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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Ils étaient sortis tous les trois de la salle de banquet et avaient longé le couloir extérieur. Profitant de la faible luminosité du couloir, ils esquivèrent rapidement les nombreux serveurs qui entraient et sortaient du banquet.

Lorsque les gardes du corps dans l’ombre virent Mu Feichi sortir précipitamment, l’un d’entre eux le suivit rapidement et lui demanda à voix basse : « Jeune Commandant, que s’est-il passé ? »

« Débarrasse-toi de la queue ! » Mu Feichi cracha froidement, portant à moitié Yun Xi alors qu’il sortait rapidement.

« Oui, monsieur ! » Le garde du corps s’arrêta et disparut rapidement dans les ombres.

Fenghuang Niao ouvrit la marche. Tout en marchant, elle retira la robe longue qu’elle portait. La robe était attachée à sa taille par deux bretelles, ce qui lui permettait de l’enlever rapidement. Son action rapide n’affectait même pas son rythme, car elle faisait de grandes enjambées.

Yun Xi trébucha en regardant Fenghuang Niao arracher sa longue robe pour révéler le pantalon noir et les bottes de combat en dessous. Elle regarda ensuite la veste de cuir noir qui couvrait le haut de son corps. Fenghuang Niao était manifestement venue préparée avec ce déguisement parfait.

« Niao, viens ici ! » Mu Feichi fronça les sourcils et donna un ordre.

Fenghuang Niao acquiesça. Sans dire un mot, elle courut vers une grosse voiture garée sous un arbre.

Mu Feichi sortit rapidement Yun Xi de l’entrée principale de la villa.

La neige s’était arrêtée à l’extérieur, mais la tenue de Yun Xi était mince et ne convenait pas à ce temps froid. Mu Feichi retira la veste de son uniforme militaire et la drapa sur ses épaules.

La différence de température entre l’extérieur et l’intérieur était de plus de dix degrés. Dès qu’elle sortit, Yun Xi commença à frissonner de façon incontrôlée. Sa robe ne pouvait pas empêcher le froid de s’installer, mais le froid avait au moins le mérite d’éclaircir un peu son esprit embrouillé.

« Il n’y a pas d’antidote à cette drogue dans les médicaments que nous avons apportés avec nous. Nous devons nous dépêcher de rentrer… »

Il tendit la main et la serra fort dans ses bras. Son corps frissonnant s’alourdit peu à peu.

« Il y a des analgésiques dans la voiture. Est-ce qu’ils seront efficaces ? »

Il avait ordonné aux gens de préparer toutes sortes de médicaments d’urgence dans la voiture, mais il n’y avait rien qui puisse guérir cette drogue.

« C’est inutile… Cette drogue a des effets similaires à ceux d’une crise d’épilepsie… »

Elle provoquait chez la personne infectée des sensations de chaud et de froid. La température de son corps augmentait de plus en plus. Même le froid de l’extérieur ne parvenait pas à faire baisser sa température.

D’autant plus que Mu Feichi la serrait si fort dans ses bras. L’odeur agréable de ses hormones chatouillait encore plus ses nerfs.

Elle n’avait jamais su qu’un aphrodisiaque pouvait avoir l’effet d’une drogue et lui faire perdre le contrôle d’elle-même. Son corps commença à brûler d’une douleur indescriptible. Elle commença à perdre le contrôle de ses membres et s’agrippa à l’air, essayant de se raccrocher à quelque chose de proche.

« D’ailleurs… » Après de nombreux efforts, elle s’appuya de toutes ses forces sur Mu Feichi. Plus elle se rapprochait, plus elle ne pouvait s’empêcher de le toucher. Ses narines étaient remplies de l’odeur agréable de sa chemise.

« L’effet doit être plusieurs fois plus puissant que la version que tu as concoctée la dernière fois… »

Elle ne savait pas si c’était la danse qui avait accéléré l’effet de la drogue ou si la concentration de celle-ci était plus élevée qu’auparavant. Elle pensait que son corps était assez résistant et qu’elle serait capable de contenir les effets pendant un certain temps, mais elle ne s’attendait pas à perdre le contrôle en si peu de temps.

Ses doigts froids commencèrent à s’agiter sur sa poitrine, et le visage enfoui dans sa poitrine commença à se frotter contre elle.

Mu Feichi fronça les sourcils et ajusta le manteau sur ses épaules. Dans le calme de la nuit enneigée, ses faibles gémissements étaient comme des étoiles dans le ciel, illuminant la tension dans son cœur.

Fenghuang Niao roulait aussi vite qu’elle le pouvait. Lorsqu’elle vit la personne se frotter à la poitrine de son patron et lui caresser le visage, ses yeux s’écarquillèrent de stupeur.

Elle n’était partie que pour un court instant. Comment les choses en étaient-elles arrivées là ?

Quel genre d’horrible médicament était-ce ?

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