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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Elle savait qu’il ne plaisantait pas, surtout lorsqu’elle voyait son visage sérieux.

Il la considérait comme sa foi, et elle savait exactement ce que cela signifiait.

Ses mots d’amour, qui l’avaient prise au dépourvu, touchèrent une corde sensible dans son cœur.

« Traite-moi comme ta foi, et tu devras porter le poids de notre avenir.

– Ça ne me dérange pas. » Certaines personnes étaient prêtes à tomber dans la poussière par amour, et lui ne voulait qu’elle à ses côtés. Il ne se souciait pas du reste.

Ce n’était pas une mauvaise chose de porter un lourd fardeau. Il pouvait assumer une autre responsabilité.

« Pour ne pas devenir ton fardeau, je dois travailler plus dur. »

Ceux qui étaient qualifiés pour se tenir à ses côtés ne devaient pas devenir son fardeau ou le tirer vers le bas.

« Faites ce que tu veux. Je ne veux pas que tu gâches tant de belles choses juste pour te tenir à mes côtés. Tu as brisé l’équilibre du pouvoir à Jingdu toute seule, alors la situation future de Jingdu sera encore sculptée par toi. Ce n’est qu’avec un début et une fin qu’elle sera complète.

– Tu me fais vraiment confiance à ce point ? Tu n’as pas peur que je cause plus de problèmes ? »

Dans cette partie d’échecs à Jingdu, elle-même n’avait pas la certitude de gagner à la fin. S’il y avait des événements imprévus ou des accidents, il devrait nettoyer le désordre en tant que responsable. Ce serait une grande perte pour sa dignité.

Mu Feichi gloussa et pinça ses joues tendres. « N’oublie jamais que je suis toujours derrière toi. »

« Je sais. » Elle fronça les sourcils et se pencha en avant. « Attends de voir. Je ne te laisserai pas tomber. »

Lorsqu’il s’agissait de comploter, les souvenirs combinés de ses deux vies ne la feraient pas perdre face à ces vieilles connaissances.

Il protégeait le pays au front, tandis qu’elle veillait à la paix à l’arrière. Il lui suffisait de se tenir ainsi à ses côtés.

« Très bien, je vais attendre et voir. »

S’arrêtant un instant, Yun Xi se souvint soudainement de son accord avec Han Yaotian. Elle leva brusquement les yeux. « L’avez-vous capturé ? Ce terroriste l’a libéré, et Jingdu ne sera plus paisible. »

« Je l’ai capturé. Même si je dois l’utiliser comme appât, je ne laisserai pas une personne aussi dangereuse s’échapper. »

Yun Xi hocha la tête, analysant la situation avec une expression sérieuse. « Le cerveau de cette personne n’est pas si mauvais, et il est encore plus intelligent et vicieux que Han Yaotian. Nous ne pouvons pas le laisser derrière nous pour créer de futurs problèmes. Même s’il doit mourir, nous devons faire en sorte que sa mort en vaille la peine. »

« Par exemple, le faire mourir des mains de Han Yaotian serait le meilleur moyen de vaincre Han Hongbin. Si le fils qu’il estime et aime le plus est mort, Han Hongbin devra compter sur Han Yaotian, qui sera alors son seul fils illégitime. Lorsque le conflit entre le père et le fils deviendra irréconciliable, le spectacle sera encore plus passionnant.

– Jeune commandant, c’est une idée brillante. » Après avoir entendu sa suggestion, les yeux de Yun Xi s’illuminèrent, et elle fixa cet impitoyable Mu Feichi.

Normalement, cet homme flirtait avec elle dès qu’il en avait envie. Il était diabolique, charmant et facile à vivre, et lorsqu’il était doux, il pouvait noyer les gens sous son charme. Cependant, lorsqu’il était sérieux, il était définitivement plus impitoyable que n’importe qui d’autre.

Elle avait presque oublié que cet homme était le chef du groupe Mu, l’une des trois familles nobles. Il était impossible pour quelqu’un de son âge de s’asseoir à la tête du Groupe Mu sans avoir des tours dans son sac.

« Je n’ai pas interféré avec ce qui se passe à la surface de Jingdu depuis longtemps. Tout le monde sait que j’ai toujours fermé les yeux. C’est pourquoi la famille Han a osé agir si effrontément ces dernières années. Puisque tu as commencé, tu peux continuer le reste du spectacle. »

Mu Feichi leva la main pour toucher son visage et gloussa. La façon dont il s’occupait de sa concubine bien-aimée était tout simplement incroyable.

« Ne t’inquiète pas d’être gênée. Si tu es vraiment gênée et que tu ne trouves pas de moyen de descendre, je te donnerai une échelle.

– Je me battrai devant pendant que tu contrôleras la situation en coulisses. Le jeune commandant mérite bien son titre. Il est dommage que quelqu’un comme toi ne soit pas devenu Premier ministre. »

Avec son talent et ses capacités, il était plus que qualifié pour occuper ce poste. Il n’est pas étonnant que la Première ministre ait eu si peur de lui dans sa vie précédente.

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