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Génie sans Egal | Perless Genius System | 绝世天才系统
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Chapitre 341 – Juste une roue de secours
Chapitre 340 – Responsabilité Envers Vous Menu Chapitre 342 – Un destin entremêlé

«Épouse-moi !»

Su Li n’avait pas dit un mot depuis son arrivée, mais lorsqu’elle finit par parler, Xiao Luo resta bouche bée. Il lui fallut un certain temps pour digérer ces mots, et pendant un moment, il se contenta de regarder Su Li d’un air hébété. Elle portait une robe blanche à pois bleus, qui lui donnait un air de fille d’à côté. C’était une tenue bien coupée qui accentuait sa taille fine et ses jambes élancées, et une paire d’escarpins jaunes complétait le look. Ses longs cheveux noirs tombaient librement en cascade sur ses épaules, ce qui lui donnait une apparence jeune et dynamique, mais elle conservait cette qualité indéniable que Xiao Luo avait appris à reconnaître, le regard glacial d’une femme qui obtenait toujours ce qu’elle voulait.

«T’épouser ?»

s’écria Xiao Luo, retrouvant enfin sa voix. Il n’arrivait toujours pas à croire ce qu’il venait d’entendre. «Tu es sérieuse ?»

Su Li le regarda droit dans les yeux, et une lueur brève passa dans son regard, mais elle garda une expression impassible. Elle resta assise, parfaitement calme, et demanda : «Eh bien, tu n’avais pas dit que tu allais assumer tes responsabilités ?»

«En effet, je l’ai dit, mais pas de cette manière.»

Xiao Luo était perplexe, ne sachant pas comment réagir, et il était également un peu exaspéré. Pour Xiao Luo, le mariage était l’un des événements les plus importants de la vie, un engagement sacré. Il ne faisait aucun doute que la jeune fille qui se tenait devant lui était d’une rare beauté. Certains diraient même qu’elle était unique, mais Xiao Luo la trouvait froide et dure, et il estimait qu’épouser une personne avec une telle personnalité ne lui conviendrait pas.

«Si tu ne m’épouses pas, comment vas-tu assumer tes responsabilités ? Vas-tu me donner une compensation financière ? Tu penses que c’est ce dont j’ai besoin ?» Su Li commençait à perdre son calme et semblait quelque peu anxieuse.

Xiao Luo ne savait pas comment répondre et décida de ne rien dire. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il assumerait ses responsabilités, mais pas en épousant Su Li.

Su Li lança un regard étrange à Xiao Luo, et il pouvait sentir ses doutes quant à la promesse qu’il venait de faire d’assumer ses responsabilités, et à la façon dont il lui avait fait du tort. Il évita son regard, mais savait qu’elle le fixait, et le poids de la culpabilité commença à peser sur lui. Soudain, ses yeux devinrent rouges et des larmes commencèrent à couler sur ses joues.

Xiao Luo soupira et dit : «Mademoiselle Su, vous et moi ne sommes que deux étrangers. Et le mariage est une chose importante ; c’est quelque chose que vous devez réfléchir et considérer attentivement avant de prendre une décision.»

Su Li le regarda avec une pointe de ressentiment dans les yeux et répondit : «J’y ai déjà bien réfléchi et j’ai pesé le pour et le contre !»

Xiao Luo n’aimait pas être poussé à faire quelque chose pour lequel il n’était pas prêt, et il pensa que le moment était venu de prendre position. Il redressa inconsciemment le dos et bombait le torse en disant : «Vous y avez peut-être bien réfléchi, mais qu’en est-il de moi ? Je n’y ai pas encore réfléchi, et le mariage n’est pas un jeu d’enfant, ce n’est pas le genre de jeu de « faire semblant » auquel nous jouions quand nous étions petits. C’est une grande responsabilité et quelque chose auquel tu dois t’engager pour le reste de ta vie. Je ne vais pas l’accepter… non, je ne serai pas d’accord avec ça.»

«C’est donc ça que tu voulais dire quand tu disais que tu allais assumer tes responsabilités ?» demanda Su Li. Sa voix avait perdu son ton agressif, remplacé par une note de déception. Des larmes coulaient à nouveau de ses yeux, et Xiao Luo eut de la compassion pour elle. Mais il devait rester ferme.

«Je suis sincère quand je dis que je vais assumer mes responsabilités, et il y a beaucoup d’autres façons de le faire. Mais le mariage est hors de question», dit Xiao Luo.

«J’ai perdu ma vertu à cause de toi. Je ne pensais pas que tu serais aussi cruel…»

Xiao Luo prit un air affligé et dit : «Mademoiselle Su, je dois te dire quelque chose. Cette nuit-là, c’était aussi ma première fois. Je ne t’ai même pas demandé d’assumer tes responsabilités.»

«Oh ! Tu es sans vergogne !»

Su Li était incrédule ! Elle pouvait comprendre qu’un homme ne veuille pas assumer ses responsabilités, mais qu’il aille jusqu’à dire une chose pareille ! Comment la «première fois» d’un homme pouvait-elle être comparable à celle d’une femme ? Su Li était tellement bouleversée qu’elle commença à avoir des palpitations cardiaques.

«Si tu penses que je suis sans vergogne, tant pis, que puis-je y faire ?»

Su Li essuya ses larmes, lança un regard noir à Xiao Luo, les yeux rougis, puis elle se leva et prit une profonde inspiration. «Je te le demande une dernière fois…», dit-elle en marquant une pause entre chaque mot, «vas-tu m’épouser ? !»

Xiao Luo déglutit, il avait un mauvais pressentiment, mais il ne savait pas exactement pourquoi. Il se demandait si cette femme avait l’intention de se disputer avec lui jusqu’à ce qu’elle obtienne ce qu’elle voulait.

