Chapitre 99 – Indices dans les nouvelles publiques

Auteur : Cuttlefish That Loves Diving

Traduction : Moonkissed

Contrairement à la plupart des zones résidentielles des autres étages, les chambres du 349e étage n’étaient pas construites en rangs serrés. On pourrait même dire qu’elles étaient clairsemées.

Dès que Jiang Baimian sortit de l’ascenseur, elle vit un petit carré.

Au milieu de ce carré se trouvait un parterre de fleurs rempli de terre. Des plantes vertes de différentes formes y étaient plantées.

La lumière qui s’échappait du plafond dans cette zone était plus proche de la lumière naturelle de la surface, et ce n’était pas l’éclairage habituel.

Jiang Baimian regarda les différentes fleurs qui s’étaient fanées ou épanouies. Elle prit la rue de gauche et entra dans la zone C, salle 12.

Après être entrée, elle vit d’abord un salon avec un canapé, une table basse, une chaise, une radio et d’autres objets. Le salon se trouvait à gauche, et la salle à manger était un espace qui menait à la cuisine.

Au fond du salon se trouvaient d’autres pièces.

À ce moment-là, un homme d’âge moyen était assis sur un fauteuil près de la fenêtre. Il lisait un livre à la lumière des lampadaires.

Les cheveux noirs du vieillard étaient encore très épais, mais ils étaient mêlés à quelques mèches argentées. Ses sourcils étaient comme des épées et ses yeux étaient grands. S’il avait été plus vieux de plusieurs décennies, il aurait certainement été un beau garçon à peine pire que cette génération génétiquement améliorée.

Jiang Baimian jeta un coup d’œil à l’aîné, fronça les sourcils et appuya sur l’interrupteur situé sur le mur à côté de la porte.

Clic !

Les lumières de la pièce s’allumèrent, éclairant l’endroit comme en plein jour.

« Papa, pourquoi tu n’allumes pas encore la lumière ? » Jiang Baimian le réprimanda avec inquiétude.

Jiang Wenfeng baissa le livre qu’il tenait à la main et gloussa. « Les lampadaires sont si brillants, alors pourquoi allumer la lumière ? Il faut savoir économiser l’énergie. Quand j’étais jeune… »

Jiang Baimian toucha rapidement son oreille. « Ah, papa, qu’est-ce que tu as dit ? Quoi qu’il en soit, tu dois protéger tes yeux ! »

Jiang Wenfeng portait des vêtements noirs avec des poches de chaque côté de sa poitrine. Il posa le livre qu’il tenait à la main et se leva.

« Ton oreille est encore pire que celle de ton grand-père avant qu’il ne décède ! » Il se dirigea délibérément vers le côté de Jiang Baimian et cria : « Dépêche-toi de te faire opérer. Les effets d’un implant cochléaire biologique sont au moins trois fois meilleurs que les tiens ! »

Jiang Baimian ouvrit la bouche et rit sèchement. « J’ai juste peur de l’opération. Ce n’est pas grave tant que ça marche. »

« Qu’y a-t-il à craindre ? » Jiang Wenfeng répéta les mots qu’il avait dit un nombre incalculable de fois. « Tu n’as pas eu peur non plus quand tu as subi la modification génétique et la greffe de prothèse biologique ? »

Jiang Baimian argumenta avec amusement et exaspération. « J’étais déjà inconsciente à l’époque. Comment aurais-je pu avoir peur ? »

« N’y aura-t-il pas aussi une anesthésie pour l’opération ? » Jiang Wenfeng avait de plus en plus l’impression que sa fille cadette ne parviendrait jamais à apaiser ses inquiétudes.

Jiang Baimian resta silencieuse quelques secondes avant de pincer les lèvres. « J’ai juste peur de ne pas pouvoir contrôler la situation. J’aurais l’impression d’être morte. »

Sans attendre que Jiang Wenfeng dise quoi que ce soit, elle regarda rapidement autour d’elle. « Où est maman ? »

« L’entreprise a envoyé deux caisses de pommes. Elle en a apporté une chez ton frère », répondit Jiang Wenfeng, impuissant.

« Oh, oh. » Jiang Baimian fait mine d’être éclairée. « Tu veux que je t’épluche une pomme ? »

Jiang Wenfeng secoue la tête. « Ce n’est pas nécessaire. Nous venons de dîner il n’y a pas longtemps. »

Jiang Baimian avait alors pointé du doigt le bureau. « Je vais utiliser ton ordinateur. »

« Vas-y. » Jiang Wenfeng avait un regard dédaigneux.

Jiang Baimian entra rapidement dans le bureau, alluma l’ordinateur de son père et se connecta au compte interne de son entreprise.

Biologie Pangu disposait d’un réseau local. Les personnes disposant d’un ordinateur et d’une autorisation pouvaient s’y connecter et parcourir les informations publiques pour s’occuper des affaires de leur rang.

Bien entendu, le contenu et les fonctions que les différents membres du personnel disposant d’une autorisation différente pouvaient voir et utiliser étaient assurément différents. Il existait même des restrictions différentes selon les lieux de connexion.

Pour la plupart des employés de Biologie Pangu, les ordinateurs étaient une denrée rare. On ne pouvait les voir que sur leur lieu de travail, et encore, il n’y en avait pas beaucoup.

En utilisant le compte de son père, Jiang Baimian avait lu les contenus faiblement classifiés un par un en suivant la séquence temporelle des événements.

Elle n’était pas impatiente, comme elle le faisait habituellement.

Les informations fournies ici étaient bien plus abondantes que celles du point de presse. Elles étaient bien plus détaillées.

Enfin, Jiang Baimian vit un titre : « Rapport d’enquête de routine sur la mort de l’employé de D8 Wang Yafei ».

Jiang Baimian avait immédiatement cliqué dessus et l’avait lu sérieusement. « … Dans l’heure qui a précédé et suivi, la surveillance du hall de l’ascenseur n’a permis de découvrir aucune personne étrangère à l’étage où l’incident s’est produit… ».

« … De nombreux employés ont confirmé que personne n’avait approché Wang Yafei à l’époque… »

« … Les résultats de l’autopsie ont révélé un arrêt cardiaque soudain… »

« Conclusion : L’hypothèse d’un acte criminel est écartée. L’affaire sera traitée comme une mort naturelle. »

Jiang Baimian hocha légèrement la tête et soupira silencieusement.

Les différents systèmes de l’entreprise étaient très matures… Cela signifiait qu’après la création de la société, elle avait une certaine expérience dans la protection contre divers facteurs, y compris les éléments Éveillés.