Une technique secrète s’appelant “du Bouddha” ne devait-elle pas appartenir à une Secte Bouddhiste… ? Pourquoi la Faction des Érudits possédait-elle celle-ci ? Comme si cela ne suffisait pas, ils avaient même pris la peine de rappeler au monde entier qu’il s’agissait d’un Corps d’Érudit !?
Mais à quoi ressemblerait le Corps d’Érudit Indestructible du Bouddha ?
Bien que je porte des vêtements légers et élégants, mes muscles pulsent en dessous ! Ce genre de style… C’est tout simplement trop bizarre !
Les Érudits portaient de nobles tuniques, chevauchaient le vent avec leurs Épées volantes, étaient toujours calmes et dominaient de puissants ennemis tout en discutant joyeusement… N’était-ce pas déjà stupéfiant ? Pourquoi auraient-ils eu besoin de muscles énormes ?
Song Shuhang avait été trop téméraire. Il ne s’était pas attendu à ce que les Érudits eussent une telle technique de renforcement corporel. S’il avait su, il n’aurait pas permis à l’Étang Tranquille de la Sagesse de choisir pour lui, même sous la torture !
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En réalité, dans le monde des pratiquants, la renommée des techniques de renforcement corporel des Érudits n’était pas inférieure à celle des Bouddhistes.
Plus tôt, lorsque le Sage avait parlé de sa vie merveilleusement étonnante, il avait dit : « Ma risible individualité avait utilisé la littérature pour entrer dans la Voie, la droiture pour renforcer mon corps, elle portait la vérité comme un vêtement et utilisait un pinceau pour décrire les principes élémentaires du ciel et de la terre ! »
Les Érudits considéraient le processus de renforcement corporel comme une étape très importante dans leur cultivation. Cependant, eux utilisaient la droiture pour cela, et leur approche était différente de celle des Bouddhistes.
– « Attendez un instant ! Monsieur l’Étang Tranquille de la Sagesse, puis-je avoir une autre technique secrète ? » s’écria Song Shuhang à ce moment-là.
Cependant… Il était trop tard. La marchandise avait déjà été livrée. Et une fois le paquet ouvert, impossible de le refuser !
Sa conscience fut entraînée dans les souvenirs du Sage, où il commença à le voir créer la technique. Cet Érudit était vraiment incroyable… Encore plus que la façon dont il se décrivait dans son autobiographie. Pour lui, formuler une technique de cultivation était la même chose qu’écrire un poème ou un texte ; il le faisait sans le moindre effort. Il lui suffisait d’une pensée, et plusieurs nouveaux concepts feraient surface dans son esprit, la version embryonnaire de la technique prenant déjà forme. Après l’avoir révisée et testée un peu, elle était fin prête à être utilisée.
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À ce moment-là, Song Shuhang observait tranquillement toutes sortes de concepts et d’idées danser dans l’esprit du Sage, le Corps d’Érudit Indestructible du Bouddha prenant forme.
Vint ensuite le processus de révision et de test.
Le temps passa lentement.
Le Roi Guerrier n’avait aucune idée du temps qui s’était écoulé depuis qu’il était entré dans ce fragment de mémoire. Ce dernier ne comprenait que les moments où le pratiquant travaillait sur cet art. Sa vie quotidienne et d’autres choses sans rapport n’étaient pas incluses. Il avait la sensation de visionner le reportage d’une expérience dans un laboratoire moderne, qui commençait et se terminait avec ladite expérimentation.
Alors que le Sage expérimentait le fruit de son travail, Song Shuhang laissa de côté toutes distraction pour se concentrer pleinement sur le processus ; il avait l’impression d’être là en personne, en train de créer la technique.
Après de nombreux efforts, l’Érudit acheva cet art.
Ayant vu le tout, le jeune homme put le retenir. Puisqu’il avait pu “participer” personnellement, cet événement devenait très précieux pour sa croissance future. Sa compréhension du Corps d’Érudit Indestructible du Bouddha était très pointue. Il était convaincu qu’il n’aurait besoin que d’un peu de temps avant d’atteindre un niveau de maîtrise absolue.
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La conscience de l’étudiant quitta les souvenirs du Sage, retournant dans son propre corps. Song Shuhang était un peu confus. Tout du long, l’Érudit ne l’avait pas “vu”.
