Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Qiao Nian eut soudain envie de rire. Les coins de sa bouche se retroussèrent en un sourire moqueur. Elle était très frustrée et n’expliqua pas grand-chose à Jiang Zongjin. Elle se contenta de dire : « C’est mon amie. Je ne l’ai pas vue depuis longtemps. Elle se trouvait à Pékin pour affaires, alors nous nous sommes arrangés pour nous rencontrer. »

« Quant au Clubhouse Halg Mountain… »

Le ton de Qiao Nian était sec, réprimant son agressivité et sa froideur. « Je suis en train de boire de l’eau avec mon amie dans le clubhouse. »

« Je sais. Je te crois. » Jiang Zongjin entendit le ton froid de la fille à l’autre bout du fil et dit rapidement : « Je ne t’ai jamais soupçonnée. C’est ta liberté de jouer avec tes amis. Je ne voulais pas interférer avec toi. C’est juste que Jiang Yao… Il a appelé ton grand-père. Je voulais juste te le dire. »

Le ton de Jiang Zongjin était impuissant. Il lui demanda prudemment : « Nian Nian, pourquoi ne reviens-tu pas d’abord ? »

Qiao Nian ne parla pas. La lumière dans ses yeux s’assombrit.

Jiang Zongjin craignait qu’elle ne se sente mal à l’aise, aussi expliqua-t-il rapidement : « Ne réfléchis pas trop. Ton grand-père et moi te croyons. C’est juste que Jiang Yao est resté chez ton grand-père. La santé de ton grand-père n’est pas bonne. S’il ne part pas, ton grand-père ne pourra pas se reposer. Je t’ai juste demandé si tu avais le temps de venir. »

« Nian Nian, ne t’inquiète pas. Reviens simplement. Personne ne peut t’intimider avec papa ici ! »

Qiao Nian acquiesça et raccrocha. Elle poseale téléphone et dit à Jian Jin : « C’est tout pour aujourd’hui. Je dois rentrer. »

« Maintenant ? » Jian Jin se leva avec elle et la regarda d’un air inquiet. « Que s’est-il passé chez toi ? »

Qiao Nian se souvint de l’appel. Sa bonne humeur semblait être recouverte d’une couche de givre. Ses yeux s’assombrirent légèrement, et elle ne s’étendit pas sur le sujet. « Il ne s’est rien passé. C’est juste quelques clowns qui causent des problèmes. »

« Comment un clown ose-t-il semer le trouble devant toi ? » Jian Jin plissa les yeux et son expression était froide. « Ils sont fatigués de vivre ! »

« Je ne sais pas. Ils vivent assez confortablement. Je vais y retourner pour savoir ce qu’ils veulent. »

Le visage de Qiao Nian était inexpressif et froid. Pensant à nouveau à quelque chose, elle s’arrêta soudain et se retourna. « Au fait, il n’y a pas lieu de discuter de l’affaire que tu viens de mentionner. Nous ne coopérons pas. Ce n’est pas la peine ! »

Elle aurait pu le considérer parce que Jiang Zongnan se débrouillait bien en tant qu’aîné avant que Jiang Yao et les autres ne causent des problèmes.

Mais ce n’était plus nécessaire maintenant.

Tang Wanru avait raison. Depuis que la famille Jiang s’était séparée, ils étaient deux familles.

Elle n’était pas une sainte au point d’aider gratuitement les gens qui causaient des problèmes autour d’elle jour et nuit, et la raison pour laquelle elle les aidait était seulement qu’ils étaient soi-disant liés par le sang.

Mais ce n’était pas nécessaire si c’était ainsi que l’on utilisait les liens du sang !

« Tu veux parler de la coopération avec la Corporation Jiang ? »

« Oui, annule la coopération. »

En voyant l’attitude froide de la fille, Jian Jin comprit ce qui se passait et ne demanda pas plus. Ou peut-être que cette question ne valait pas la peine d’être posée. Elle dit directement : « D’accord, je vais retourner les informer qu’ils n’ont plus à coopérer avec la Corporation Jiang… »

…

Dans un sanatorium de Pékin.

Jiang Zongjin venaot de terminer son appel lorsqu’il tomba sur Jiang Yao.

Le regard de Jiang Yao fut d’abord un peu évasif et coupable en le voyant, mais il sembla se calmer un peu plus tard. Il fronça les sourcils et bloqua le chemin de Jiang Zongjin. « Mon oncle, j’ai quelque chose à te dire. »

Jiang Zongjin s’arrêta net. Son expression était froide. « Parle. Dépêche-toi de me le dire. Je dois encore aller accompagner ton grand-père. »