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Gao Wu Après que mes souvenirs aient été exposés toute la nation a versé des larmes pour moi | 高武 記憶曝光後 全國為他流淚
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Chapitre 145 – Les Statues ne Doivent pas Être Érigées
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Auteur : Le Vent du Soir est Apaisant ()

Traductrice : Moonkissed

Au cours du mois suivant, à tout moment, des chefs de différentes tribus vinrent rendre hommage à Shi Yan au nom de leur peuple, le remerciant pour tout ce qu’il avait fait.

Durant cette période, toutes les tribus célébraient avec enthousiasme.

Avec l’extermination des tribus obscures, ils goûtaient enfin à la liberté, un sentiment qu’aucune autre chose ne pouvait égaler.

« Yan’er, tu pars déjà ? » demanda Yunxian avec tendresse, en ajustant le col de Shi Yan avec une pointe de tristesse.

« Oui, mère, j’ai encore des choses à faire, » répondit Shi Yan.

En entendant cela, Yunxian soupira doucement : « Tu es comme ton père, toujours à ne jamais t’arrêter, à vouloir tout porter sur tes épaules seul… »

Puis, elle jeta un regard mélancolique et plein de ressentiment vers le cercueil à côté et demanda, pleine de regrets :

« Shi Daofei, vraiment ! »

« Tu continues à pousser Yan’er même après ta mort, n’est-ce pas ? »

Shi Yan sourit nerveusement et se tint à l’écart, ne sachant que dire.

Il savait que bien que sa mère se plaignait de son père, il lui manquait en réalité énormément ; elle n’était juste pas prête à l’admettre.

La veille, il avait longuement discuté avec elle.

Tous deux avaient émis l’hypothèse que Shi Daofei n’était pas réellement mort, mais que son âme avait peut-être voyagé très loin, incapable de revenir.

Il était aussi possible qu’il soit en train de préparer quelque chose.

Et tout cela, peut-être que la prochaine grande catastrophe révélerait la vérité…

« Allez, grande sœur, Xiaoyan est déjà un homme capable de se tenir debout seul, » plaisanta Yunluo à côté.

Yunxian soupira de nouveau, puis dit d’un ton affectueux : « Je n’en dirai pas plus pour que tu ne me trouves pas trop bavarde. »

« Souviens-toi simplement, ne dépasse pas tes limites. Nous viendrons te voir au Domaine de la Paix d’ici quelque temps. »

Shi Yan serra doucement la main de sa mère et sourit : « Comment pourrais-je trouver cela ennuyeux, mère ? J’aime t’entendre parler. »

Yunxian sourit, visiblement émue : « Vas-y, oh, et n’oublie pas d’emmener Tongtong avec toi, elle veut t’accompagner. »

Shi Yan acquiesça : « D’accord, mère. »

Après avoir dit au revoir à sa mère et à sa tante, il trouva Yun Tong et l’emmena hors des terres du clan des Phénix.

À l’entrée, Tianqi et Bai Youxuan attendaient déjà avec trois autres personnes.

« Partons, » dit Shi Yan en les enveloppant tous avec son énergie spirituelle et en se dirigeant vers le Domaine de la Paix.

À l’entrée du Domaine de la Paix.

Des milliers de personnes étaient assises par terre, accablées de déception et de confusion.

« Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ! Ah… »

Un vieil homme regardait les pierres d’énergie spirituelle éparpillées sur le sol, désemparé.

« Pendant des siècles, j’ai construit tant de statues, je n’ai jamais rencontré une telle situation… » dit une autre personne en secouant la tête.

« Le plan de construction de la statue de Yanhuang est pourtant correct, pourquoi cela arrive-t-il ? » demanda une troisième personne, perplexe.

Alors qu’ils discutaient, un tumulte se fit entendre à l’avant.

C’était Shi Yan et son groupe qui revenaient.

« Que se passe-t-il ? » demanda Shi Yan en voyant l’air abattu des gens et les pierres d’énergie spirituelle éparpillées au sol.

« Roi Incomparable, nous sommes désolés, nous avons failli à notre devoir envers vous et l’Empereur ! » s’écria le vieil homme en larmes, sur le point de s’agenouiller.

Shi Yan le releva rapidement pour l’empêcher de s’incliner.

Puis il demanda : « Que s’est-il passé exactement ? Expliquez-moi en détail. »

Des centaines d’ingénieurs s’avancèrent respectueusement, et leur chef prit la parole :

« Roi Incomparable, nous avons suivi la volonté de tous les habitants du Grand Xia, en préparant une statue de cent mètres de haut pour l’Empereur à l’entrée. »

« Mais peu importe combien de fois nous avons essayé, la statue s’effondre toujours à mi-chemin… »

En entendant cela, Shi Yan sourit légèrement.

Il n’en fit pas grand cas.

Il rassura la foule : « Ne vous en faites pas pour cela. Peut-être que l’Empereur ne veut pas que vous le fassiez. Rentrez chez vous. »

Les gens acquiescèrent et se retirèrent, bien que leur cœur fût encore empli de tristesse.

Le nom de l’Empereur méritait depuis longtemps d’avoir une statue.

Beaucoup avaient déjà suggéré de le faire dans le passé, mais cela avait toujours été refusé par Lin Huaiyuan et d’autres.

