Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Jiang Xianrou resserra son pantalon et se sentit encore mal à l’aise après cette explication. Elle demanda immédiatement à son père : « Papa, pourquoi me cherches-tu ? »

Elle posa cette question deux fois en l’espace d’une minute, montrant à quel point elle se sentait mal à l’aise…

« Rentre à la maison. »

La voix ferme de l’homme d’âge moyen à l’autre bout du fil ne s’était arrêtée qu’une seconde, et il n’y avait rien d’anormal dans son ton.

Plus il était calme, plus le cœur de Jiang Xianrou s’agitait. Elle tenta de l’interroger. « Papa, il s’est passé quelque chose à la maison ? »

Elle pensait que son père ne lui dirait rien directement, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il réponde directement à sa question.

« Ton oncle a demandé à tout le monde de rentrer, et ton grand-père est aussi là. Il a appelé quelques anciens de la famille. À l’exception de ton frère aîné, ta mère et les autres attendent tous à la maison. Il n’y a que toi, et je me dépêche de rentrer. »

« … » Le cœur de Jiang Xianrou fit un bond.

À l’époque, le vieux maître Jiang s’était appuyé sur ses propres efforts pour déplacer la famille Jiang de Rao à Pékin, étape par étape.

Mais les fondations de la famille se trouvaient à Rao, pas à Pékin !

Par conséquent, les aînés de la famille Jiang vivaient essentiellement dans leur ville natale, et très peu de membres de la famille avaient réussi à Pékin.

Nie Mi était la seule personne à qui ils étaient liés !

Nie Mi et le vieux maître Jiang étaient liés par une amitié vieille de plusieurs décennies. Jiang Xianrou se souvenait que Nie Mi venait souvent chez eux lorsqu’elle était enfant.

Mais comme la santé du vieil homme allait de plus en plus mal et qu’il avait dû être admis au sanatorium, Nie Mi ne venait plus que rarement chez eux.

Malgré tout, Nie Mi la traita différemment lorsqu’il apprit qu’elle venait de la famille Jiang et qu’elle voulait devenir sa disciple.

La poitrine de Jiang Xianrou se cogna violemment à ce moment, et une tempête déferla dans son cœur.

Elle ne savait pas qui Jiang Zongjin avait appelé, mais ce serait un grand désordre si l’oncle appelait tous les anciens comme Nie Mi.

Il semblait que son père ne savait pas ce qui se passait d’après son ton.

« Reviens vite, ne fais pas attendre ton grand-père trop longtemps. Tu sais que ton grand-père n’est pas en bonne santé… » Jiang Zongnan lui dit d’un ton calme, l’incitant à rentrer rapidement.

Jiang Xianrou avait perdu la tête depuis longtemps, elle accepta et raccrocha le téléphone, tandis que son cœur battait la chamade.

Elle n’arrivait pas à se calmer.

Elle ne comprenait pas comment cette affaire avait pu en arriver là !

Et pourquoi Jiang Li avait-il déclaré sur Weibo que Qiao Nian était Zhui Guang ? Hein ?

Jiang Xianrou n’y croyait pas vraiment, mais elle était bouleversée et ne voulait pas réfléchir trop profondément. Elle se pinça les paumes et retourna à sa place dans le café, désespérée.

À ce moment-là, Ruan Sisi avait déjà parcouru Weibo plusieurs fois et vu toutes sortes de commentaires. Elle a d’abord compris que Jiang Xianrou lui avait peut-être menti et elle était très malheureuse. Après le départ de Jiang Xianrou, elle était restée dans le café et avait navigué sur Internet pendant dix minutes, ne sachant pas si Jiang Xianrou lui avait menti…

Voyant que Jiang Xianrou était sortie pour appeler quelqu’un et qu’elle était revenue, elle s’était immédiatement redressée et n’avait pas pu attendre pour demander : « Xianrou, dis-moi honnêtement, es-tu Zhui Guang ? »

Jiang Xianrou : « … »

Ruan Sisi la regarda fixement, fronçant à nouveau les sourcils. « Et que veut-il dire par cousine, depuis quand as-tu une nouvelle cousine ? La fille de ton oncle n’a-t-elle pas été perdue pendant plus de dix ans ? L’avez-vous enfin retrouvée ? »

« … » Jiang Xianrou n’avait toujours pas répondu.

Elle pencha à nouveau la tête et se montra très curieuse. « Quelqu’un sur Weibo a dit qu’elle était la meilleure étudiante de l’examen national d’entrée à l’université cette année. Autrement dit, la fille qui a joué le même air que toi à la fête de l’école est ta cousine ?! »