Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Cependant, Gu San ne compatissait pas avec Jiang Xianrou. Après tout, c’était elle qui était à l’origine de cette affaire. Si elle avait osé le faire, elle ne pouvait pas reprocher aux autres de l’avoir giflée.

« Je vais passer l’appel ! » Gu San ne perdit pas de temps. Il passa rapidement devant l’homme, prit son téléphone portable et se mit au travail avec enthousiasme.

…

Wen Ruxia mangeait également au manoir impérial.

Cependant, comme ils étaient peu nombreux, Wen Ruxia n’avait pas fait grand cas de la réservation d’une chambre privée. Une fois arrivée au manoir impérial, elle avait demandé au gérant de leur réserver une table dans le hall d’entrée.

Près de la fenêtre.

Séparé par une rangée de plantes vertes, l’environnement était très calme et confortable.

Elle commanda de nombreux plats et laissa Zhou Yang et les autres choisir les leurs. Lorsque les plats furent servis, l’ambiance à la table était très bonne.

Wen Ruxia n’était pas jeune, mais comme Ye Lan, elle avait une mentalité jeune. Son aura n’était généralement pas forte, et elle était plus accessible et facile à vivre que les autres. De plus, de par son travail, elle avait beaucoup de contacts avec l’industrie du divertissement. Comparativement, elle avait un certain point commun avec les jeunes.

Zhou Yang et les autres n’étaient que des enfants d’une vingtaine d’années.

Chacun avait sa propre « déesse » pendant ses études.

Ils avaient tous des célébrités féminines qu’ils aimaient.

Il n’était pas facile pour eux de rencontrer quelqu’un qui connaissait l’histoire de l’intérieur. Il fallait absolument qu’ils s’informent sur leurs déesses. Tout le monde s’interrogeait sur les potins concernant les célébrités.

Wen Ruxia avait bavardé avec eux pendant un moment.

Au début, Wen Ziyu était toujours en train de discuter avec eux. Plus tard, lorsqu’il avait sorti son téléphone portable, il avait cessé de parler et son expression était devenue laide.

Fu Ge était en conflit avec Wen Ziyu. Même s’ils n’étaient pas complètement brouillés, il était au moins gêné de parler à sa tante comme avant. Ce serait trop dégradant. Il garda donc une expression froide pendant tout ce temps et resta assis à les écouter discuter.

De temps en temps, il lançait un « uh-huh » superficiel. En fait, il était déjà un peu distrait.

Jusqu’à ce que Wen Ziyu rompe soudainement l’atmosphère harmonieuse et demande : « Tante, Jiang Xianrou est-elle Zhui Guang ? »

« Quoi ? »

Wen Ruxia était en train de dire à Zhou Yang que son idole donnait un concert en octobre en ce moment même. Le permis de concert avait été approuvé, mais le lieu n’avait pas encore été décidé. C’était probablement au stade Hongguang à Pékin. Le moment venu, elle pourrait les aider à obtenir quelques billets. Zhou Yang était ravie. L’instant d’après, Wen Ziyu lui posa une question.

« Tu n’as pas vu à quoi ressemble Zhui Guang en personne ? Sur Internet, on dit que Jiang Xianrou est Zhui Guang. Est-ce vrai ? »

Auparavant, Wen Ziyu était allé sur Weibo pour voir s’il y avait des vidéos de Qiao Nian se produisant sur scène. Il voulait les conserver.

De façon inattendue, il n’avait pas réussi à trouver une seule vidéo. Au lieu de cela, il avait vu que Qiao Nian et Jiang Xianrou étaient en vogue sur Weibo.

Lorsqu’il avait vu les amis et les fans de Jiang Xianrou attaquer Qiao Nian, il avait été tellement en colère qu’il avait cessé de chercher la vidéo.

Wen Ruxia fronça les sourcils. « Qui t’a dit que Jiang Xianrou est Zhui Guang ? »

« Les gens sur Weibo en parlent ». Wen Ziyu n’avait pas caché qu’il avait fait défiler les recherches en vogue sur Weibo et qu’il avait dit à Wen Ruxia que Jiang Li avait publié un message.

Plus Wen Ruxia écoutait, plus elle restait sans voix. Elle ne comprenait pas comment certains fans pouvaient être utilisés par d’autres.

Elle attrapa son téléphone portable sur la table et se demandait si elle devait appeler Nie Mi pour s’enquérir de la situation lorsque Gu San appela.

En voyant l’identifiant de l’appelant, elle avait immédiatement tiré sa chaise, s’est levée et avait dit : « Attendez. Je vais prendre cet appel. »