Maintenant que les ennemis extérieurs et les traîtres avaient été éliminés, c’était le moment idéal pour ériger une statue en son honneur, afin que tous puissent lui rendre hommage à l’avenir.

Mais ce genre d’accident survenait, rendant cela difficile à accepter.

Shi Yan ramassa une pierre d’énergie spirituelle et fronça les sourcils.

Les statues de Yan, huang et Dayu avaient également été faites à partir de ce type de pierre, donc en théorie, le matériau ne devrait pas poser problème.

Quelle était donc la raison ?

« Frère, peut-être que l’oncle ne veut pas que tout le monde pense à lui, » dit Tongtong en s’avançant pour le réconforter.

« Oui, allons-y, » Shi Yan sourit légèrement.

Il emmena les autres au « Palais du Roi Incomparable ».

Ce palais était très grand et majestueux, construit à la hâte par les habitants du Grand Xia durant le mois où Shi Yan était parti chez les tribus étrangères.

Les environs étaient également très agréables, parfaits pour vivre et s’entraîner.

Pendant ce temps, chaque jour, de nouvelles personnes venaient rendre visite à Shi Yan, et il prit connaissance de plusieurs événements récents.

Les membres des familles Lin et Ouyang, nombreux furent ceux qui furent exécutés sur-le-champ.

Quant à ceux qui étaient véritablement innocents, les habitants du Grand Xia ne les harcelèrent pas et se contentèrent de les bannir du Domaine de la Paix, les envoyant garder les frontières éloignées pour qu’ils survivent par eux-mêmes.

La grande ancienne Jin Lan fut sauvée et récupérait actuellement chez les Jin.

Il ne restait plus que cinq anciens du Grand Xia, et ils discutaient de la possibilité d’abolir l’Assemblée nationale et de mettre en place un nouveau système de commandement.

Sept jours plus tard, après avoir réglé ses affaires, Shi Yan se rendit au Champ des Héros.

À l’entrée, deux personnes étaient agenouillées : un vieillard et un jeune homme.

C’étaient Lin Huaiyuan et Lin Yaoxuan.

Leur tête baissée empêchait de voir leurs expressions, mais il était clair qu’ils étaient remplis de désespoir.

Leurs corps étaient sales et recouverts de salive et d’empreintes de pieds.

Shi Yan sourit en imaginant que les habitants du Grand Xia qui venaient se recueillir ne pouvaient s’empêcher de leur cracher dessus.

Ce léger rire fit relever la tête de Lin Yaoxuan.

« Espèce de chien !! »

« Je maudis toute ta famille d’aller en enfer ! Je te maudis de souffrir pour l’éternité, vie après vie !! »

Le visage de Lin Yaoxuan était déformé par la rage, ses yeux rouges, débordant de haine.

Ayant perdu tout espoir, il ne suppliait plus personne.

Il transforma toute cette humiliation et cette haine en rancœur contre Shi Yan, contre le Grand Xia, et contre le monde entier !

« Hmph. »

Shi Yan esquissa un sourire dédaigneux, impassible.

Il marcha droit devant, et en arrivant au centre, il leva doucement les mains.

À cet instant, d’innombrables bâtons d’encens apparurent et s’enflammèrent spontanément.

Ils furent ensuite placés devant chaque tombe.

Shi Yan rendit hommage à tous les soldats morts au combat du Grand Xia en leur offrant un bâton d’encens.

« Frère, quelque chose ne va pas ! »

Alors qu’il s’apprêtait à prononcer quelques mots en hommage, Tongtong accourut vers lui.

« Que se passe-t-il ? » demanda Shi Yan.

« Je ne sais pas ! Mais tout le monde te demande de venir au plus vite à l’Assemblée nationale ! » dit Tongtong, essoufflée et inquiète.

Sans hésiter, Shi Yan l’emmena directement à l’Assemblée nationale.

À ce moment-là, le lieu était déjà plein de monde. Les cinq grands anciens, les trois mages spirituels étoilés, Tianqi, Raphaël, et d’autres étaient présents.

« Que se passe-t-il ? »

« Regarde l’écran géant, » dit Ji Changhe avec gravité, avant d’activer le projecteur.

Sur l’écran, une ville du royaume de Sakura était affichée.

Dans le ciel au-dessus de la ville flottait une gigantesque lune rouge foncé, comme si elle était imprégnée de sang, effrayante à voir !

Mais ce qui était encore plus terrifiant était à venir.

Un homme vêtu d’une robe violette et portant une couronne céleste apparut en flottant depuis la lune.

Son corps devint de plus en plus grand, jusqu’à être aussi grand que le ciel, provoquant une peur indicible.

Mais ce n’était pas le plus important.

Le plus terrifiant, c’est que cet homme, sous les regards horrifiés des habitants du royaume de Sakura, ouvrit grand la bouche.

L’instant d’après, toute la population de la ville fut avalée dans son estomac !

« Ça… il y avait au moins cinquante millions de personnes là-dedans, non ? Et elles ont été dévorées en une bouchée ? » Un ancien inspira profondément, les lèvres tremblantes.

Ce genre d’acte d’éradication totale ne considérait plus les humains comme des êtres vivants, mais comme des fourmis insignifiantes…

« Tsukuyomi no Mikoto, l’un des Trois Princes du royaume de Sakura… » murmura Youlan, son ton empreint de gravité et d’inquiétude.



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