Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Autrefois, dans la famille Qiao, Qiao Weimin et les autres n’étaient pas souvent à la maison, et elle était donc souvent seule. Elle savait donc très bien cuisiner les nouilles et ses talents culinaires n’étaient pas mauvais.

De temps en temps, elle faisait même frire une omelette et la mettait sur le dessus lorsqu’elle était de bonne humeur.

« D’accord. » Ye Wangchuan acquiesça et regarda la fille marcher paresseusement vers les escaliers. Il savait.

Voyant qu’il n’insistait pas pour l’attendre, Qiao Nian se détendit et monta à l’étage pour rattraper son sommeil.

Ye Wangchuan regarda la fille disparaître à l’étage avant de détourner lentement le regard.

Gu San lui demanda par hasard : « Maître Wang, que mangeons-nous ce soir ? »

L’homme sur le canapé se leva et se dirigea lui aussi vers le bureau. C’était tout à fait naturel. « Nous verrons bien. Mange d’abord. J’ai quelque chose à faire. »

Gu San le regarda entrer dans le bureau et fermer la porte.

Se heurtant à un mur, il se toucha inconsciemment l’arête du nez. Il savait ce qu’il en était.

Maître Wang avait dit qu’il n’attendrait pas Mlle Qiao, mais ces mots étaient destinés à la rassurer. En fait, il allait encore attendre que Mlle Qiao se réveille avant de manger.

Il se frotta le ventre, sans voix.

Il sortit son téléphone portable et envoya un message WeChat à Qin Si pour lui demander s’il était rentré. Puis il lui envoya silencieusement un autre message : [Jeune maître Qin, je pense que sortir avec quelqu’un est assez fatigant ! Tu devrais travailler dur pour rester célibataire. Nous pouvons toujours compter l’un sur l’autre.]

Il semblerait que les rendez-vous soient vraiment une corvée, surtout pour les célibataires comme eux !

…

Le lendemain.

Qiao Nian avait dormi toute la nuit. Gu San la conduisit à l’université de Qing lorsqu’elle se réveilla le matin.

Le premier jour d’école fut assez simple.

Les étudiants se rendaient au bureau des affaires académiques pour faire la queue et payer les frais de scolarité. Ensuite, ils se rassemblaient à la faculté.

Il n’y avait pas beaucoup d’étudiants à la faculté de médecine chinoise, et la salle de classe était également petite.

Tous les autres étaient déjà dans l’amphithéâtre lorsque Qiao Nian était arrivée.

En voyant Qiao Nian, Song Tian, Zhou Moyan et les autres s’arrêtèrent de discuter et la saluèrent gentiment.

Seule l’expression de Yin Wenzhi devint gênante lorsqu’elle vit la jeune fille entrer et devint immédiatement silencieuse.

Les autres n’avaient pas remarqué ses petits gestes.

Song Tian, en particulier, était habituellement insouciante. Voyant que Qiao Nian avait trouvé un siège au fond, elle s’était approchée pour lui parler.

« Qiao Nian, as-tu entendu ? Le professeur Liang du département clinique a été suspendu par l’école. »

Qiao Nian n’avait emporté qu’un sac à bandoulière noir. Le sac était léger et vide, à l’exception de son téléphone portable.

Elle le sortit de son sac et réagit calmement. « Non, je n’en entends parler que maintenant. »

Song Tian tint son visage et regarda l’apparence belle et froide de la jeune fille. Rougissant jusqu’aux oreilles, elle détourna le regard, embarrassée, et dit : « Ce professeur Liang est très impressionnant, c’est la doyenne du département clinique. Je ne sais pas ce qu’elle a fait, mais elle a été soudainement suspendue par l’école. J’ai entendu dire qu’elle semblait avoir provoqué quelqu’un. »

Qiao Nian avait allumé son téléphone portable. Elle vit le message de Ye Wangchuan, qui lui demandait si elle s’était inscrite à l’école.

Elle appuya son menton sur sa main et répondit.

Song Tian poursuivit les ragots. « Le département clinique se lamente aujourd’hui. Ils sont tous abasourdis. Mais cela n’a rien à voir avec notre département. Ils ont toujours été arrogants et nous ont toujours méprisés. Maintenant, leur professeur est suspendu. Ils le méritent. »

Elle n’aimait pas beaucoup Liang Lu.

Elle avait déjà vu le professeur Liang, célèbre dans le pays, lors de la célébration de l’anniversaire de l’école. Elle avait la même apparence que les personnes du département clinique.

Elle les jaugeait du bout du nez et prenait un air supérieur lorsqu’elle apprit qu’il s’agissait d’étudiants de la faculté de médecine chinoise.

C’était comme si les étudiants de la faculté de médecine chinoise étaient inférieurs à ceux du département clinique.