Que ce soit Wang Zhen ou Liu Qingyi…

D’après l’impression qu’il avait de ces deux personnes après leur premier contact, l’Immortel Toya comprit que les habitants du Domaine des Dieux du monde d’en haut partageaient clairement la même ligne de pensée que les habitants du monde d’en bas. Plus précisément, l’essentiel était : lorsqu’ils étaient exceptionnels, ils étaient exceptionnels ; lorsqu’ils étaient tsundere, ils étaient tsundere… Après tout, l’humanité était fondamentalement la même.

Le Domaine des Dieux du monde d’en haut était séduisant car il constituait une sphère plus avancée pour la plupart des cultivateurs. Depuis les temps anciens, qu’il s’agisse du commun des mortels ou des cultivateurs, chacun a constamment recherché l’excellence, ce qui explique en partie pourquoi l’humanité a toujours continué à évoluer et à s’adapter jusqu’à nos jours.

Après avoir entendu la déclaration de guerre de Wang Zhen, Liu Qingyi était furieux. « Préparez le combat Wang Zhen ! Je sens déjà le sang bouillir dans mon corps, et il veut sortir ! Ce Wang Zhen est un type tellement égoïste et arrogant. Même parler haut et fort de n’utiliser qu’une main et un pied ? Je le lui ai demandé ? »

« Ne vous fâchez pas, Mademoiselle Liu… » L’Immortel Toya rit. « Calmez-vous d’abord, ne soyez pas impatientes. Pour l’expérience de la vie, le Monarque Dao des Nouilles Croustillantes fréquente un lycée de l’Établissement des Fondations. J’ai bien peur que vos royaumes soient supprimés si vous voulez vous y battre, sinon vous mettrez d’autres personnes en danger… »

Si deux Tout-Puissants de niveau supérieur à celui d’Immortel Vénéré s’affrontaient dans un lycée de l’Établissement des Fondations, les élèves du Lycée n° 60 pourraient même ne pas tenir sous une simple libération de leurs auras ! À ce moment-là, le lycée n° 60 allait véritablement devenir un cimetière…

L’essentiel était que l’Immortel Toya trouve encore une occasion de communiquer avec Wang Ling.

Maintenant que les examens finaux du premier semestre du lycée n° 60 approchaient, l’Immortel Toya devinait que Wang Ling ne serait pas d’humeur à s’en occuper. Wang Ling avait déjà dit vouloir interroger Wang Zhen sur le Domaine des Dieux. Finalement, à cause des examens, il n’avait pas eu le temps de s’occuper de Wang Zhen, alors il l’avait laissé chez Wei Zhi pendant tout ce temps et lui avait posé un lapin jusqu’à maintenant.

En fin de compte, c’était Wang Ling qui devait s’occuper des arrangements.

Quant à organiser cela au lycée n° 60, l’Immortel Toya y avait aussi pensé.

La raison était très simple…

Parce que personne au monde ne pouvait dominer ces deux vénérables dieux…

…

C’était le jeudi 10 août, la quinzième semaine du semestre.

Les examens finaux commenceraient demain vendredi et se termineraient dimanche. Cette fois, les cours étaient suspendus pendant cette période, ce qui signifiait que les élèves n’auraient pas de cours après chaque examen et pourraient rentrer chez eux pour réviser.

Mais la grande majorité des élèves n’utiliseraient pas ce temps pour réviser… Le lycée n° 60 avait un emploi du temps très chargé en cours et en activités ce semestre, et la plupart des élèves considéraient le temps libre des cours suspendus comme un moyen de se détendre après un examen.

Après la fin des cours, Wang Ling réfléchissait à la façon de maintenir ses notes d’examen basses le lendemain, tandis que Simplet Guo et plusieurs autres camarades élaboraient déjà un plan pour évacuer le stress du lendemain.

Alors que Wang Ling s’apprêtait à s’enfuir et à quitter la salle de classe, Dopey Guo lui posa une main sur l’épaule.

Wang Ling : « … »

“Si seulement on allait au karaoké demain ? »

Il y avait un karaoké à côté du lycée n° 60, et Wang Ling avait entendu dire que le patron était un ancien élève du lycée n° 60, ce qui leur permettait de bénéficier de réductions spéciales. Les tarifs étudiants étaient très bas et accessibles, même avec de l’argent de poche. La plupart des karaokés actuels étaient équipés de la compétence Expansion spatiale. Il y avait des petites et des grandes salles, et la différence de prix n’était ni énorme ni aussi élevée que dans les karaokés d’antan.

Ce qui coûtait le plus cher dans presque tous les karaokés de nos jours, c’était le service, mais les élèves voulaient juste chanter à tue-tête pour décompresser, ce qui ne coûtait pas cher du tout.

