
Il était sur le point de partir lorsque quelqu’un lui demanda : « Où vas-tu ? ».
« Ah, j’ai reçu un rapport selon lequel quelqu’un causait des problèmes à l’hôpital de la ville. Je vais y jeter un coup d’œil. » Le jeune officier était encore très jeune. Il avait donc dit la vérité.
Son supérieur, indifférent, avait grogné et s’était dirigé vers l’intérieur.
Le jeune officier poursuivit son chemin vers la sortie.
De façon inattendue, à ce moment-là, l’homme qui s’apprêtait à entrer s’était soudain arrêté et s’était retourné pour lui demander : « De quel hôpital as-tu dit qu’il s’agissait ? »
Le jeune agent était déjà en train de quitter le bureau lorsqu’on l’avait appelé.
Il s’était gratté la tête en signe de confusion. « L’hôpital populaire de Pékin. Ils ont dit que quelqu’un avait semé le trouble dans le service des patients hospitalisés et empêché une mère de voir son enfant. Qu’est-ce qui ne va pas ? »
L’expression de son supérieur est devenue sérieuse. « Ne te mêle pas de ça », avait-il dit immédiatement. « Ce ne sont pas nos affaires. »
Le jeune officier avait eu l’air confus. « ? »
N’était-ce pas juste une perturbation ordinaire ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas la contrôler ?
Ses supérieurs ne lui avaient pas expliqué parce que c’était trop compliqué à expliquer en une ou deux phrases. « Laisse tomber pour l’instant. Je vais m’en occuper. Je vais passer un coup de fil. »
« …Oui. »
Le jeune officier retourna s’asseoir, sa casquette à la main, se sentant de plus en plus confus. Mais il n’avait pas le temps d’y penser, car un nouvel appel de police allait arriver et il devait s’occuper d’autre chose. En un éclair, il avait déjà oublié l’incident.
…
Appartements Rhine.
« Maître Wang, ton café. » Gu San avait préparé une tasse de café et l’avait placée devant l’homme avec respect.
Ye Wangchuan était au téléphone.
Gu San ne savait pas à qui il parlait, mais il vit les lèvres de l’homme se retrousser en un sourire dédaigneux. Ses yeux étaient remplis de moquerie. « Oh, elle a même appelé la police ? »
Gu San dressa les oreilles et regarda immédiatement avec une expression perplexe.
Qui était-ce ? Qui avait appelé la police ?
Ye Wangchuan ne l’avait pas regardé. Son ton était indifférent, et même un peu froid. « Ne vous inquiètez pas pour elle. Laissez-la causer des problèmes si elle le souhaite. Ce n’est qu’un clown. »
Il y eut un certain silence.
Gu San devint encore plus curieux et voulut se glisser dans le téléphone pour entendre ce que disait son interlocuteur. Il pencha la tête dans la direction de l’homme et écouta attentivement.
Cependant, Ye Wangchuan n’avait parlé que brièvement avant de raccrocher. Puis, il avait jeté le téléphone sur le canapé à côté, avait pris le café encore fumant et en avait bu une gorgée.