Il n’était pas exagéré de dire que la force du Sage n’avait été inférieure qu’à celle du Porteur de la Volonté. Par conséquent, il avait sûrement été supérieur à l’Aîné Ciel Écarlate, qui avait transmis la Technique du Sabre Enflammé au Roi Guerrier.
En rêvant de la vie du cultivateur solitaire le Prêtre Daoïste Li Tiansu, l’étudiant était tombé sur la scène où le Prêtre Daoïste Ciel Écarlate enseignait à celui-là une technique à l’épée. À ce moment-là, la vision du puissant pratiquant avait percé l’espace et le temps et il avait pu scruter Song Shuhang. Il avait remarqué que quelqu’un l’espionnait, et avait “vu” directement le jeune homme depuis l’intérieur de son rêve. Par la suite, le Prêtre Daoïste en avait profité pour lui enseigner une variante unique de la Technique du Sabre Enflammé : la Technique du Sabre Enflammant le Ciel.
Si même Ciel Écarlate en avait été capable, pourquoi le Sage n’avait-il pas réussi ?
Était-ce parce qu’il n’était pas allé dans le pays de ses rêves cette fois-ci ?
Ou peut-être était-ce parce que le Sage était mort corps et âme…
Ou était-ce pour les deux raisons ?
Bref, ce Sage ultra-étonnant était mort pour de vrai.
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Une fois sa conscience revenue dans son corps, Song Shuhang remarqua que Feu Éternel et Répercussions parcouraient toujours les souvenirs liés à leurs techniques secrètes. À première vue, celles qu’ils apprenaient étaient bien plus complexes que la sienne.
Ensuite, il tourna la tête et remarqua que l’Érudit L’Une Grise et… était également assis les jambes croisées, parcourant lui aussi un reliquat mémoriel.
De son côté, l’Aîné Blanc souriait, assis non loin d’eux. À ce moment-là, il y avait une table à thé devant lui, avec une tasse et une théière.
Le Vénérable tenait son thé chaud dans sa main et soufflait doucement dessus.
– « Aîné Blanc, avez-vous déjà fini de parcourir une technique secrète ? »
– « Oui, j’en ai obtenu une qui m’a vraiment satisfait, la Technique de Compression Spatiale Explosive. Sa puissance est choquante, mais elle est un peu difficile à apprendre. Par conséquent, je ne suis pas sûr de pouvoir la maîtriser. Jeune ami Shuhang, quelle technique avez-vous apprise ? »
Il soupira : « Le Corps d’Érudit Indestructible du Bouddha. »
– « Oh, j’en ai entendu parler. Cet Étang a du discernement. Vous avez bu le Remède démodragon il n’y a pas si longtemps et vous n’en avez pas encore absorbé complètement l’agent principal. Cet art vous convient parfaitement. »
– « Oui, bien que je ne veuille pas vraiment quelque chose en rapport avec le Bouddha, je dois admettre que la façon dont on doit pratiquer cette technique est vraiment hors du commun. »
Une technique ordinaire de renforcement corporel exigeait que l’utilisateur serrât les dents et s’entraînât dur afin de durcir son corps. Cependant, le Sage avait utilisé une approche différente. Il ne fallait pas simplement la pratiquer avec énergie chaque jour. Plus important encore, il fallait écrire de mémoire chaque jour le Poème de Renforcement Corporel Vertueux enregistré dans le Corps d’Érudit Indestructible du Bouddha. En faisant les deux en même temps – rédiger et s’exercer – on pouvait améliorer son corps par la droiture, la constitution du disciple en question devenant de plus en plus solide.
C’était également une méthode pour rester en forme… Même si pour cela on pensait plutôt à aller à la salle de sport et à faire toutes sortes d’exercices pour développer des muscles éblouissants grâce à des méthodes scientifiquement éprouvées. Généralement. Car de leur côté, les techniques des Érudits pouvaient permettre d’obtenir le même résultat tout en restant à la maison et en écrivant. C’était de la perte de poids futuriste !