Il toussa, secoua la tête et dit : «Si vous êtes venue me voir aujourd’hui dans cette intention, alors je dois m’excuser, ma réponse est non.»

«Très bien !»

Su Li le fusilla du regard, et des larmes de douleur et de tristesse coulèrent sur ses joues. Elle renifla en luttant pour retenir ses larmes et dit : «Quand je serai un fantôme… je vais te hanter pour le reste de ta vie !»

Xiao Luo ne put s’empêcher de penser qu’elle le montrait du doigt, et chaque mot qu’elle prononçait le blessait profondément.

Lorsque Su Li eut fini sa phrase, elle se retourna soudainement et courut vers le balcon. Xiao Luo la suivit et paniqua lorsqu’il la vit escalader la balustrade : ils étaient au 52e étage, pourrait-il l’arrêter à temps ? Puis Su Li se jeta du balcon, ne pouvant plus supporter cette situation ; elle était émotionnellement bouleversée et avait décidé de se libérer. À cet instant, le temps s’arrêta. Elle ferma les yeux, un sourire désespéré se dessina sur son visage, et une myriade de souvenirs défilèrent dans son esprit.

Peut-être que les gros titres du lendemain annonceraient qu’elle s’était suicidée à cause d’une dépression. Mais elle s’en moquait, tout ce qu’elle voulait à présent, c’était mettre fin à ses jours. Elle avait connu tant de désespoir dans sa vie qu’elle ne pouvait plus le supporter. Elle n’avait personne sur qui compter ; elle ne pouvait plus faire confiance à sa mère, et son petit frère ne faisait que lui demander de l’argent tout le temps. Son seul regret était de ne plus pouvoir revoir Su Xiaobei. Elle se demandait pourquoi elle et sa sœur partageaient un destin si similaire, mais c’était peut-être le destin et cela devait être ainsi.

Dans ce bref instant, alors qu’elle sautait du balcon, toute sa vie défilait devant ses yeux…

Puis, sorti de nulle part, un bras puissant l’attrapa par la taille et l’empêcha de tomber.

Que venait-il de se passer ? Elle ouvrit brusquement les yeux et vit le regard d’un homme si différent des autres : Xiao Luo. Ils étaient comme deux trapézistes suspendus de manière précaire au balcon du 52e étage.

Leurs regards se croisèrent…

Su Li plongea son regard dans celui de Xiao Luo et y perçut une douleur cachée. Car au moment même où Su Li sauta, Xiao Luo se souvint de Sun Yu, quelqu’un qu’il aimait profondément, une personne si innocente et pure. Mais le destin lui avait joué un tour cruel, et lorsqu’elle avait succombé, elle s’était jetée du toit. Mais Xiao Luo avait été là pour la sauver. Une fois guérie, elle n’avait plus aucun souvenir de son passé, et Sun Yu avait tourné la page pour commencer une nouvelle vie. Elle occuperait à jamais une place spéciale dans le cœur de Xiao Luo.

Xiao Luo vit des visions de Sun Ya alors qu’il regardait Su Li, sans se douter à quel point elle était déterminée à mettre fin à ses jours… Il compatissait sincèrement à son sort, mais il ne pouvait pas le permettre.

Soudain, Xiao Luo fut pris d’une colère inexplicable. «As-tu seulement pensé à Xiaobei avant de sauter ? !»

«Je n’avais pas d’autre choix !»

L’esprit de Su Li était en ébullition et elle fondit en larmes. Le destin avait fait en sorte qu’elle rencontre Xiao Luo. Qui aurait pu deviner qu’ils seraient si profondément liés ? Mais le destin se moque de tout le monde. Elle lui avait donné sa vertu et, au cours des quatre derniers jours, elle avait essayé de se réconcilier avec ses actes et avait finalement accepté Xiao Luo comme l’homme avec lequel elle passerait sa vie.

«Femme stupide !»

Xiao Luo était exaspéré. Il poussa alors un profond soupir et dit : «Très bien… Je te promets que je t’épouserai.»

Su Li se raidit en entendant ces mots, et elle ne put que regarder silencieusement Xiao Luo qui l’attirait vers lui et la soulevait par-dessus la balustrade.

Alors qu’elle regardait Xiao Luo franchir sans effort la balustrade, Su Li était encore dans un état second, elle avait l’impression qu’un vent divin l’avait soulevée et replacée sur le balcon….

Il fallut un certain temps à Su Li pour se remettre, et finalement, elle était maintenant assise en face de Xiao Luo, un document à la main.

Xiao Luo parcourut le document, qui était un contrat de mariage contenant un ensemble complet de conditions générales. Certaines d’entre elles étaient plutôt bizarres, notamment les restrictions concernant la divulgation de leur relation, les relations avec d’autres hommes ou femmes et l’ingérence dans la vie privée des parties, ce n’étaient là que quelques exemples.

«Es-tu sûre qu’il s’agit d’un mariage ?»

Xiao Luo lui lança un regard ironique, car il s’agissait d’un mariage uniquement de nom…

Su Li but une gorgée de thé et ne répondit pas directement à sa question, elle dit plutôt :

«Une fois que j’aurai rencontré un homme qui me plaît, je te rendrai ta liberté.»

«Hum, laisse-moi essayer de comprendre ce que tu veux dire… cela signifie que je ne suis qu’une roue de secours ?»

«En quelque sorte.»

Su Li reprit son attitude froide de célébrité, mais ce n’était qu’une façade. Comment pouvait-elle le laisser partir aussi facilement ? Elle avait l’intention de lui faire sentir qu’il n’était pas important, puis de le pousser à s’améliorer et à se perfectionner



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