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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Comme Li Shuyuan était un parent d’un des patients de Yun Xi, elle décida de s’enquérir de l’état de santé du patient. Comme les anciens chefs étaient des vétérans décorés, les lieux où ils vivaient étaient étroitement surveillés, il lui était donc difficile de leur rendre visite.

Après que Li Shuyuan ait posé quelques questions sur le grand-père de Jiang Chenghuan et se soit assurée que le vieux chef se portait bien, Yun Xi rappela à Li Shuyuan quelques moyens de préserver sa santé et l’avertit des choses qu’il ne devait pas faire.

Li Shuyuan remercia Yun Xi avec gratitude. Lorsqu’elle avait rencontré la jeune femme pour la première fois, elle avait été un peu sceptique quant aux connaissances médicales de Yun Xi. Cependant, après leur courte conversation, elle était totalement convaincue que la jeune femme était très compétente.

Yun Xi remarqua que les trois personnes présentes dans le salon la fixaient, au point qu’elle se sentit gênée.

Elle se tourna vers Jiang Chenghuan et lui fit signe du regard, et ce dernier reprit enfin ses esprits. « Si tu as besoin d’une faveur à l’avenir, la famille Jiang t’aidera sans aucun doute », dit Jiang Chenghuan en la rassurant.

C’était une promesse du chef de la famille Jiang, et c’était sa façon de rendre la pareille à Yun Xi.

Yun Xi n’avait jamais eu l’intention de demander quoi que ce soit en retour pour avoir sauvé une vie. Tout ce qu’elle faisait, c’était de faire de son mieux pour aider les gens. C’est pourquoi elle se sentit un peu mal à l’aise lorsque Jiang Chenghuan sembla vouloir lui rendre la pareille.

« En tant que médecin, c’est mon travail d’aider les gens. Vous n’avez pas à me remercier. Je ferais la même chose pour toute personne dans le besoin.

– Je vois… Eh bien, pourquoi n’irions-nous pas d’abord dans la chambre de mon grand-père ?

– Bien sûr.

– Jinzhi, pourquoi ne resterais-tu pas ici pour parler à mes parents ? Je crois que cela fait presque six mois qu’ils ne t’ont pas vu. »

Mu Feichi regarda Yun Xi. Elle lui tapota doucement le dos de la main, lui faisant signe de ne pas s’inquiéter pour elle. Elle salua ensuite respectueusement M. et Mme Jiang avant de suivre Jiang Chenghuan dans les escaliers.

La chambre du vieux maître Jiang était la première pièce du premier étage du manoir, afin qu’il puisse se déplacer plus facilement.

Jiang Chenghuan frappa doucement à la porte et conduisit Yun Xi à l’intérieur.

La première chose que Yun Xi sentit fut l’arôme léger des herbes médicinales chinoises et des bâtons d’encens.

Yun Xi balaya ensuite la pièce du regard. Comparé au salon décoré de façon extravagante, du lit au canapé en passant par la table à thé dans la chambre du vieux maître Jiang, tout était d’un design chinois traditionnel.

Il semblait que le vieux maître Jiang avait déjà appris l’arrivée de Yun Xi, car il était assis dans son fauteuil roulant lorsque les deux personnes entrèrent dans sa chambre.

Le vieux maître avait entendu de nombreuses personnes de son entourage parler de Yun Xi, et dire que ses connaissances médicales étaient les meilleures qu’ils aient jamais vues. Bien qu’elle soit encore très jeune, ses compétences n’avaient rien à envier à celles de professionnels travaillant dans ce domaine depuis plus de dix ans.

Yun Xi avait même réussi à guérir les jambes de Jiang Chenghuan, ce qui avait troublé de nombreux médecins, tant occidentaux que chinois.

« Grand-père ! J’ai amené Yun Xi avec moi. » Jiang Chenghuan s’approcha du vieux maître Jiang et remonta la couverture sur les cuisses de son grand-père.

« Bonsoir, vieux maître Jiang ! » Yun Xi le salua tout en étudiant le vieil homme.

Contrairement au Vieux Maître Mu, qui ressemblait encore à un soldat droit, le Vieux Maître Jiang avait la douceur d’un homme d’affaires à la retraite. Cependant, le sérieux dans ses yeux était toujours présent.

« J’ai entendu beaucoup de mes amis parler de toi. Qui aurait pu penser que tu étais si talentueuse à un si jeune âge. J’ai entendu dire que tu avais appris auprès d’un médecin errant ? »

Yun Xi hocha la tête, car c’était l’excuse qu’elle avait inventée. « Oui, je suis personnellement intéressée par le domaine médical également. C’est pourquoi j’ai choisi d’obtenir un diplôme de médecine. Puisque je ne peux pas créer ma propre entreprise ou aider le pays, j’ai décidé d’aider les gens en les soignant. »

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