Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Elle était passée de la première à la vingtième place. Les thèmes des recherches en cours n’étaient pas différents de ceux qu’elle avait vus précédemment. La seule différence était que le sujet qui était en tête du classement avait disparu sans raison !

« Que se passe-t-il ?! »

Zhao Xin était dans le cercle depuis longtemps, mais c’était la première fois qu’elle voyait une telle chose.

La recherche la plus en vogue avait disparu sans raison !

Quelle différence y avait-il entre cela et le fait de voir un fantôme en plein jour ?

Bai Lin jeta le poudrier sur la coiffeuse, frustrée. Elle fit du bruit et se plaignit : « Comment le saurais-je ? Tu es ma directrice. Tu ne le sais même pas, alors comment le saurais-je ? »

« Personne ne t’a contactée sur Weibo ? » demanda-t-elle à son responsable, refoulant sa colère.

Zhao Xin avait toujours été l’un des managers les plus compétents de l’industrie. Autrement, elle n’aurait pas été engagée par la personne derrière Bai Lin.

À cet instant, elle secoua la tête avec un rare air de confusion et son visage s’assombrit. « Non. »

Il n’y avait généralement que deux cas de figure lorsqu’un sujet en vogue sur Weibo disparaissait soudainement.

Soit l’artiste le supprimait lui-même… soit les autorités le supprimaient.

Cependant, avant que cela ne se produise, selon les règles, le personnel devait contacter les artistes.

En d’autres termes, le personnel devait informer l’artiste à l’avance qu’il souhaitait supprimer le sujet en vogue pour une raison ou une autre.

C’était la première fois que son manager était confronté à une telle situation, où une célébrité de premier plan était retirée des recherches en cours sans aucun préavis.

« Avons-nous des problèmes ? » Comme elle était l’une des directrices les plus reconnues du secteur, elle avait réagi rapidement. Elle avait instinctivement senti que quelque chose n’allait pas et avait demandé à Bai Lin avec inquiétude.

« Qu’est-ce qui peut nous arriver ? » Bai Lin sentit qu’elle était un peu trop nerveuse. Elle ricana et se regarda dans le miroir, puis dit avec confiance, « Sœur Xin, tu penses trop. Je pense que c’est un accident. Dépêche-toi de contacter l’équipe Weibo et demande-leur ce qui se passe. »

« Le sujet en vogue a disparu. Dites-leur de le remettre en place. »

« J’ai une publicité à tourner tout à l’heure. Je vais me dessiner les sourcils maintenant. Je ne peux plus te parler. »

Le manager avait vu qu’elle se reposait les yeux fermés et qu’elle se penchait en arrière. La maquilleuse avait commencé à dessiner ses sourcils. Elle avait immédiatement froncé les sourcils et n’avait pas trouvé les bons mots à dire.

C’est alors que son téléphone s’était allumé.

Voyant qui l’appelait, elle prit une profonde inspiration, se calma et répondit. « Bonjour, Président Qin. »

Elle s’arrêta un instant pendant que son interlocuteur parlait.

Son expression changea et elle se tourna inconsciemment vers la jeune femme qui se maquillait encore. Ses paupières ne cessent de trembler. « … Président Qin, nous avons déjà signé le contrat. Je crains qu’il ne soit pas approprié que vous l’annuliez maintenant. Notre Bai Lin a déjà réservé l’horaire pour vous. »

La personne à l’autre bout du fil semblait faire la grimace.

La directrice avait l’air encore plus embarrassée. « Je sais. Il ne s’agit pas d’une rupture de contrat. Je… D’accord, je comprends. »

Elle raccrocha et s’approcha de la jeune femme. Elle dit avec hésitation : « Bai Lin, le tournage de la publicité prévu ce matin a été annulé. »

Les yeux de Bai Lin s’ouvrirent et elle la regarda avec stupeur. « Quoi ? »

Sa directrice se frotta le front et semblait avoir encore plus mal à la tête qu’elle. « Les annonceurs viennent de me contacter pour me dire qu’ils te remplacent. Ils ne tourneront pas la publicité. »

« Ils veulent me remplacer ?! » Bai Lin était non seulement choquée, mais elle semblait également avoir subi une grande humiliation. Son visage pâle devint rouge pendant un instant.

« Ils sont fous, n’est-ce pas ?! J’ai mis du maquillage, et ils parlent de me remplacer maintenant. Savent-ils que ce sont eux qui m’ont demandé avant, ce n’est pas moi qui les ai suppliés ! »