Bien sûr, ce n’était pas aussi simple que de noircir une page avec de l’encre. Chaque lettre du Poème de Renforcement Corporel Vertueux était une vraie montagne, et on avait l’impression de sortir d’une séance d’entraînement intense après avoir fini. Et avec l’appui de la technique, le résultat final était bien meilleur qu’avec un exercice physique ordinaire.
Plus tôt, lorsque l’Étang Tranquille de la Sagesse avait examiné Song Shuhang et découvert qu’il pratiquait une technique de renforcement corporel aux poings, il avait affirmé que le Corps d’Érudit Indestructible du Bouddha lui convenait très bien. Toutefois, étant donné la force du Roi Guerrier, il lui serait très difficile de prendre sa plume pour copier le Poème approprié sans l’aide de quelque chose comme la Technique des Mains d’Acier. Mais avec suffisamment de volonté, il avait une chance de réussir.
– « En fin de compte, c’est une technique secrète que le Sage a créée personnellement. Il n’y a rien d’étrange à ce qu’elle sorte de l’ordinaire. » Le Vénérable Blanc sirota doucement son thé, puis dit : « Est-ce que vous en voulez un peu ? Il semble que nos Estimés Daoïstes auront besoin d’un peu plus de temps. »
– « Oui, merci. » Song Shuhang hocha la tête et s’assit à côté de lui. Il était généralement difficile d’avoir le privilège de boire le bon thé de l’Aîné. Il était bien meilleur que le Thé Vert Spirituel ordinaire.
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Au même moment.
À l’Académie des Nuages Blancs, à côté de la Montagne de Myriades de Livres.
Les Daoïstes du Groupe des Neuf Provinces #1 essayaient d’apprendre la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage et la Poésie en Prose Tempérant la Disposition du Sage avec l’aide de l’Érudit Grand Sabre Su Wenqu. Ce dernier les avait recopiées de mémoire rien que pour eux.
Ils les mémorisaient en silence.
Tous étaient des Aînés au talent exceptionnel, et bien qu’aucun ne pût reconnaître ces caractères aussi anciens que complexes, ce n’était pas un problème pour eux de retenir jusqu’à la plus petite vague en les traitant comme des “images”.
– « Bien, j’ai fini ! » Le Jeune Maître Tueur de Phénix se mit à rire. Il fut le premier à terminer.
Comme il apprenait plutôt mécaniquement, il avait eu peur de se tromper. Ainsi, il avait mémorisé chaque ligne et courbe, au point de se souvenir du nombre d’ondulations en forme de tilde sous certains caractères.
– « Dans ce cas, chers Daoïstes, j’y vais ! » Après quoi, le Jeune Maître Tueur de Phénix rit et sauta avant de plonger dans l’étang de lumière.
Le baigneur Jeune Maître Tueur de Phénix utilise un style simple pour décoller et filer droit dans l’eau. Note : 0.
L’instant d’après… Il traversait la flaque et percutait le sol.
Il avait échoué !
– « Eh ? Encore ? » dit-il, perplexe. Peut-être qu’entrer dans l’étang n’a rien à voir avec la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage et la Poésie en Prose Tempérant la Disposition du Sage.
– « Jeune Maître, puisque vous avez raté votre plongeon, laissez-moi essayer ! » Le Seigneur de Grotte Loup des Neiges rit et arriva à côté de la zone brillante, débordant de confiance. Il avait une très bonne mémoire et avait mémorisé ces textes encore et encore. Comme il ne comprenait pas ces mots, il s’était attaché à retenir la forme de chaque caractère afin d’éviter de commettre la moindre erreur. Il était allé jusqu’à mémoriser le nombre de vagues formées par ces étranges lignes en forme de tilde sous certains traits. Il n’en oublia aucun.
– « Regardez-moi ! » Il sauta, puis plongea.
Le concurrent Seigneur de Grotte Loup des Neiges utilise également un style simple pour décoller et foncer droit dans l’étang. Note : 0.
L’instant d’après… Il traversait également le miroir de lumière et retombait sur ses pattes.
– « Pfff ! » Le Jeune Maître Tueur de Phénix utilisa sans pitié l’attaque de provocation.