Bien sûr, Wang Ling n’était pas du tout mécontent du prix !

Était-il ce genre de personne ?

Mais une seule visite au KTV pourrait lui permettre d’acheter plusieurs paquets de nouilles croustillantes…

Étant le camarade de classe de Wang Ling, et après avoir passé du temps avec lui tout au long du semestre, Dopey Guo savait pertinemment que Wang Ling était un peu plus introverti et probablement du genre à hésiter à sortir. Mais il n’y avait pas beaucoup de garçons et Dopey Guo en avait déjà demandé à certains, qui avaient tous refusé.

Le karaoké, c’était amusant seulement avec plus de monde !

Petite Cacahuète suggéra : « J’ai invité Lotus Sun et Plumd Lin, mais elles ont dit qu’elles allaient faire du lèche-vitrine. Pourquoi n’inviterions-nous pas Fang Xing et Jiang Bai ? »

En entendant ce nom, Wang Ling se figea soudain, se rappelant seulement alors qu’il y avait une fille nommée Lotus Sun dans leur classe. Hmm… c’était la fille aînée du groupe Huaguo.

« Ça ira ! »

Super Chen hocha la tête, puis posa une main sur l’autre épaule de Wang Ling. « Wang Ling, je sais que tu ne refuseras pas, n’est-ce pas ? »

Wang Ling : « … »

C’était un exemple typique de défi impossible à relever…

Mais pour la plupart, Wang Ling connaissait les gens qui allaient au KTV cette fois-ci, alors il ne pouvait qu’accepter…

Et donc, aller au KTV fut décidé avec enthousiasme, comme ça.

Ce soir-là, Dopey Guo créa un groupe de discussion indépendant pour le KTV.

Les membres étaient ceux qui allaient au KTV le lendemain.

Le prix était de 48 HNY par personne, déjeuner et plateau de fruits inclus.

Ce n’était vraiment pas cher du tout, mais après quelques calculs, Wang Ling réalisa qu’il pouvait acheter une douzaine de paquets de nouilles croustillantes avec 48 HNY, alors il hésitait encore à dépenser un peu.

Quelques minutes plus tard, Super Chen envoya une nouvelle au groupe de discussion. « Oh mon Dieu ! L’album de Wu Zhenjun ? »

Petite Cacahuète resta bouche bée. « Wu Zhenjun n’est-il pas professeur ? Comment se fait-il qu’il ait aussi sorti un album ? »

Dopey Guo ricana. « Après tout, Wu Zhenjun est le disciple de l’Irascible Dharmaraja Wu Yifan. N’est-il pas normal qu’il perpétue l’héritage de son maître ? »

Il y a peu, lors du camp d’été des Vestiges du Roi des Bêtes, Wu Zhenjun avait profondément marqué tous les élèves grâce à sa remarquable technique des ondes sonores héritée de l’Irascible Dharmaraja Wu Yifan.

Wu Zhenjun était vraiment un homme exceptionnel…

Dopey Guo : « Avant de devenir professeur, Wu Zhenjun a débuté comme chanteur idole. Comme son professeur, l’Irascible Dharmaraja Wu Yifan, la caractéristique la plus distinctive de son style musical réside dans l’utilisation de tempos musicaux rapides et de rythmes électroniques qui engourdissent les auditeurs. »

Wang Ling a cliqué sur le lien transféré par Super Chen pour y jeter un œil.

Il a constaté que certaines chansons de Wu Zhenjun étaient très bien classées, mais de nombreux doutes avaient été soulevés dans les commentaires.

« Qui est Wu Zhenjun ? Comment se fait-il que je n’aie jamais entendu parler de ce chanteur ? De plus, l’album est entièrement composé de musique électronique, n’est-ce pas ? »

« Ces numéros ont-ils été achetés ? »

« Je supplie les fans de Wu Zhenjun d’arrêter de prétendre être numéro 2, sinon il ne saura jamais comment s’améliorer. »

…

Là où il y avait des sceptiques, il y avait naturellement des fans qui le défendaient.

« Comment peux-tu dire ça de Wu Wu ? »

« Tu sais à quel point Wu Wu travaille dur ? Il avait une fièvre de vingt degrés, mais il est resté fidèle à son rêve et a fait de son mieux pour chanter ! »

« Et alors ? Wu Wu a mis trois ans à préparer cet album pour surprendre ses fans. Il l’a fait pour nous ! Il chante de la musique électronique pour qu’on n’ait pas à transporter un trésor rechargeable sur soi quand on sort, et que chacun puisse se ressourcer en écoutant ses chansons ! »

Wang Ling : « … »

Voyant cela, Wang Ling ouvrit nonchalamment un extrait de chanson.

Et le plus incroyable se produisit…

La charge électrique de sa montre commença lentement à se rétablir…