Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Qiao Nian n’était pas en train de faire de l’esbroufe.

Jiang Zongnan regarda la rare carte noire de la Citibank et comprit qu’elle disait la vérité.

La Citibank comptait très peu de clients possédant une carte noire. Jusqu’à présent, il n’avait pas été en mesure d’acquérir une carte noire auprès de cette banque. Il utilisait encore une carte de diamant qui était un niveau plus élevé que la carte d’or qu’il avait donnée à Qiao Nian lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Cependant, une carte en diamant n’était pas comparable à une carte noire.

Un client comme Qiao Nian qui possédait une carte noire était sans aucun doute un client VVIP. La banque serait certainement très heureuse de la rendre à Qiao Nian.

Il se frotta les sourcils. Il savait très bien que Qiao Nian avait refusé d’accepter la carte bancaire parce qu’elle ne voulait pas se réconcilier avec eux.

Peut-être qu’à l’avenir, les relations entre les deux familles ne seraient plus jamais les mêmes qu’avant !

Au moins, après cette séparation, il ne pourrait plus être rancunier !

Il reprit la carte bancaire et dit, impuissant : « D’accord. Je prends la carte. Je vais ouvrir un autre compte pour que tu puisses y déposer les deux millions de yuans. Le mot de passe est toujours 666666. Je laisserai la carte à la banque. Si tu veux l’utiliser à l’avenir, tu peux leur demander de te la donner à tout moment. »

Qiao Nian haussa un sourcil. Elle ne dit rien d’autre en voyant son regard fatigué et suppliant.

Cependant, elle savait très bien que même si Jiang Zongnan stockait l’argent ici, elle ne toucherait plus aux deux millions de yuans.

Premièrement, ce n’était pas nécessaire.

Deuxièmement, comme elles n’étaient pas apparentées, elle n’avait aucune raison d’utiliser l’argent d’une connaissance qui ne lui était pas apparentée.

C’était toujours la même chose. L’argent était facile à rembourser, mais les faveurs ne l’étaient pas.

Si elle était à court d’argent, elle emprunterait probablement à un étranger plutôt qu’à la famille Jiang.

…

Avec tout ce drame, on peut dire que tout le monde s’était séparé en mauvais termes.

Jiang Zongjin et Qiao Nian renvoyèrent le vieux maître Jiang au sanatorium. Voyant que Qiao Nian s’en allait, Nie Mi partit sans un mot de plus.

Finalement, seule leur grand-tante était restée dans la vieille demeure.

Voyant que le vieux maître Jiang et les autres étaient partis, elle put enfin être assez effrontée pour butter Tang Wanru et les autres.

Après l’avoir réprimandée, elle réconforta Tang Wanru, « Wanru, ne pense pas trop. Prenons le bon côté des choses. Au moins, ils n’ont pas fait de grosses bêtises en ligne cette fois-ci. Puisque tout le monde a dit ce qu’il voulait dire et que tu t’es excusée, elle sera trop gênée pour aller sur Internet et poster des choses. Si elle ne publie pas ces choses désordonnées, l’affaire de Xianrou ne sera-t-elle pas… réglée ? »

Les yeux de sa tante brillaient de mépris et d’amusement en disant cela.

Jiang Xianrou avait l’habitude de faire bonne figure à la maison. À chaque Nouvel An lunaire, lorsque tout le monde mangeait ensemble, les autres enfants de la maison étaient toujours comparés à elle.

Elle était douée pour les études et était l’élève de Liang Lu. Combien de personnes pouvaient se comparer à elle ?

Y compris son petit-fils, qui avait servi de mauvais exemple au fil des ans.

Tsk, il s’avérait qu’une personne aussi puissante avait prétendu être Qiao Nian pour tromper les autres à l’extérieur et qu’elle avait été prise en flagrant délit !

Quelle humiliation !

Sa tante cacha rapidement la joie dans ses yeux et s’apprêta à dire quelque chose.

Jiang Xianrou s’approcha, exaspérée. « Maman, tu connais Wen Ruxia ? Peux-tu la contacter ? »

Tang Wanru était tellement en colère à l’instant. Même si sa tante, une aînée, avait dit quelque chose de gentil devant elle, elle ne se sentait pas mieux. Sa tante a dit beaucoup de choses, mais elle n’avait même pas répondu.

Réagissant comme si elle avait déjà peur, elle fronça immédiatement les sourcils et attrapa le téléphone portable que Jiang Xianrou lui tendit, demandant : « Que s’est-il passé ? »