Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Comme le mouvement était trop grand, une chose en forme de clé tomba de son sac à vêtements et atterrit sur le sol. Elle roula jusqu’aux pieds de Song Tian.

Song Tian fut choqué et se pencha inconsciemment pour la ramasser, confuse. « Qu’est-ce que c’est ? »

Avant qu’elle ne puisse voir ce qu’elle tenait dans sa main, Yin Wenzhi se précipita et l’arracha. « Ne touche pas à mes affaires ! »

Song Tian fut choqué par sa voix tranchante. « Qu’est-ce que tu fais ? Je t’aidais juste à le ramasser… »

Les deux autres filles du dortoir entendirent le vacarme et sortirent de la douche à ce moment-là. Elles demandent : « Qu’est-ce qui ne va pas ? J’ai entendu un grand bruit tout à l’heure. »

Song Tian ne dit rien.

La fille vit la clé de voiture dans la main de Yin Wenzhi. « Serait-ce la clé d’une Bentley ? »

La lettre B était inscrite sur la clé de voiture. Elle était facile à lire.

Song Tian était également stupéfaite. Elle jeta un coup d’œil et vit effectivement la lettre B sur la clé de voiture.

Pourquoi Yin Wenzhi avait-elle la clé d’une Bentley ?

Elle était stupéfaite.

On disait que cette voiture était très chère. L’une d’entre elles coûtait au moins un million de yuans.

Elle savait que la famille de Yin Wenzhi n’était pas très bien lotie. On disait que sa ville natale était pauvre. Elle était la première personne à entrer à l’université de Qing et recevait encore les subventions de l’école pour les étudiants pauvres. Il lui était impossible de s’offrir une Bentley…

En y réfléchissant, elle s’était soudain rendu compte que Yin Wenzhi n’était plus la même qu’au début de l’année scolaire. La robe en coton qu’elle portait auparavant avait disparu, remplacée par toutes sortes de vêtements magnifiques et à la mode. Elle avait également un nouveau sac. Il y a quelques jours, Shen Bing lui avait parlé du nouveau sac de Yin Wenzhi. Elle n’y avait pas trop réfléchi… Mais aujourd’hui, c’était la clé d’une Bentley…

« Comment as-tu obtenu cette clé de voiture ? »

Elle n’eut pas le temps d’y penser que le directeur et un groupe de responsables de l’école apparurent à la porte de leur dortoir. Ils frappèrent et les regardèrent, puis demandèrent poliment : « Qui est Yin Wenzhi ? »

…

Une demi-heure plus tard.

Liang Conglin tint une clé USB endommagée qu’il a trouvée dans la poubelle. Il se frotta le front et regarda la jeune fille très introvertie et sensible qui se tenait devant lui. Il demanda à voix basse : « Pourquoi l’as-tu volée ? »

« Tu es aussi l’une des meilleures élèves de ton département. J’ai demandé à ton professeur Shen. Il m’a dit que tu étais habituellement très bonne et qu’il ne pensait pas que tu ferais une telle chose. Pourquoi as-tu fait ça ? »

Yin Wenzhi se pinça les paumes jusqu’à ce que ses ongles soient sur le point de se briser. Son visage était aussi pâle que du papier lorsqu’elle leva les yeux.

Elle jeta un rapide coup d’œil à Liang Conglin et baissa à nouveau la tête, sans rien dire.

« Je te le redemande. Pourquoi as-tu volé la clé USB ? » Liang Conglin s’assit sur une chaise. Son attitude était douce, mais il n’était pas du tout tolérant à l’infini. Il lui avait expliqué les conséquences de manière très directe. « Tu ne seras renvoyée de l’école que si tu me le dis. Si tu as couvert le coupable, je n’aurai d’autre choix que d’appeler la police pour qu’elle t’interroge. »

Yin Wenzhi avait soudain levé les yeux, qui tremblaient violemment. Elle dit à voix basse : « Appeler la police ? »

Le pire qu’elle pouvait imaginer était d’être découverte par l’école et d’être punie par elle.

Cependant, elle ne s’attendait pas à être renvoyée de l’école et même à être dénoncée à la police.

Elle ne s’attendait pas à ce que les conséquences soient aussi graves.

« Ce que tu as volé n’est pas ordinaire. Il s’agit de l’honneur du pays ! Tu crois que c’est une petite affaire ? Tu t’es toi-même inscrite à ce concours. Tu dois savoir que c’est la première fois que nous participons à la finale de cette compétition. Beaucoup de gens ont travaillé dur en coulisses ! Tu as détruit quelque chose juste parce que tu en avais envie. Sais-tu combien d’efforts et d’espoirs tes actions ont piétiné ? Penses-tu que tu ne seras pas puni ? Ou penses-tu que l’école te traitera à la légère ? »