Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« D’accord, Présidente Yuan. » Su Mo avait sorti un carnet et l’avait noté.

Yuan Yongqin posa son téléphone et revint sur ses pas. Ses yeux s’assombrirent. Elle n’était plus aussi douce et affectueuse qu’auparavant. Ses yeux étaient froids et sa mâchoire était également dure et froide. « Ha, j’ai d’abord pensé qu’il valait mieux que Nian Nian parte à la recherche de son père biologique plutôt que de rester dans la famille Qiao. En fin de compte, la famille Jiang a également causé des problèmes ! Tang Wanru et sa fille complotent. Elles pensent que si Jiang Xianrou ne vient pas, personne n’ira au banquet de promotion de Nian Nian ? »

Su Mo leva rapidement la tête et ne répondit pas.

Au fond de son cœur, elle savait très bien comment Mlle Jiang de la famille Jiang avait géré les choses récemment. Lors du banquet de promotion de sa cousine, elle préférait courir au laboratoire médical plutôt que de revenir, comme si elle avait peur que personne ne puisse dire qu’elle n’aimait pas Mlle Qiao.

Héhé, penser que cette Mlle Jiang prendrait un air si hautain. Elle ne savait probablement pas encore que la raison pour laquelle la Corporation Cheng Feng n’avait pas sponsorisé le projet de recherche médicale de son mentor, Liang Lu, cette année, était que son mentor était aussi aveugle qu’elle et qu’il avait offensé Mlle Qiao !

Yuan Yongqin réprima la colère dans son cœur, mais la colère dans ses yeux était visible. « Ils le souhaitent ! »

« Présidente Yuan, nos relations se trouvent à la ville de Rao. Pékin n’est finalement pas notre territoire… » Su Mo ne pouvait pas supporter les actions de Tang Wanru et Jiang Xianrou, mais il était inquiet.

Comment Yuan Yongqin avait-elle pu ne pas y penser ? Pour cette raison, elle avait réprimé sa colère pendant un moment. Qui aurait cru que Jiang Xianrou reviendrait demain, prétextant qu’elle n’était pas libre aujourd’hui !

Elle ne pouvait plus réprimer sa colère. « N’y a-t-il pas encore la famille Yuan ? »

Yuan Yongqin s’arrêta un instant. Ses sourcils se froncèrent soudainement. Elle leva la main et se frotta entre les sourcils tandis que son visage s’assombrissait. Elle était un peu impatiente. « Yuan Xue et les autres m’ont cherché pour créer des liens pendant toutes ces années. Il se trouve que je suis libre aujourd’hui. Reconduis-moi. »

À Pékin, la famille Yuan ne pouvait se comparer à la famille Ye, à la famille Wei ou à la famille Jiang, mais elle était plus forte que la famille Zhou.

Bien que leur famille ait beaucoup décliné ces dernières années après la séparation, quelques personnes parvenaient encore à la soutenir. Yuan Yongqin n’était jamais revenue en arrière depuis qu’elle s’était séparée de la famille il y a plus de dix ans.

La Corporation Cheng Feng s’était bien développée ces dernières années, et sa valeur nette avait également augmenté. La famille Yuan l’avait secrètement recherchée à plusieurs reprises pour se réconcilier avec elle, mais Yuan Yongqin l’avait ignorée. Cette fois-ci, pour le bien de Qiao Nian, elle était prête à se rendre personnellement chez les Yuan et à trouver des gens pour assister au banquet.

Il était évident que Qiao Nian était très importante pour elle.

Su Mo la vit ramasser son sac à main et ses clés de voiture et la suivit en silence. « Présidente Yuan, je vais d’abord aller chercher la voiture ».

Yuan Yongqin lui tendit distraitement les clés de la voiture. Elle fronça les sourcils et marmonna pour elle-même : « Je me demande si la famille Ye assistera au banquet de promotion de l’école de Nian Nian. S’il y a du monde, ce ne sera pas un trop gros problème. »

L’avion de Qiao Nian atterrit à l’aéroport de Pékin à 10h30.

Elle s’était endormie pendant le vol, et Ye Wangchuan lui avait apporté une couverture et un masque pour les yeux. Au début, elle n’arrivait pas à s’endormir. Elle avait ensuite fermé les yeux pour se reposer et avait dormi pendant plus d’une heure.

Dès qu’elle était descendue de l’avion et qu’elle avait allumé son téléphone portable, plus d’une douzaine de messages s’étaient affichés. Avant même que Qiao Nian ne puisse en lire un, elle reçut un appel de Jiang Zongnan.

Elle avait suivi Ye Wangchuan et les autres à la sortie du terminal. La voiture de la famille Ye attendait à l’extérieur de l’aéroport.

Ye Wangchuan l’aida à ouvrir la porte.

Qiao Nian avait une main dans sa poche lorsqu’elle monta dans la voiture. De l’autre main, elle tenait le téléphone à l’oreille. « Allô. »

« Nian Nian, es-tu à Pékin ? »

La berline noire se dirigea lentement vers le manoir impérial. Le climatiseur était allumé, mais l’air était un peu étouffant. Qiao Nian baissa la vitre et regarda le paysage à l’extérieur tandis que la voiture démarrait en trombe. Sa voix était basse et rauque. « Nous sommes arrivés, je viens de descendre de l’avion. »