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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Comploteuse ? Et en quoi est-elle une comploteuse ? » Mu Feichi se moqua, mais son visage était empli de colère. Il posa sa tasse avec fracas et croisa les jambes en s’adossant au canapé. Ses yeux se concentrèrent sur Si Wenxuan, fixant froidement son âme.

Les gens qui étaient proches de lui savaient que plus il avait l’air calme et détendu, plus il était en colère.

Xiao Weijun se leva immédiatement et attira Si Wenxuan à ses côtés. La mère fronça les sourcils et l’avertit : « Wenxuan, tais-toi ! Yun Xi a été ma sauveuse. Comment peux-tu dire du mal d’elle ? »

La Première Dame comprit que Mu Feichi n’était pas toujours strict avec tout le monde. S’il n’avait jamais considéré Si Wenxuan comme sa petite sœur, il ne se serait jamais soucié de son attitude.

Tout ce qu’il faisait, c’était dans l’intérêt de Si Wenxuan. Il ne la traitait pas comme une étrangère, et pourtant, la jeune femme était gâtée et arrogante. Elle n’acceptait pas les efforts des autres pour faire d’elle une meilleure personne.

Mu Feichi était plus âgé que Si Wenxuan, et si elle voulait avoir un meilleur avenir, elle aurait besoin de lui pour la guider. Si elle devait l’offenser et qu’il décidait soudainement de ne plus s’occuper d’elle, Si Wenxuan en viendrait à regretter ses choix.

« Elle n’est pas ta sauveuse. Le professeur Joseph était le chirurgien en chef ! Elle ne faisait que l’assister. »

Xiao Weijun ne put finalement plus supporter l’attitude de sa fille. « C’est mon sauveur, pas le tien ! J’ai décidé de lui témoigner ma gratitude pour m’avoir sauvé la vie. Comment peux-tu juger une personne alors que tu n’as rien à voir avec elle ? Si Yun Xi est la personne que tu dis qu’elle est, penses-tu vraiment qu’elle pourrait devenir une mondaine de première classe ? Tu crois que le comité de vote est aveugle ? »

« Maman ! Pourquoi prends-tu aussi son parti ? Elle t’a drogué ou quoi ? »

Si Wenxuan se mordit les lèvres et voulut argumenter encore plus, mais Mu Feichi l’interrompit soudainement.

« Madame, regardez-la. » Mu Feichi se tourna vers Xiao Weijun. « Pensez-vous que son attitude et ses actions conviennent à la fille du président ? »

« Frère Feichi ! Comment oses-tu ? Comment peux-tu parler de moi comme ça ? Qu’est-ce que Yun Xi a de bon ? Elle ne vient même pas d’une grande famille ! Qui lui donne le droit de…

– Et qui es-tu pour penser qu’elle n’a pas le droit de se tenir à mes côtés ? C’est à moi de décider, pas à toi ! Regarde-toi dans le miroir. Tout ce que je vois, c’est l’expression d’une personne jalouse. C’est tout ce que tu as appris des professeurs d’étiquette ? Si tu étais ma sœur… »

Le fait de mentionner qu’il s’agissait de sa sœur mit Si Wenxuan encore plus en colère. « Je ne veux pas être ta sœur », cria-t-elle. « Comment peux-tu me traiter comme si je n’étais rien, alors que tu sais à quel point je t’apprécie ? Je n’ai rien fait de mal. »

L’expression de Si Jingting et de Xiao Weijun avait changé au moment où leur fille a piqué une crise. Ils remarquèrent l’agacement de Mu Feichi et comprirent que les choses n’allaient pas dans le bon sens.

« C’est très bien. Tu n’as rien fait de mal. C’est moi qui l’ai fait. »

C’était censé être une bonne chose pour un homme orgueilleux comme Mu Feichi d’admettre qu’il avait tort. Cependant, tout le monde pouvait voir qu’il était sarcastique.

« Si Wenxuan, tais-toi ! » Si Jingting gronda. Il ne craignait pas que sa fille offense Mu Feichi, mais il était terrifié à l’idée que le jeune commandant cesse de s’occuper d’elle.

Si Si Wenxuan continuait à grandir avec sa personnalité actuelle, elle aurait de nombreux problèmes à l’avenir. Mu Feichi serait en mesure de l’empêcher d’aller dans cette direction, car ses paroles signifieraient bien plus pour elle que celles de ses parents.

L’assignation à résidence de deux mois en était un bon exemple. Pendant cette période, Si Wenxuan n’avait pas fait d’esclandre et s’était montrée plus obéissante qu’elle ne l’avait jamais été. Si Mu Feichi l’abandonnait, les parents n’osaient même pas penser à la souffrance qui attendait leur fille à l’avenir.

« Jinzhi. Tu sais comment elle est. Pardonne-lui, s’il te plaît. »

Mu Feichi sourit et dit : « Bien sûr. Elle n’a pas tort de toute façon. Elle n’a jamais été ma sœur. Je ne faisais que me tromper. »

« Jinzhi… » Xiao Weijun pouvait voir que le jeune commandant avait abandonné Si Wenxuan. Le cœur de la mère sauta un battement et se tourna rapidement vers Xiao Jinglin qui était restée silencieux pendant toute l’épreuve, espérant que cela l’aiderait.

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