Efficace ! Le Seigneur de Grotte serra les crocs. « Bon sang, comment est-ce possible ? Je suis sûr que je n’ai commis aucune erreur en mémorisant le texte ! Est-ce que l’Étang Tranquille de la Sagesse n’autorise qu’un nombre limité de personnes à entrer ? »
– « Ahaha ! Cher Daoïste Loup des Neiges, laissez tomber. Je suis presque sûr que vous avez commis une erreur quelque part. Regardez-moi ! » Le Cultivateur Solitaire Rivière du Nord sourit d’un air suffisant.
Il avait fixé encore et encore les deux textes que l’Érudit Grand Sabre avait rédigés. Non seulement il avait mémorisé le nombre de courbes sur les drôles de traits horizontaux sous certains caractères, mais aussi le nombre de vagues sur les étranges lignes verticales ressemblant à des tildes. Il avait tout mémorisé.
Il était le méticuleux Cultivateur Solitaire Rivière du Nord. Même s’il ne comprenait pas la signification de ces anciens caractères, il les avait soigneusement enregistrés dans sa mémoire. Ce défi n’était rien pour lui !
Il bondit, débordant d’une confiance absolue. Il prit son élan, puis enchaîna avec un salto avant avec 3 rotations aériennes avant de plonger dans l’étang de lumière.
Chers spectateurs, le candidat Rivière du Nord va maintenant défier l’Étang Tranquille de la Sagesse ! Il s’élance… Saut périlleux ! Il tourne, une fois, deux, trois ! Il plonge… Note : 3,9 ! Quel beau plongeon… Malheureusement, c’est un échec.
Après avoir traversé l’étang, il atterrit, l’air abasourdi.
Impossible ! J’ai noté même les plus petits détails, pourquoi n’ai-je pas pu passer ?
– « Pfff ! »
– « Pfff ! »
Le Jeune Maître et le Seigneur de Grotte utilisèrent impitoyablement l’attaque de provocation.
Très efficace ! Le visage du Cultivateur Solitaire devint rouge. Il força un sourire et dit : « Que se passe-t-il ? Est-il possible que l’étang ne s’ouvre qu’au hasard pour certains et que l’on ne puisse compter que sur sa chance ? »
– « Peut-être que cela dépend de la beauté ? Estimé Rivière du Nord, je pense que votre indice d’attractivité n’est pas assez élevé. Jetez un œil à cette Fée ! » Litchi s’avança d’un air suffisant.
Rivière du Nord s’écarta comme un vrai gentleman et fit un geste dans sa direction, l’invitant dignement à essayer.
– « Chers amis, j’y vais ! » Elle sauta et sa jupe multicolore flotta. Sa posture était incroyablement gracieuse, agréable tant pour l’œil que pour l’âme.
La prochaine à s’élancer est la magnifique Litchi. Elle est également là pour défier l’Étang Tranquille de la Sagesse. Elle semble s’envoler avec sa jupe multicolore flottant dans le vent. C’est extrêmement attrayant ! Elle plonge vers la flaque de lumière avec une torsion à 365 degrés. Bien que ce ne soit pas extraordinaire… C’était merveilleux ! 5,0 ! Belle et émoustillante !
Elle plongea.
Après un court instant, elle traversait la lumière, sa jupe multicolore flottant doucement tandis que ses pieds de jade touchaient le sol.
La Fée Litchi… Elle avait également échoué.
– « Pfff ! »
– « Pfff ! »
– « Pfff ! »
Tueur de Phénix, Loup des Neiges et Rivière du Nord utilisèrent impitoyablement l’attaque de provocation sur la Fée Litchi.
– « … »
Elle avait parfaitement mémorisé chaque caractère. Comment avait-elle pu échouer ? Était-il possible que cela n’eût vraiment rien à voir avec les deux Poésies ?
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Plus tard, d’autres Daoïstes essayèrent à leur tour.
Cependant, aucun d’entre eux ne réussit.
À ce moment-là, Seize du Clan Su se tenait le menton. Elle réfléchissait.
Une fois tous les Aînés passés, elle avança.
Rivière du Nord lui dit : « Seize, attendez. Il semble que nous ayons mal compris ce qui est nécessaire pour entrer dans cet espace. Cela n’a probablement rien à voir avec ces deux textes. »
Mais elle sourit doucement. « J’aimerais quand même essayer. »