Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Qiao Nian s’en moquait et poursuit : « Je suis allée manger au manoir impérial après avoir débarqué de l’avion. J’ai mangé pendant quatre heures. »

Ye Wangchuan resta sans voix.

Il ne continua pas la conversation. Ses yeux brillaient. Son apparence était vraiment très belle. Sinon, Bo Jingxing et les autres n’auraient pas dit qu’il était la troisième merveille de Pékin.

Le ciel et la mer étaient les première et deuxième merveilles, suivies de l’apparence de Maître Wang !

Il était généralement la plus grande beauté de Pékin. Personne n’osait le cueillir, et personne n’était qualifié pour le faire.

Même une personne comme Jiang Xianrou, qui se vantait d’être entrée dans leur petit cercle, cachait très bien ses pensées devant lui et se plaçait dans la position de sa jeune sœur. Elle n’osait pas dépasser ses limites, de peur de mettre cet homme en colère.

Cependant, Ye Wangchuan avait toujours été calme devant Qiao Nian.

Ce genre de bonne humeur, aux yeux de tous ceux qui le connaissaient de l’extérieur, était comparable à un dieu descendant dans le monde des mortels. Elle avait réussi à faire en sorte que le Jeune Maître Ye baisse sa noble tête et se montre doux et affectueux.

Aussi, même si Ye Wangchuan ne comprenait pas pourquoi Qiao Nian mentionnait qu’elle ne s’était pas bien reposée, il eut toute la patience de la laisser finir.

« Après mon retour, j’ai pris quatre appels et répondu à huit messages… » Qiao Nian parla d’un ton calme comme si elle discutait avec lui.

Ye Wangchuan se retint de l’écouter. « Et donc ? »

La sauvagerie dans les yeux de la jeune fille qui avait été contenue tout ce temps fut libérée. Elle le fixa de ses yeux sombres et ne répondit pas.

Cependant, la seconde suivante, elle leva soudainement le cou et mordit ses lèvres minces !

Ses mouvements n’étaient pas considérés comme expérimentés et différaient complètement de sa toute-puissance et de son calme habituels. Elle l’embrassa sans aucune discipline. En tenant ses lèvres minces dans sa bouche, c’était plus comme une morsure.

Le Jeune Maître Ye, qui avait toujours été arrogant et sûr de lui, fut stupéfait et ne put s’en remettre un instant.

Qiao Nian le regretta immédiatement après l’avoir fait. Elle lâcha prise et fit semblant d’être calme en retombant sur le canapé. Elle serra les lèvres et leva la main pour réprimer la lueur maléfique qui brillait dans ses yeux. « La prochaine fois, ne te présente pas devant moi avant que j’aie suffisamment dormi. Je n’ai pas autant de maîtrise de soi que tu le penses. »

Ye Wangchuan ne parvint pas à trouver sa voix pendant un long moment. « …Tu n’as pas autant de maîtrise de soi que je le pensais ? »

Ce n’est pas lui qui devrait dire ça ?

Qiao Nian retira la main qui couvrait ses yeux et dit franchement : « Ah, alors ne me séduis pas. Je ne peux pas me permettre d’être séduite. »

Elle ajouta avec colère : « Surtout avec les beaux garçons. Je ne peux pas me contrôler aussi bien que tu le pense. »

Le jeune maître Ye de Pékin resta sans voix.

Cependant, Ye Wangchuan restait Ye Wangchuan. Après avoir été abasourdi par ses actions, il réagit rapidement et reprit ses esprits. Regardant la fille assise sur le canapé, qui semblait extrêmement impatiente et prête à s’enfuir, il rit doucement et leva la main pour essuyer le coin de ses lèvres mordues… Siff, ça faisait un peu mal. Sa peau était probablement éraflée et gonflée.

Ses yeux ne pouvaient s’empêcher d’être à nouveau remplis de rire. Il n’avait pas l’air fâché du tout. Il baissa la tête et demanda à la fille : « Tu vas regarder un film ? »

Qiao Nian venait de perdre le contrôle d’elle-même devant lui. Maintenant, elle posait ses mains sur son téléphone portable et ses yeux s’égaraient. Elle s’était adossée au canapé comme si elle réfléchissait.

Ye Wangchuan attendit qu’elle réfléchisse lentement avant de dire : « Qin Si a dit qu’il y avait un bon film à l’affiche récemment. Si tu ne veux pas aller au cinéma, nous le regarderons à la maison. »

Il avait une société cinématographique à son nom, il était donc facile d’obtenir une copie d’un film. Après instruction, elle était envoyée au condominium.

Une pièce de l’appartement était spécialement réservée au visionnage de films. La pièce était petite, suffisante pour deux personnes, mais il ne l’avait jamais utilisée auparavant, car il regardait rarement des films.

« Tu veux le regarder ? » demanda-t-il à nouveau à la jeune fille.