Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Comme prévu.

Les autres firent immédiatement l’éloge de Jiang Yao. « Le jeune maître Jiang est entré dans Tian Chen. Tian Chen n’est pas un endroit ordinaire. Il a probablement pris le temps de rentrer directement chez lui dès qu’il l’a pu. »

« Peut-être. » Tang Wanru ramassa sa tasse de café pour cacher son sourire et dit nonchalamment : « Cet enfant est comme ça. Il est bon en tout, mais il s’occupe trop de la famille. Je lui ai dit de ne pas se soucier de la famille après être entré à Tian Chen et d’apprendre des autres. Il n’écoute pas et aime toujours revenir. »

Qui n’avait pas vu que Tang Wanru était en train de montrer que Jiang Yao était entré dans Tian Chen et était une élite parmi les élites ?

Les expressions des femmes devinrent intéressantes. Aucune ne voulait répondre, de peur que les autres ne pensent qu’elles voulaient flatter Tang Wanru.

La personne qui avait mentionné Jiang Yao poursuivit à contrecœur : « C’est pourquoi je vous demande souvent comment vous enseignez à vos enfants. Comment font-ils pour être aussi obéissants ? Ils n’ont rien à voir avec nos enfants espiègles. Je dis une chose et ils me répondent par une autre. Ils ne reviennent pas s’ils le peuvent, et parfois ils ne reviennent pas même après que je les ai appelés. »

Puis elle sourit et changea immédiatement de sujet. « Au fait, avez-vous entendu ? Le patron de Tian Chen a assisté aux funérailles du vieux maître Wei et s’est personnellement rendu chez les Wei pour leur présenter ses respects. »

« Vous dites que le patron de Tian Chen s’était rendu chez les Wei il y a quelques jours ? Cela ne veut-il pas dire qu’il est toujours à Pékin ? » Une mondaine qui n’avait pas parlé depuis le début ne put s’empêcher de demander.

Madame Zhou sourit et prit sa tasse de thé. « Je n’en sais rien. »

Elle se tourna pour regarder Tang Wanru et dit nonchalamment : « Le jeune maître Jiang est également originaire de Tian Chen. Il devrait savoir si le patron de Tian Chen est toujours à Pékin. »

Les autres regardèrent également Tang Wanru.

Tang Wanru fronça soudainement les sourcils et resserra sa prise sur la poignée de la tasse. Faisant semblant d’être magnanime, elle répondit : « Jiang Yao ne m’a rien dit. Je lui demanderai à mon retour. »

Tian Chen avait de très bons antécédents dans le quartier illégal.

Jiang Yao était déjà considéré comme une personne exceptionnelle parmi la jeune génération. Autrement, il n’aurait pas pu entrer chez Tian Chen. Cependant, ces mondains savaient très bien que Jiang Yao n’avait fait qu’entrer dans le groupe. Il ne pouvait même pas être considéré comme un membre supérieur de Tian Chen. Il n’était qu’un membre ordinaire.

Comment Jiang Yao pouvait-il avoir une relation avec le grand patron ?

Tang Wanru avait dit qu’elle allait demander à Jiang Yao ? N’était-elle pas trop arrogante ?

D’un autre côté, Madame Zhou avait donné à Tang Wanru suffisamment de visibilité alors que tout le monde était silencieux. Elle l’aida calmement à trouver une solution. « D’accord, alors je vais devoir demander à Madame Jiang de m’aider à demander au Jeune Maître Jiang. Mon mari m’a dit qu’il n’avait pas quitté Pékin. Je me demande s’il a autre chose à faire que de venir à Pékin pour rendre hommage au vieux maître Wei. Après tout, le jeune maître Jiang est arrivé à Pékin à peu près en même temps que le patron de Tian Chen. Le jeune maître Jiang pourrait savoir. »

Tang Wanru acquiesça et pensa également à cela.

Le patron de Tian Chen était-il venu à la capitale pour autre chose que pour rendre hommage au vieux maître Wei ?

Qu’est-ce que c’était ?

Un peu distraite, Tang Wanru envoya un message à Jiang Yao sous la table et lui demanda ce qu’il en était du patron de Tian Chen.

…

Une longue bande de cordon avait été mise en place à l’extérieur du bâtiment des arts de l’université Qing. Les étudiants ordinaires n’étaient plus autorisés à s’approcher à moins de 300 mètres du bâtiment.

Qiao Nian était arrivée à l’école à deux heures et demie.

Elle avait dû se soumettre à un contrôle de sécurité avant d’entrer pour participer au concours. Le contrôle de sécurité ne l’avait pas autorisée à apporter son téléphone portable.

Qiao Nian l’avait sorti et avait jeté un coup d’œil.

Outre le message de Ye Wangchuan, il y avait aussi un message WeChat sans numéro.

[Tu veux concourir ? Pourquoi ? N’as-tu pas toujours détesté ce genre de choses ?]