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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Le fait d’être taquinée et séduite par Mu Feichi tôt le matin donnait à Yun Xi l’impression que la raison pour laquelle elle avait été malchanceuse dans sa vie précédente était que Dieu avait décidé de garder toute sa chance pour sa nouvelle vie.

La chose dure qui touchait directement sa main était si chaude que sa main commença à trembler.

Lorsque son souffle chaud toucha son cou, elle se mordit les lèvres tout en fixant le beau visage qui se trouvait à quelques centimètres d’elle. Elle pouvait voir le sourire doux sur son visage et aussi le désir brûlant pour elle dans ses yeux qu’il n’essayait pas de cacher.

Alors que Yun Xi se perdait dans ses pensées, Mu Feichi se rapprocha soudainement d’elle et l’embrassa. Lorsque leurs lèvres humides se touchèrent, son sourire s’élargit encore. Lorsqu’il força son souffle dans sa bouche, son corps commença à trembler.

Il pouvait sentir son corps tremblant, et cela le poussa à réduire un peu son agressivité, craignant que sa blessure ne lui fasse mal. Au lieu de l’embrasser, il lui mordilla lentement les lèvres.

Les mains de l’homme se déplaçaient doucement sur le corps de la femme. Son esprit était complètement vide et elle le laissait faire ce qu’il voulait.

Mu Feichi avait toujours pensé qu’il n’était pas un homme qui agissait sous le coup de l’impulsion, mais cette petite chose dans ses bras lui fit oublier toute sa raison et sa fermeté.

Les yeux de Yun Xi étaient à peine ouverts. Elle pouvait sentir un léger parfum de menthe sur le beau visage en face d’elle. Tandis que le léger parfum s’attardait autour de son nez, leurs respirations s’entremêlaient au point qu’elle ne pouvait même plus différencier celle de l’homme de celle de la femme.

Torturée par les lèvres et les mains de l’homme, Yun Xi n’avait aucune idée de ce qui s’était passé ensuite. Lorsqu’elle reprit ses esprits, la première chose qu’elle sentit fut une petite flaque de liquide gluant dans sa main.

Elle pouvait voir que son visage était aussi rouge qu’une tomate mûre prête à être mangée.

Mu Feichi haletait en enfonçant son visage dans ses seins. Lorsqu’il releva la tête pour regarder la dame embarrassée, il ne put s’empêcher de sourire. « Chérie, je t’ai laissée partir aujourd’hui… »

On aurait dit qu’il se moquait d’elle parce qu’elle était faible. Cela l’avait mit tellement en colère qu’elle leva la jambe pour lui donner un coup de pied à la cheville.

« Espèce de salaud ! Il n’y aura pas de prochaine fois ! » Yun Xi gronda en donnant un léger coup de poing à la poitrine de Mu Feichi avant de se lever et d’agir comme si elle était en colère.

L’homme était allongé sur le lit, les mains derrière la tête. Il la regardait avec son regard doux tout en appréciant sa crise de colère. Lorsqu’elle sortit du lit, il se leva à son tour.

Il la suivit jusqu’à la salle de bains et la regarda se nettoyer la main. Il rit et essaie de l’aider, mais elle repousse sa main.

« Bébé, tu vas refuser un service gratuit ?

– Rien n’est gratuit dans ce monde », répondit-elle en le regardant d’un air renfrogné.

Mu Feichi sourit et attrapa sa main de force pour la laver avec le gant de toilette près de l’évier. Comme Yun Xi ne pouvait pas donner de force à son bras gauche, elle n’avait pas d’autre choix que de laisser l’homme l’aider de force.

« Chérie, tu t’es bien débrouillée tout à l’heure. Alors, vois ça comme une… HMM ? Une… récompense ?

– Tais-toi ! »

Mu Feichi rit. Après avoir fini de lui laver la main, il remplit un gobelet d’eau et versa une cuillerée de dentifrice sur sa brosse à dents. Pendant que Yun Xi se brossait les dents, il s’appuya contre le mur et l’observa.

« Tu rentres chez toi aujourd’hui ? » Mu Feichi demanda, sachant que Yun Yuanfeng avait appelé Yun Xi à plusieurs reprises. Comme on était samedi, si Yun Xi refusait toujours de rentrer chez elle, son père risquait de s’inquiéter.

« Oui, je pense que oui. » Yun Xi acquiesça. Après s’être nettoyée un peu, elle quitta la salle de bain et entra dans le dressing. Mu Feichi en profita pour prendre une douche rapide. Lorsqu’il sortit, il se tint à la porte du placard et regarda Yun Xi se déplacer à l’intérieur.

« N’oublie pas. Peu importe ce que ton père veut, je peux le lui donner. Tu n’as pas à te forcer à faire quoi que ce soit. » Mu Feichi le lui rappela, pensant que s’il ne pouvait pas résoudre le moindre petit problème auquel sa petite amie était confrontée, alors il devrait se retirer en tant que Jeune Commandant.

« Ai-je l’air si faible ? » Yun Xi rit et choisit une veste. Elle se tourna ensuite vers l’homme qui se tenait à la porte. « S’il ose me menacer, j’ai un moyen de le faire taire. »

Elle avait beaucoup de choses qu’elle pouvait utiliser contre Yun Yuanfeng. Chacune d’entre elles suffirait à effrayer son père à mort.

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